-
Budget: la loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Nicki Minaj, diva du rap devenue pasionaria MAGA
-
Le gouvernement Trump suspend tous les grands projets d'éolien en mer aux Etats-Unis
-
Poupées sexuelles: un site britannique signalé à la justice
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous surveillance
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Adge sous surveillance
-
Quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Sachets de nicotine: le Conseil d'Etat suspend un décret d'interdiction devant entrer en vigueur en avril
-
Envoyé spécial américain au Groenland : l'UE "solidaire" du Danemark
-
Bronchiolite: avantage au Beyfortus face à son concurrent Abrysvo, selon une étude
-
Le département de l'Hérault placé en vigilance rouge pour les crues
-
Au moins quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne, selon un média d'Etat
-
La Chine cible des produits laitiers européens, vive réaction de l'UE
-
A Jérusalem-Est, des Palestiniens démunis face aux bulldozers israéliens
-
Bangladesh: des journalistes protestent contre les attaques à l'encontre de deux journaux par des émeutiers
-
Climat: un tribunal suisse accepte de juger un litige opposant une île indonésienne au cimentier Holcim
-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
-
Envoyé spécial américain au Groenland: le Danemark, "indigné", convoque l'ambassadeur américain
-
Les services en ligne de La Poste "inaccessibles" à la suite d'une attaque informatique
-
ArcelorMittal à Fos, un redémarrage entre deux eaux
-
Grand Frais veut recruter plus de 3.500 personnes en France d'ici fin 2026
-
Crise USA-Venezuela: le pétrole, au cœur du bras de fer entre Trump et Maduro
-
Electricité: le gouvernement anticipe une "stabilité" des factures pour la plupart des ménages en 2026 et 2027
-
Neige, pluies, crues: cinq départements du Sud en vigilance orange lundi
-
L'UE juge "injustifiées" les taxes de Pékin sur certains produits laitiers européens
-
Budget: Lecornu consulte une nouvelle fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
La mobilisation agricole faiblit mais pas de "trêve" à l'approche de Noël
-
Conflit frontalier : des discussions Thaïlande-Cambodge mercredi
-
Streptocoque A: les infections toujours plus fréquentes qu'avant le Covid mais "semblent moins sévères"
-
A Coxyde, dans l'effervescence "brueghelienne" des cyclo-cross
-
Cinq choses à attendre en 2026
-
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
-
La Bourse de Paris en repli, dans une séance sans catalyseur
-
"On est tous tombés amoureux!" Aux Etats-Unis, la Wembamania à tout âge
-
Italie: amende de près de 100 millions d'euros à Apple pour abus de position dominante
-
La Chine impose des droits antisubventions sur des produits laitiers de l'UE
-
Le Cap frappé par une crise du logement, Airbnb aimante le ressentiment
-
Les résurrections de personnalités disparues via l'IA amusent et agacent
-
Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s'étaient entrainés en Australie
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
-
NBA: 47 points pour Jalen Brunson qui offre la victoire aux Knicks
-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
A l'heure du laitier, un face-à-face qui s'annonce tendu entre Macron et les agriculteurs
Un comité d'accueil d'agriculteurs campe devant le Salon de l'agriculture avant la visite samedi d'Emmanuel Macron en terrain miné, tant la colère se cristallise désormais sur sa personne après la bourde élyséenne autour de l'invitation des Soulèvements de la Terre, collectif écologiste honni de nombreux exploitants.
Le chef de l'Etat viendra bien inaugurer le Salon de l'agriculture comme les présidents le font d'habitude depuis Jacques Chirac, "mais pas comme tous les ans", a prévenu vendredi soir le patron du syndicat agricole majoritaire FNSEA Arnaud Rousseau. Sous-entendu, ce ne sera pas une promenade de santé à l'abri des huées et des manifestations de défiance.
Le chef de l'Etat prévoit de rencontrer les responsables de "tous les syndicats agricoles avant l'ouverture officielle" puis "d'aller au contact de tous ceux qui veulent échanger comme je le fais chaque année", selon son message sur X.
Arnaud Rousseau a prévenu le président "qu'avant de défiler et faire des photos, il fallait d'abord annoncer aux paysans ce qu'ils attendaient et qu'ils réclamaient depuis des semaines", lors d'un discours devant ses troupes de la FNSEA et du syndicat allié Jeunes agriculteurs (JA) dans la soirée devant les portes du salon, porte de Versailles à Paris.
Les manifestants ont copieusement sifflé le nom du président. Sous une pancarte "Manu Tchao!", Romain Garnier explique: "Si ça ne bouge pas, il faut qu'il parte. Avec ce qu'il nous a donné pour l'instant, c'est tchao."
"Franchement", lâche un cadre de la FNSEA, "on ne maîtrise rien. Ils sont chauds bouillants".
Arnaud Rousseau et son homologue Véronique Le Floc'h, présidente de la Coordination rurale, 2e syndicat agricole français, ont tout de même accepté de voir le président - "s'il peut rentrer", a ajouté Mme Le Floc'h.
- "Bras d'honneur" -
La crise, qui couvait depuis l'automne, a explosé à partir du 18 janvier, menant à deux semaines de blocages d'autoroutes, finalement levés le 1er février. Gabriel Attal a fait plusieurs salves d'annonces sur des dizaines de sujets: pesticides, normes, simplifications administratives, aides aux éleveurs ou aux viticulteurs, contrôles dans les grandes surfaces contre la fraude sur l'origine française des produits, nouvelle loi consacrant l'agriculture comme un intérêt fondamental de la nation...
Les ONG environnementales dénoncent un recul écologique, notamment sur les pesticides dont l'usage ne sera plus mesuré comme auparavant, mais leur discours contre l'agriculture intensive, tout comme celui du syndicat altermondialiste Confédération paysanne, est peu audible face aux protestations existentielles des agriculteurs.
Ceux-ci ont accepté de débloquer les routes car ils apprécient que leurs revendications commencent à être prises en compte par l'exécutif. Mais ils continuent d'exiger des actes rapides et concrets pour améliorer leurs revenus, et répondre à leur demande de dignité.
Les adhérents des syndicats majoritaires, surtout dans les grandes cultures céréalières, ont surtout été furieux d'apprendre que l'Elysée voulait les faire débattre samedi, parmi d'autres ONG, avec le collectif radical des Soulèvements de la Terre, qui s'était illustré en mars 2023 lors d'une journée d'affrontements autour d'un chantier de réservoir artificiel d'eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et que le gouvernement a échoué à dissoudre.
"Le président, il nous a fait un énorme bras d'honneur hier alors, ce qu'on attend maintenant c'est qu'il annonce des choses", a expliqué vendredi Vincent Bouvrain, agriculteur en Seine-et-Marne, dans la manifestation parisienne de la FNSEA.
L'idée d'un grand débat, sur le modèle de ceux organisés au moment de la crise des "gilets jaunes", a donc tourné court, conduisant à son annulation vendredi soir. Reste à savoir combien de temps Emmanuel Macron ira "au contact" des participants au Salon.
E.Hall--AT