-
Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement
-
New York : le pape remplace l'influent cardinal Dolan
-
Ski: Marco Odermatt signe à Val Gardena sa 50e victoire en Coupe du monde
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sous pression
-
Israël interdit l'accès à Gaza à 14 ONG et durcit le contrôle sur l'action humanitaire
-
Prisma Media prévoit un plan de départ jusqu'à 240 personnes, un tiers des salariés, selon des sources syndicales
-
Iran: le pouvoir a lâché du lest sur le voile, mais la répression n'est jamais loin
-
La BCE laisse ses taux inchangés pour la quatrième fois d'affilée
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro, au contraire de la Banque d'Angleterre
-
Régis Ravanas (RMC BFM) quitte CMA Media, qui se réorganise
-
Pour le Nobel de physique 2025, l'ordinateur quantique n'en est qu'à ses balbutiements
-
30 euros la fiche de police sur Snapchat: une policière parisienne et son compagnon arrêtés
-
Audiovisuel public: Thomas Legrand et Patrick Cohen vont s'expliquer face aux députés
-
Bruxelles capitale de la colère agricole, l'accord Mercosur dans le viseur
-
Thaïlande-Cambodge: les combats continuent, la Chine tente une médiation
-
La justice impose le gel de suppressions de postes de Thales dans le spatial
-
CAN-2025: des stars cahin-caha
-
Soudan: plus de 1.000 morts dans une attaque des paramilitaires contre un camp de réfugiés en avril (ONU)
-
BP poursuit sa révolution interne avec une nouvelle directrice générale
-
La reine de Thaïlande médaillée d'or en voile aux Jeux d'Asie du Sud-Est
-
Aide à l'Ukraine: les dirigeants de l'UE sommés de trouver une solution
-
BCE: Noël sans baisse de taux en zone euro
-
Au Turkménistan, une difficile bataille contre le sable
-
Sierra Leone: le drame sans fin des avortements clandestins face à une dépénalisation bloquée
-
Plus de 1,7 million d'élèves soumis à une forte "pression pesticide", selon un baromètre
-
Décès de Peter Arnett, vétéran du journalisme américain du Vietnam à l'Irak
-
Double évasion de Dijon: fin de cavale pour le détenu encore recherché
-
L'anesthésiste Péchier condamné à la perpétuité pour 30 empoisonnements
-
La Bourse de Paris attentiste avant la BCE et l'inflation américaine
-
Le ministre des Transports appelle les agriculteurs à ne pas empêcher la circulation pendant Noël
-
Le séjour discret des assaillants de Sydney dans un hôtel du sud des Philippines
-
Ski: à Val Gardena et Alta Badia, Odermatt sous le signe du 50
-
NBA: les Grizzlies griffent les Wolves, Giddey en triple-double pour Chicago
-
Le Venezuela dit poursuivre ses opérations pétrolières malgré le blocus américain
-
Attentat de Sydney: l'Australie enterre une victime de 10 ans et promet de sévir contre l'extrémisme
-
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
-
Japon: le gouvernement poursuivi pour son inaction face au changement climatique
-
Brésil: le Congrès approuve une loi pour réduire la peine de Bolsonaro
-
Ligue des champions féminine: le Barça donne la leçon au PFC, qui verra les barrages
-
Ligue des Champions : direction les quarts de finale pour Lyon
-
Trump promet aux Américains que "le meilleur reste à venir"
-
Wall Street termine en baisse, minée par le secteur de l'IA
-
Amazon sort la bande-annonce de son documentaire sur Melania Trump
-
Coupe intercontinentale: Le sextuplé pour le Paris SG face à Flamengo
-
La grippe grimpe, la poussée de fièvre guette les hôpitaux pendant les congés de Noël
-
Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula
-
La justice impose le gel du plan de suppression de postes de Thales dans le spatial
-
Guadeloupe: 16.000 véhicules en circulation toujours équipés d'airbags Takata
-
Brésil: nouvelle étape franchie au Sénat vers une réduction de peine pour Bolsonaro
-
Les Oscars quitteront ABC pour une diffusion en exclusivité sur YouTube à partir de 2029
A bord des "trains de la colère", "l'exaspération" des usagers de lignes SNCF "dégradées"
"On en a ras-le-POLT", ont scandé mardi dans la gare de Limoges une centaine d'usagers du train Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), dont beaucoup ont grimpé dans le convoi à destination de Paris pour dire leur "exaspération" face à l'état "dégradé" de cette ligne et de celle reliant Paris à Clermont-Ferrand.
Dénonçant "40 ans d'inaction" sur ces deux lignes oubliées, des centaines d'élus et usagers "montent à la capitale" pour demander des investissements au ministère des Transports, qui doit les recevoir à Paris. Entre 500 et 800 manifestants, y compris des cheminots, sont attendus par les organisateurs à l'arrivée des convois à la gare d'Austerlitz.
"L'exaspération est à son comble", estiment des associations organisatrices des deux "trains de la colère" transportant les manifestants depuis Cahors et Clermont vers Paris, pour lesquelles 2023 et 2024 ont été des "années de cauchemar avec les retards et les pannes de plus en plus fréquentes et trop longues à résorber".
"Tous unis pour une desserte ferroviaire dynamique respectueuse des usagers et de nos territoires", pouvait-on lire sur une banderole déployée tôt le matin par les premiers manifestants du Lot, avant de prendre le train à la gare de Cahors, a constaté l'AFP.
"Je suis venu défendre la ligne historique Paris-Toulouse", déclare Francesco Testa, conseiller municipal de Cahors, avant d'ajouter: "Comme on a affaire à des malentendants, on se déplace pour être plus près de leurs oreilles."
Pour ce trajet de plus de 11 heures aller-retour dans la même journée, il a prévu de quoi se sustenter: "Du jambon, du pain et du vin de Cahors".
Avant de monter à bord, Monique Codet, 84 ans, qui a fait le trajet "Montauban-Cahors pendant 14 ans", confie qu'elle aimerait que les nouvelles générations aient les mêmes conditions de transport qu'elle a connues: "Il n'y avait pas de retard. Je me souviens d'une seule panne".
- "Des rames hors d'âge" -
Au passage du train à Limoges, où des manifestants mécontents s'étaient rassemblés dans le hall de la gare, le maire de la ville (LR) Emile Roger Lombertie a estimé "plus facile aujourd'hui pour un étudiant d'aller faire ses études à Bruxelles, à Berlin, à Copenhague ou ailleurs, que d'aller entre Limoges et Clermont-Ferrand".
Dans le train, à chaque arrêt, chacun guette le nombre de personnes mobilisées qui montent dans le train. "J’espère qu’on ne va pas arriver en retard, mais ce serait symbolique", lâche un habitué de la ligne.
A Clermont-Ferrand, environ 130 personnes ont pris le train, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Les choses se sont aggravées depuis 40 ans avec des rames hors d'âge et un temps de trajet qui a augmenté de 40 minutes", explique Patrick Wolff, président de l'association Objectif capitales qui pointe la "faiblesse de la protection des voies" et réclame un objectif de "moins de trois heures" pour rejoindre Paris contre 3h15 actuellement.
Jean-Philippe Ollier, responsable du projet de réhabilitation du parc Cataroux de Michelin, à Clermont, "vient défendre la capacité de pouvoir aller à Paris de manière fiable. Le parc Cataroux, c'est 400.000 visiteurs et énormément d'entreprises qui vont s'installer et travailler avec l'écosystème parisien", souligne-t-il.
En janvier, à cause d'une panne de locomotive, des passagers sont arrivés avec près de douze heures de retard à Paris.
Le ministre des Transports Philippe Tabarot a lui-même reconnu vendredi à Clermont "une qualité de service qui n'est pas à la hauteur", annonçant un "geste tarifaire".
- "Axes stratégiques"-
Les lignes POLT (plus de 700 km de voie ferrée) et Clermont-Paris (420 km) transportent respectivement 2,6 et 1,9 millions de voyageurs chaque année dans des trains Intercités.
La SNCF a lancé en 2018 un programme de modernisation de ces lignes, qui restent cependant "encore équipées d'installations techniques hétérogènes et vieillissantes", reconnaît la compagnie, qui prévoit "des investissements sans précédent" de près de trois milliards d'euros d'ici 2027.
"En modernisant ces deux axes stratégiques", la SNCF compte rendre les "trajets plus rapides, plus fiables et plus accessibles".
"Une régénération partielle qui pour nous n'est pas suffisante", dénonce Jean-Noël Boisseleau, vice-président de l'association Urgence Ligne POLT. Pour lui, il faudrait "2,5 à 3 milliards d'euros supplémentaires pour que, vraiment, on reparte pratiquement à neuf".
A.Williams--AT