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En pleine turbulences économiques au Royaume-Uni, le Labour se dit prêt à gouverner
Alors que les difficultés s'accumulent pour le gouvernement conservateur britannique, le chef de file des travaillistes Keir Starmer a martelé mardi que le Labour, désormais rassemblé autour d'une ligne centriste, était prêt à retourner au pouvoir.
La salle était comble à Liverpool, dans le nord de l'Angleterre, pour écouter le discours du dirigeant de 60 ans, point d'orgue du congrès annuel du principal parti d'opposition au Royaume-Uni, en position de force dans les sondages comme jamais en 12 ans d'opposition.
En pleine crise du coût de la vie, Keir Starmer a multiplié les attaques contre les conservateurs et la nouvelle Première ministre Liz Truss, dans la tourmente. L'annonce d'un plan massif de baisses d'impôts financé par la dette a fait plonger la livre à son plus bas niveau historique et fait monter les taux d'intérêt, désaveu des marchés qui s'ajoute à une impopularité déjà élevée pour Liz Truss en moins d'un mois à Downing Street.
"Le gouvernement a perdu le contrôle de l'économie, et pour quoi ? Ils ont fait s'effondrer la livre, pour quoi ?" a-t-il accusé. "Pas pour vous, pas pour les gens qui travaillent, mais pour des allègements fiscaux pour les 1% les plus riches de notre société."
"Ni oubli, ni pardon", a-t-il asséné sous les applaudissements du public. "Le seul moyen d'y mettre fin est avec un gouvernement travailliste".
Après des débuts difficiles, M. Starmer, un centriste qui a succédé en 2020 au très à gauche Jeremy Corbyn, est porté par des sondages favorables ces derniers mois.
Les premières semaines compliquées de Liz Truss accentuent la tendance: le dernier sondage en date, réalisé par l'institut YouGov, donne au Labour un écart de 17 points de pourcentage face aux Tories, soit la plus grande avance depuis l'ère Tony Blair (1997-2007).
Parmi les sympathisants travaillistes présents à Liverpool, on se sent plus proche du pouvoir que jamais en 12 ans d'opposition.
"Quand on a dit par le passé que le Labour était de retour, ça sonnait parfois un peu creux. Mais cette fois l'ambiance est vraiment très bonne", a affirmé Ceri Powe, 31 ans, qui participe au congrès.
- "Ancré au centre" -
Mais les élections étant prévues au plus tard en janvier 2025, les travaillistes devront être patients alors qu'ils tentent de capitaliser sur les difficultés des conservateurs.
En attendant, le parti, miné par les divisions ces dernières années, veut montrer qu'il est prêt à rebondir après sa pire défaite électorale en 2019 et se montre plus uni qu'il ne l'a été depuis longtemps.
Le discours de près d'une heure du leader travailliste a été interrompu par de nombreuses salves d'applaudissements, notamment quand Keir Starmer a clamé "Vive l'Ukraine" et qu'il a souligné que le soutien à l'Otan était "non négociable", une rupture avec les positions de Jeremy Corbyn.
Le public s'est aussi levé quand il a répété l'urgence de "combattre l'antisémitisme à ses racines", alors que le mandat de son prédécesseur Jeremy Corbyn avait été entaché de scandales sur ce sujet.
"Le pays d'abord, le parti ensuite", a-t-il insisté.
Keir Starmer a insisté sur le fait que le Parti travailliste était à nouveau un "parti ancré au centre" et "le bras politique du peuple britannique", référence à une expression employée par Tony Blair à l'époque du New Labour qui s'était recentré.
Il a ainsi tenté d'effacer le fossé créé par le référendum sur le Brexit avec sa base ouvrière traditionnelle. M. Starmer ne souhaite pas revenir sur l'accord de sortie de l'Union européenne conclu par les conservateurs et affiche comme priorités les enjeux économiques, de santé et de sécurité, plutôt que les débats sociétaux ou culturels.
Mais cette stratégie ne fait pas l'unanimité parmi les syndicats, alliés traditionnels du Labour. Dans un contexte de débrayages dans de nombreux secteurs, M. Starmer a demandé aux responsables du parti de ne pas s'afficher sur les piquets de grève, mettant à pied l'un d'entre eux qui avait outrepassé la consigne.
E.Hall--AT