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Ukraine: un ex-militaire russe fuit l'ordre de mobilisation par "dégoût"
Dès qu'il a entendu le président russe Vladimir Poutine annoncer une "mobilisation partielle" pour la guerre en Ukraine, Alex, un ancien officier russe, a sauté dans sa voiture et roulé jusqu'en Finlande avec une seule valise.
"Je ne veux pas tuer mon peuple slave, mes frères, mes sœurs", dit le quadragénaire à l'AFP depuis une modeste chambre d'hôtel dans le pays nordique, où il est arrivé jeudi.
"J'ai un dégoût physique d'être en présence de nos citoyens russes qui soutiennent la guerre", explique celui qui est aujourd'hui ingénieur en informatique.
Né en Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine annexée en 2014 par la Russie, Alex témoigne sans que son identité complète ne soit révélée, de peur des conséquences pour sa femme et sa fille qu'il a dû laisser en Russie.
- "Premier menacé" -
"Elles sont otages, si mon visage apparaît elle risquent la prison", dit l'ancien militaire.
A cause de son passé d'officier, Alex craint de figurer parmi ceux que la Russie veut mobiliser pour le front ukrainien. "J'ai été dans l'armée pendant huit ans (...) J'ai un rang d'officier. Je suis le premier menacé", plaide-t-il.
Pour lui, "tout a changé" lorsqu'il a participé à une manifestation à Saint-Pétersbourg au lendemain de l'annonce de la mobilisation et qu'il a vu que si peu de ses concitoyens y participaient.
C'est alors, dit-il, qu'il a réalisé qu'il n'y avait "plus rien à faire" pour la Russie et qu'il s'est convaincu que le pays allait s'effondrer: "Je sais ce que l'armée russe est de l'intérieur, je suis profondément convaincu que Poutine va perdre".
"Des esclaves qui ne veulent pas se battre ne vaincront jamais quelqu'un de leur vie", assure l'ancien officier.
Né à Sébastopol, en Crimée, avant la chute de l'URSS, Alex a eu pendant un temps un passeport ukrainien, mais il n'a pu garder sa double nationalité quand il a entamé sa carrière militaire.
Aujourd'hui, ses parents le considèrent comme un "traître" et il "ne serait pas surpris" si sa mère le dénonçait au FSB, le service de renseignement russe.
En juillet, dès que les restrictions aux frontières liées au Covid-19 ont été levées et que l'entrée en Finlande est redevenue possible, Alex a commencé à travailler pour un réseau de volontaires appelé "Rubikus", qui aidait des Ukrainiens évacués de force côté russe à quitter la Russie.
- "Maison" contre "patrie" -
Dans ce but, il a obtenu un visa Schengen de touriste pour conduire des Ukrainiens vers la Finlande et l'Estonie.
Inquiet de la décision d'Helsinki de bloquer sous peu l'entrée des citoyens russes munis de ces visas, Alex a la voix qui tremble en parlant des Ukrainiens qui tentent de fuir.
"L'Ukraine est ma patrie. Et la Russie c'est ma maison. En ce moment, ma maison tue ma patrie", lâche-t-il.
Confrontée à un afflux de Russes à sa frontière depuis l'ordre de mobilisation de Vladimir Poutine mercredi, la Finlande a annoncé vendredi qu'elle allait "significativement restreindre" leur accès au pays nordique, déjà devenu un lieu de transit cet été pour le reste de l'Europe.
Même si Alex dit comprendre les inquiétudes d'Helsinki, il pense que c'est une erreur. "La plupart des gens qui passent la frontière (...) ne veulent pas tuer, ne veulent pas servir le régime", souligne l'ex-officier.
Pour lui, l'Occident ne devrait pas considérer chaque Russe comme responsable de la guerre en Ukraine. En fermant la frontière, l'Ouest "rejette" les Russes "qui croient encore en lui".
Aujourd'hui Alex fait son possible pour exfiltrer sa famille de Russie. Avec une certitude: celle de ne plus jamais vouloir y vivre.
R.Lee--AT