-
Boxe: Anthony Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète pour la santé du YouTubeur
-
CAN-2025: fataliste, la Ligue 1 est fière de ses joueurs africains
-
Patinage: Cizeron et Fournier Beaudry en rodage aux Championnats de France
-
NBA: Detroit tombe à Dallas, Doncic porte les Lakers
-
Hong Kong: une foule d'habitants pour le dernier hommage au pompier mort dans l'incendie
-
Attentat de Sydney: l'Australie va racheter des armes en circulation
-
Attentat de Bondi: le gouvernement lance un programme de rachats d'armes
-
L'accord UE-Mercosur reporté en janvier, von der Leyen confiante
-
"Promesse tenue": l'UE débloque 90 milliards d'euros pour l'Ukraine
-
Agriculture: les départs en vacances menacés par les colères paysannes
-
Jour J pour la publication du dossier Epstein par le gouvernement Trump
-
La justice se prononce sur la suspension de Shein en France
-
Russie: Poutine attendu pour sa conférence annuelle devant la presse et les citoyens
-
Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes
-
Colère agricole dans le Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
-
New York: le nouvel archevêque, favorable aux migrants, célèbre sa première messe
-
La signature de l'accord UE-Mercosur reportée en janvier
-
Trump annonce classer la marijuana comme drogue moins dangereuse
-
Wall Street positivement surprise par l'inflation américaine
-
La signature de l'accord UE-Mercosur reportée à janvier
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés
-
Report en vue pour l'accord UE-Mercosur, sur fond de manifestation à Bruxelles
-
New York: le pape remplace l'influent cardinal Dolan par un évêque sensible aux questions migratoires
-
RATP: Emmanuel Macron choisit Xavier Piechaczyk (RTE) pour succéder à Jean Castex
-
La Cour suprême autrichienne ordonne à Meta de livrer à Max Schrems toutes ses données personnelles
-
La Bourse de Paris en hausse, entre BCE et inflation
-
Biathlon: au Grand-Bornand, une 2e place au goût de victoire pour Jeanmonnot
-
Lula dit qu'il mettra son veto à la loi qui réduirait la peine de prison de Bolsonaro
-
Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu
-
Fluorure de sodium: la France plaide pour un étiquetage UE plus protecteur pour l'usage professionnel
-
Réacteurs nucléaires EPR2: nouveau surcoût pour le "chantier du siècle"
-
Face à l'"incertitude aggravée" la BCE temporise sur son cap monétaire
-
Perpétuité pour l'anesthésiste Péchier, "le criminel du siècle"
-
"Propagande", "barbouzes": devant les députés, Patrick Cohen accuse les médias Bolloré
-
Les agriculteurs tonnent contre l'accord avec le Mercosur, échauffourées devant le Parlement européen
-
Les agriculteurs tonnent contre le Mercosur, échauffourées devant le Parlement européen
-
Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement
-
New York : le pape remplace l'influent cardinal Dolan
-
Ski: Marco Odermatt signe à Val Gardena sa 50e victoire en Coupe du monde
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sous pression
-
Israël interdit l'accès à Gaza à 14 ONG et durcit le contrôle sur l'action humanitaire
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés, selon des sources syndicales
-
Iran: le pouvoir a lâché du lest sur le voile, mais la répression n'est jamais loin
-
La BCE laisse ses taux inchangés pour la quatrième fois d'affilée
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro, au contraire de la Banque d'Angleterre
-
Régis Ravanas (RMC BFM) quitte CMA Media, qui se réorganise
-
Pour le Nobel de physique 2025, l'ordinateur quantique n'en est qu'à ses balbutiements
-
30 euros la fiche de police sur Snapchat: une policière parisienne et son compagnon arrêtés
-
Audiovisuel public: Thomas Legrand et Patrick Cohen vont s'expliquer face aux députés
-
Bruxelles capitale de la colère agricole, l'accord Mercosur dans le viseur
Présidentielle: Macron et Le Pen préparent un débat crucial
Priorité au débat. Les deux finalistes de l'élection présidentielle se concentrent mardi sur la préparation de leur duel télévisé du lendemain, un rendez-vous crucial que Marine Le Pen avait complètement raté il y a cinq ans face à un Emmanuel Macron qui a cette fois un bilan à défendre.
A cinq jours du second tour, les sondages donnent toujours le président-candidat vainqueur dans une fourchette allant de 53 à 56%, soit une dizaine de points de moins qu'en 2017 (66%). Les deux candidats doivent élargir leur base électorale, notamment à gauche, tout en allant chercher les indécis et ceux tentés par l'abstention.
Marine Le Pen "a l’expérience maintenant, elle a beaucoup travaillé, elle maîtrise les sujets, ce n’est pas une question de peur, c’est une question de concentration", a estimé le vice-président du RN et maire de Perpignan Louis Aliot sur France 2.
Il y a cinq ans, la candidate d'extrême droite était arrivée mal préparée et fatiguée au débat de l'entre-deux-tours après avoir multiplié les déplacements. Changement de stratégie en 2022: aucun événement ne figure mardi à son agenda. Elle prépare chez elle, dans son bureau, ce passage obligé de la présidentielle depuis 1974.
- "Incarner la fonction" -
Elle doit montrer qu’elle est "à la fois crédible, qu'elle sait rassembler, mais surtout qu'elle incarne la fonction, ce que n'a pas réussi à faire M. Macron", a affirmé Louis Aliot, espérant que le débat soit "solennel, sérieux, argument contre argument" sans "agressivité générale". La candidate RN oeuvre à lisser son image tout en gardant un programme radical, notamment sur l'immigration.
S'il semble vouloir dédramatiser l'événement, Emmanuel Macron "se prépare sérieusement parce que c'est un débat important" et cela va permettre de "rentrer dans le détail des propositions", a précisé sur CNews Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement et soutien d'Emmanuel Macron.
D'autant plus que "le programme de Mme Le Pen est extrêmement difficile à suivre, ça change tous les jours", a renchéri le Premier ministre Jean Castex sur France Inter, après notamment les importantes évolutions ces derniers jours des positions de la candidate RN sur l'interdiction du voile islamique dans l'espace public.
Contrairement à 2017, le président sortant devra cette fois défendre le bilan d'un quinquennat marqué par la crise des "gilets jaunes" et la pandémie du Covid-19 face aux attaques de sa rivale qui dénonce "une forme de profond mépris à l'égard des Français" et a fait de la défense du pouvoir d'achat le thème principal de sa campagne.
- "Pire toujours possible" -
Mais de son côté "Marine Le Pen n’a jamais rien géré, jamais rien gouverné. (...), le pire est toujours possible et (...) la politique de Mme Le Pen, car les Le Pen restent Le Pen, serait dramatique pour notre pays", a affirmé Jean Castex.
Le duel mercredi à 21H00 est d'autant plus attendu que le président sortant n'a participé à aucun débat avant le premier tour, le RN l'accusant de "fuir" la discussion. Le chef de l'Etat a répondu qu'aucun de ses prédécesseurs en fonction ne s'était prêté à l'exercice.
Dans cette dernière ligne droite, les deux candidats s'efforcent aussi de séduire les partisans de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième au premier tour avec près de 22% des voix, et qui a appelé aussitôt à ne pas accorder "une seule voix" à la candidate d'extrême droite.
Il doit s'exprimer sur BFMTV mardi en fin d'après-midi, après la consultation réalisée auprès de ses soutiens en vue du second tour, où le vote blanc ou nul est arrivé en tête avec 37,65% devant le vote Macron (33,4%) et l'abstention (29%), le soutien à Mme Le Pen n'ayant pas été proposé.
Pour le politologue Brice Teinturier, "le scénario le plus probable, c'est une victoire d'Emmanuel Macron (...) dans une zone autour de 54/56%".
Et "il faut trois conditions pour avoir un scénario extraordinairement serré ou une victoire de Marine Le Pen", a-t-il avancé sur France Inter.
"Il faut que les abstentionnistes du premier tour votent davantage pour Marine Le Pen que pour Emmanuel Macron", puis que les électeurs de Jean-Luc Mélenchon "votent autant pour Marine Le Pen que pour Emmanuel Macron", résume-t-il.
Dernière condition pour un second tour serré, voire une surprise, selon Brice Teinturier : que Marine Le Pen parvienne à conserver une plus grande part de ses électeurs du premier tour que ce qu'Emmanuel Macron ne conserverait des voix s'étant portées sur lui le 10 avril.
"Si vous combinez ces trois variables, vous pouvez avoir quelque chose de beaucoup plus serré" et "la victoire de Marine Le Pen, on ne peut pas l'exclure, a priori", a conclu le directeur d'Ipsos.
bur-arz-cpy/cs/dch
S.Jackson--AT