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JO 2024: le budget va gonfler de 10%, l'inflation à moitié responsable
Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ont commencé à annoncer la couleur mardi: le budget va gonfler de 10%, dont la moitié du fait de l'inflation, même si, à trois semaines d'un conseil d'administration crucial qui validera dépenses et recettes, ils ne sont pas entrés dans le détail.
De 4 milliards d'euros, le budget du comité d'organisation (Cojo) - entièrement privé - pourrait donc passer à 4,4 milliards d'euros à la fin de l'année. Sur ces 400 millions d'euros supplémentaires, la moitié s'explique par l'inflation. Ce que le président du Cojo Tony Estanguet qualifie de "budget maîtrisé".
En 2019, l'enveloppe était de 3,8 milliards d'euros. Elle est passée à 3,9 lors de la dernière révision budgétaire, puis frôle les 4 milliards depuis 2021.
L'autre grand opérateur des JO, qui lui est partiellement financé par de l'argent public (Etat et collectivités), est la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, chargée par exemple de construire le village olympique. Son budget de 4,3 milliards d'euros, dont 1,870 milliard d'argent public, a lui aussi été touché par la vague d'inflation née de l'invasion russe de l'Ukraine.
Au total, à la fin de l'année, la facture globale des JO de Paris pourrait donc s'établir à 8,7 milliards d'euros, contre 6,8 milliards projetés en 2019.
- "Travail de fourmi" -
A trois semaines du bouclage de cette révision budgétaire, prévue de longue date mais qui a pris l'allure d'un casse-tête à cause de l'inflation, le Cojo dit avoir mené un "travail de fourmi", notamment aux côtés du Comité international olympique (CIO).
Fin août, à l'occasion d'une visite du CIO, la ministre des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra avait parlé d'une "chasse au +gaspi+".
"Ils (le CIO) sont parfaitement conscients qu'il en va de la pérennité des Jeux (...)", a expliqué le directeur général du Cojo, Etienne Thobois, mardi à la presse. Et ce "travail de fourmi", allant jusqu'au "nombre de torches" nécessaires "sur le relais de la flamme", ne "va pas s'arrêter au 12 décembre", date d'un conseil d'administration qui doit présenter recettes et dépenses à l'équilibre.
Côté dépenses, hors inflation, la cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine va coûter plus cher qu'une cérémonie au Stade de France. Interrogé sur le fait de savoir si la ligne budgétaire consacrée à la sécurité allait augmenter, le Cojo a répondu "oui".
Les contours de la cérémonie ne sont pas encore entièrement calés; ils vont conditionner la répartition des forces publiques et/ou privées et par conséquent la facture de sécurité du Cojo.
La ligne dédiée à la cybersécurité, qui préoccupe au plus haut lieu les services de l'Etat, va elle aussi augmenter. Parmi les dépenses en hausse, le Cojo a aussi rencontré "quelques sujets en termes d'énergie" ou a dû faire face à des "coûts mal anticipés" comme de ne pas avoir prévu le coût du congé reclassement auquel auront droit ses salariés.
- Plus de recettes de billetterie -
Pour compenser la hausse de dépenses, il faut en face trouver des recettes supplémentaires.
Les Jeux ont trois sources principales de financement: une contribution versée par le CIO, les recettes de billetterie et les sponsors.
Il y aura "des recettes additionnelles de billetterie", a annoncé le Cojo.
Côté sponsors, le Cojo a indiqué qu'il avait atteint son objectif de 80% des 1,1 milliard d'euros qu'il s'était fixé pour fin 2022, grâce notamment à la signature de sponsors secondaires qui n'ont pas été encore dévoilés.
Mais il va devoir aussi puiser dans sa réserve pour aléas (315 millions d'euros). Il n'a pas précisé à quelle hauteur, si ce n'est qu'il souhaite la "maintenir à un niveau significatif" et ne pas tout siphonner à 20 mois des JO.
Autre nouveauté, l'Etat, selon le directeur de cabinet de la ministre des Sports et des JO, "regarde des pistes", "en termes d’intérêt général et de politiques privilégiées" qui pourraient l'amener à prendre en charge des coûts mais rien n'est encore décidé.
La semaine dernière, Amélie Oudéa-Castéra, avait assuré qu'il n'y aurait "pas de dérapage dans les grandes largeurs" du budget des JO de Paris 2024.
W.Moreno--AT