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Egypte: Alaa Abdel Fattah "sous traitement médical", son avocat empêché de le voir
L'inquiétude grandit sur le sort du détenu politique égypto-britannique Alaa Abdel Fattah, en danger de mort après sept mois de grève de la faim, après que l'autorité pénitentiaire a annoncé à sa mère qu'il était désormais "sous traitement médical" et refusé une visite à son avocat.
Ses proches disent depuis plusieurs jours redouter que le blogueur prodémocratie soit nourri de force. Jeudi, quand sa mère Laila Soueif s'est présentée pour la quatrième fois de la semaine devant la prison de Wadi Natroun, à 100 kilomètres au nord-ouest du Caire, elle a été éconduite par des officiers.
Ils lui ont annoncé que son fils, qui ne boit plus depuis l'ouverture de la COP27 en Egypte dimanche, était "sous traitement médical" et que "le parquet en avait été informé". Ni la famille ni les avocats n'avaient été prévenus, accuse la soeur d'Alaa Abdel Fattah, Mona Seif.
Pour Hossam Bahgat, fondateur de l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR), la plus grande ONG des droits humains du pays, "cela veut dire qu'il est nourri de force".
La famille a entrevu un espoir quand dans la matinée, le parquet a convoqué Khaled Ali, grande figure de la gauche et avocat d'Alaa Abdel Fattah, pour lui délivrer un permis de visite alors que la dernière rencontre entre le militant et sa défense remonte à mars 2020, selon Mona Seif.
Permis en main, l'avocat s'est rendu à la prison où "pour la deuxième fois, le ministère de l'Intérieur a refusé un permis de visite délivré par la justice", a-t-il écrit sur Facebook. L'autorité pénitentiaire a estimé que le permis, daté de la veille au soir, n'était plus valable jeudi, a-t-il ajouté.
- "Traitement cruel et dégradant" -
"Les autorités égyptiennes qui ont incarcéré Alaa Abdel Fattah pour un simple post Facebook veulent en plus lui imposer un traitement cruel, inhumain et dégradant, et le forçant à subir des mesures médicales contre son gré", a réagi Adam Coogle, de l'ONG Human Rights Watch, dans un communiqué.
"Il faut que notre mère puisse le voir, ou un représentant de l'ambassade britannique pour que nous puissions savoir dans quel état de santé il se trouve vraiment", s'alarme Mona Seif.
Car faute de nouvelles, la famille s'inquiète: Alaa a-t-il été transféré vers une autre prison, vers l'hôpital de la prison ou n'est-il tout simplement plus en état d'être vu?
Dès mercredi, sa tante, l'écrivaine Ahdaf Soueif, avait réclamé son transfert "en urgence à l'hôpital universitaire de Qasr al-Aini" au Caire, arguant que l'hôpital de la prison n'était pas équipé pour traiter un patient qui n'a ingéré que 100 calories par jour depuis avril.
La mobilisation s'accroît alors que ses défenseurs ne lui donnent que quelques jours à vivre, à moins qu'il ne soit nourri de force, ce qui est considéré par le droit international comme de la "torture" et même un "crime contre l'Humanité".
Jeudi, des centaines de participants à la COP27 habillés de blanc comme les prisonniers égyptiens, à Charm el-Cheikh, à plus de 600 km au sud de Wadi Natroun, ont scandé "Libérez les tous!" en référence aux plus de 60.000 détenus politiques que compte l'Egypte, selon des ONG.
Au même moment, le militant italien Giorgio Caracciolo a été "interdit de se rendre à la COP27 alors qu'il avait un visa valide", a annoncé la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
La question des prisonniers en Egypte, 135e sur 140 pays au classement mondial de l'Etat de droit du World Justice Project, est désormais incontournable à la COP27. Plusieurs dirigeants occidentaux ont réclamé la libération d'Alaa Abdel Fattah au président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.
- Appel à manifester -
Face à la mobilisation internationale, la contre-campagne s'organise.
Un député a pris à partie Sanaa Seif, l'autre soeur d'Alaa Abdel Fattah, à la COP27 avant d'être expulsé par la sécurité de l'ONU. La représentation égyptienne à Genève a protesté contre l'ONU qui a dénoncé des "procès inéquitables" et des "arrestations arbitraires".
Un avocat a porté plainte contre Sanaa Seif pour "conspiration avec l'étranger" et "fausses informations", selon la campagne qui milite pour la libération d'Alaa Abdel Fattah.
Sous pression internationale pour son bilan "catastrophique" des droits humains, selon des ONG, l'Egypte est aussi plongée dans une grave crise économique. L'inflation dépasse les 16% et la livre a perdu la moitié de sa valeur cette année.
T.Sanchez--AT