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L'Allemagne entre rejet de l'immigration et besoin criant de main d'oeuvre
Kathrin Leffler est "inquiète" : cette responsable d'un hôpital allemand recrute une partie de son personnel à l'étranger mais le discours de plus en plus hostile à l'immigration jette une ombre sur l'attractivité du pays en manque désespéré de main d'oeuvre.
Le parti d'extrême droite AfD, qui pourrait arriver en seconde position aux élections de dimanche, défend un plan d'expulsion massive des étrangers en situation illégale en Allemagne.
Faute d'alliés politiques, ses chances d'arriver au pouvoir sont nulles mais l'essor de cette formation a conduit à une surenchère sur les questions identitaires et sécuritaires, notamment chez les conservateurs, favoris du scrutin.
"Ces développements politiques ne sont certainement pas positifs pour nous", dit à l'AFP Mme Leffler, directrice des soins à l'hôpital Ukb, l'un des grands établissements de Berlin.
Le secteur des soins est l'un des plus frappés par la pénurie de personnel qualifié qui handicape lourdement la première économie européenne.
Comme nombre de groupes industriels, hôpitaux et cliniques doivent désormais recruter leur personnel à des milliers de kilomètres de l'Allemagne.
Au Mexique, où les équipes de Mme Leffler se sont rendus en août dernier, les responsables allemands n'ont pas ménagé leurs efforts pour séduire les candidats à l'émigration.
- Déficit démographique -
Or les débats politiques allemands "sont suivis à l'étranger", note la directrice. Les postulants "regardent de très près dans quel pays ils vont aller vivre" et si ils y seront bien accueillis.
"Satisfait" de sa nouvelle vie en Allemagne, Wassim Hadded est arrivé de Tunisie fin 2023 via le dispositif gouvernemental +Triple Win+ destiné à recruter des infirmiers dans sept pays étrangers en excédent de diplômés dans ce secteur.
Cours d'allemand pris en charge, logement garanti à son arrivée: l'infirmier spécialisé âgé de 27 ans a été attiré par ce "programme qui s'occupe de tout".
Actuellement, environ 15% du personnel médical des hôpitaux allemands possède un passeport étranger et cette proportion s'accentuera avec le départ à la retraite de la génération du baby-boom, prévient Gerald Gass, président de la Société des hôpitaux allemands (DKG).
Pour "compenser le déficit démographique", le secteur a besoin de recrutement annuellement environ "40.000 immigrés qualifiés", indique-t-il.
L'Allemagne vient de passer des accords migratoires avec une dizaine de pays (Inde, Géorgie, Kenya, Maroc) pour y recruter des travailleurs.
L'industrie, la logistique ou la construction manquent aussi de bras. Sans le recrutement d'"au moins 1,6 million d'étrangers" d'ici 2029, selon l'Institut allemand d'études économiques (DIW), "la transformation économique échouera et de nombreuses entreprises feront faillite".
"La situation politique actuelle n'aide pas à ce que l'Allemagne devienne compétitive pour ces travailleurs qualifiés", observe Gerald Gass.
- Travailler pour s'intégrer -
Plus d'un million de Syriens et d'Afghans avaient trouvé refuge dans la première économie européenne en 2015 et 2016 sous le gouvernement centriste d'Angela Merkel.
Sept ans après leur arrivée, en 2022, le taux d'emploi moyen des hommes syriens atteignait 73%, celui des femmes 29%, et ils étaient particulièrement représentés dans les secteurs en pénurie de main d'oeuvre, selon l'étude d'une agence gouvernementale du travail.
Sous le gouvernement sortant d'Olaf Scholz, de nouvelles règles ont permis à des migrants déboutés du droit d'asile d'obtenir quand même un permis de séjour, à condition d'avoir une formation ou un emploi.
Mais les conservateurs veulent revenir sur ce dispositif, partant du principe que procédures d'asile et migration économique doivent être "distinctement séparées", explique à l'AFP le politologue Olivieri Angeli.
Pourtant "offrir aux migrants un accès plus rapide" au travail légal "réduirait la délinquance" en même temps que le manque de personnel, assure Jean-Victor Alipour, chercheur à l'institut économique Ifo.
Une série d'attaques mortelles imputées à des demandeurs d'asile ou des réfugiés, dans les mois précédant l'élection, ont enflammé le débat sur l'immigration durant la campagne électorale.
"L'ambiance politique (...) crée de l'incompréhension chez de nombreux immigrants", observe Mohamed El Kaada, qui préside une association de Marocains en Allemagne.
"Il ne faut pas exclure ceux qui contribuent à façonner le pays depuis des décennies", plaide-t-il
H.Romero--AT