-
Le fils de Rob Reiner arrêté après la mort du réalisateur et de son épouse
-
Le bruit perturbe le sommeil de milliers de Franciliens, confirme une étude
-
Crue d'une rivière en Bolivie : nouveau bilan d'au moins 20 morts
-
Le budget adopté au Sénat, place aux tractations lors d'une semaine décisive
-
Trente-cinq pays participeront à la prochaine édition de l'Eurovision
-
Wall Street attend avec prudence des données économiques américaines
-
Espagne: Sánchez maintient le cap face aux scandales
-
Wall Street attend avec optimisme des données économiques américaines
-
Réouverture progressive du site d'Orange dans un quartier sensible de Marseille
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
En Iran, les motardes à l'assaut du bitume malgré les restrictions
-
Brandt: après le "traumatisme", élus et salariés évoquent l'avenir
-
Réouverture progressive du site d'Orange à Marseille, situé dans un quartier sensible
-
Au Maroc, 37 morts dans les pires inondations de la dernière décennie
-
JO-2026: Mariah Carey chantera à la cérémonie d'ouverture
-
Le Cambodge accuse la Thaïlande d'avoir bombardé la province de Siem Reap
-
Maroc: 37 morts lors de crues soudaines dans une ville côtière
-
Attentat à Sydney: le Premier ministre australien veut "renforcer la législation sur les armes à feu"
-
Discriminations à l'embauche: 4.000 CV tests envoyés par le gouvernement
-
Procès Péchier: "Il faut des preuves", martèle la défense
-
Appel à la grève au Louvre: le musée n'a pas ouvert ses portes lundi matin
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits à la location
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits
-
Le réalisateur Rob Reiner et son épouse retrouvés morts, "apparemment" poignardés
-
Les deux seuls pandas du Japon seront renvoyés en Chine en janvier, selon des médias
-
"La discussion est ouverte" sur la stratégie sanitaire contre la dermatose, annonce Genevard
-
Tirs à l'université américaine Brown: la personne arrêtée va être libérée
-
La mère du journaliste français Christophe Gleizes a adressé une demande de grâce au président algérien
-
Le réalisateur hollywoodien Rob Reiner et sa femme retrouvés morts à leur domicile
-
Chili: une large victoire de l'extrême droite porte José Antonio Kast à la présidence
-
Jimmy Lai, "le plus vieux prisonnier politique de Hong Kong"
-
NBA: Curry piquant avec 48 points mais les Warriors perdent
-
L'Australie en deuil après un attentat antisémite qui a fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Hong Kong: l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai jugé coupable dans son procès pour atteinte à la sécurité nationale
-
L'Australie et Trump saluent des "héros" face à l'attentat de Sydney
-
Un attentat antisémite par un père et son fils fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Budget: dernière ligne droite très incertaine pour Sébastien Lecornu, entre Sénat et Assemblée
-
Dermatose: la ministre de l'Agriculture attendue dans le Sud-Ouest, où les actions se multiplient
-
Procès Péchier: la parole à la défense
-
Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble
-
Journée de grève au Louvre, toujours dans la tourmente
-
Le Chili choisit pour président le leader d'extrême droite José Antonio Kast
-
Un attentat "terroriste" et "antisémite" fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Le leader d'extrême droite José Antonio Kast élu président du Chili
-
Espagne: le Real Madrid se reprend face à Alavés, Xabi Alonso souffle
-
L1: Lens finit 2025 en tête, l'OM, l'OL et le Losc terminent bien
-
L1: Dans la souffrance, l'OM bat Monaco et s'accroche au podium
-
Dermatose: les agriculteurs du Sud-Ouest remontés, à la veille d'une visite de Genevard
-
Chili: l'extrême droite aux portes de la présidence 35 ans après Pinochet
Bayrou abat la carte du vote de confiance, le gouvernement suspendu à un fil
Le gouvernement franchira-t-il la date du 8 septembre ? Menacé de censure de toutes parts, François Bayrou sollicitera la confiance de l'Assemblée nationale, abattant une périlleuse carte pour faire adopter son plan d'économies budgétaires, sur fond d'appels à bloquer la France deux jours plus tard.
"J'ai demandé au président de la République, qui l'a accepté, de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre" et "j'engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement sur une déclaration de politique générale", a annoncé lundi le Premier ministre.
A cette occasion, "si vous avez une majorité, le gouvernement est confirmé. Si vous n'avez pas de majorité, le gouvernement tombe", a explicité M. Bayrou après cette annonce surprise qui a provoqué une nette baisse de la Bourse de Paris.
Le Rassemblement national "votera évidemment contre", a immédiatement réagi son président Jordan Bardella qui a prédit "la fin du gouvernement Bayrou".
Les socialistes, sur lesquels compte Matignon pour trouver d'éventuelles voies de compromis, ne se sont pas encore officiellement exprimés. Mais "selon toute probabilité, à l'unanimité du groupe socialiste, on votera contre, évidemment, cette déclaration de politique générale", a déclaré sur Franceinfo le député Philippe Brun.
Le vote se fera à la majorité absolue des suffrages exprimés.
La France traverse "un moment préoccupant et donc décisif", "un moment d'hésitation et de trouble" qui "impose une clarification", a déclaré le Premier ministre, justifiant ainsi cette prise de risques sur la survie de son gouvernement.
Quel scénario en cas de chute du gouvernement le 8 septembre ? François Bayrou a renvoyé aux récentes déclarations d'Emmanuel Macron, qui semblait écarter une nouvelle dissolution, encore réclamée lundi par Marine Le Pen. Un proche du président a vu dans cette initiative "une manière de mettre chacun devant ses responsabilités".
Une manière aussi, pour François Bayrou, de tenter de reprendre la main alors que les mesures annoncées le 15 juillet, dont l'année blanche fiscale et la suppression de deux jours fériés, ont suscité une opposition massive dans l'opinion.
Mais "ne débattre que des mesures, c'est oublier la nécessité du plan d'ensemble. Or, c'est le plan d'ensemble, sa nécessité et son urgence qui est la vraie question", a expliqué M. Bayrou, qui a évoqué un débat "dévoyé" et "déplacé".
-"Urgence nationale"-
"Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer nos comptes publics et à échapper, parce que c'est encore possible, à la malédiction du surendettement (...) ? Et cela en choisissant une trajectoire de retour à la maîtrise de la dette en quatre ans d'ici à 2029, en dépensant moins et en produisant plus", a martelé le Premier ministre d'un ton grave et solennel.
"La France, ce n'est pas ceux qui veulent l'abattre par le désordre, c'est ceux qui veulent la construire par le courage et la générosité", a déclaré M. Bayrou.
Tout à sa volonté de recadrer le débat, le Premier ministre n'a pas abordé le fond des mesures qui composeront son budget.
Après l'expérience de Michel Barnier, renversé au bout de trois mois, François Bayrou "ne veut pas subir la rentrée", explique un de ses proches. Il s'exprimera mardi à l'évènement de rentrée de la CFDT, puis jeudi à celui du Medef. Il doit se rendre vendredi à la Foire de Châlons-en-Champagne (Marne).
Circonspects face au mouvement du 10 septembre - "nébuleux" selon Sophie Binet (CGT) - qui évoque la crise des "gilets jaunes", les syndicats de salariés, opposés au budget Bayrou comme au projet gouvernemental de réformer à nouveau l'assurance-chômage, réfléchissent à leurs moyens d'action, avant une intersyndicale prévue le 1er septembre.
-"Prise de conscience"-
Sans attendre, plusieurs unions départementales et fédérations de la CGT et de Solidaires - SUD Rail et Sud Industrie - ont prévu de se mobiliser le 10 septembre.
Le Premier ministre, qui a été reçu par Emmanuel Macron jeudi à Brégançon (Var), plaide pour une approche en deux temps. D'abord, le vote de confiance à l'Assemblée, puis si son gouvernement passe l'obstacle, la discussion sur le détail des mesures.
Il est notamment attendu sur les contours de la "contribution des plus fortunés" évoquée le 15 juillet.
Il est "prêt à bouger" sur le sujet, assure un de ses soutiens, alors que des membres du MoDem rappellent leur opposition à la suppression de l'ISF en 2017.
S.Jackson--AT