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Canal de Panama : la Chine accuse les Etats-Unis d'"attaques malveillantes"
Pékin a réagi avec virulence mercredi aux "attaques malveillantes" du secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth, qui avait assuré la veille au Panama que le gouvernement de Donald Trump n'allait "pas permettre" que la Chine "mette en péril" le fonctionnement du canal interocéanique.
"Des hauts représentants américains ont attaqué la Chine de façon malveillante, dénigrant et portant atteinte à la coopération Chine-Panama, et révélant une fois de plus la nature brutale des Etats-Unis", a lancé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian lors d'un point de presse régulier.
Il réagissait au discours prononcé mardi par le chef du Pentagone dans un poste de police situé à l'une des entrées du canal.
"Aujourd'hui, le canal de Panama fait face à de nouvelles menaces. Les Etats-Unis ne permettront pas à la Chine communiste ou à tout autre pays de mettre en péril le fonctionnement ou l'intégrité du canal", a déclaré M. Hegseth.
Les Etats-Unis, qui ont creusé le canal et l'ont ouvert en 1914, en ont cédé le contrôle au Panama en 1999. Mais le président Trump a menacé de le reprendre, sans exclure le recours à la force, au motif qu'il serait en sous-main contrôlé par Pékin.
Une déclaration conjointe américano-panaméenne publiée à la fin de la visite du ministre comporte des divergences entre les versions anglaise et espagnole.
La version en espagnol, diffusée par la présidence panaméenne, souligne que M. Hegseth "a reconnu le leadership et la souveraineté incontestables du Panama sur le canal et ses zones adjacentes". Mais ce passage ne figure pas dans la version en anglais du même communiqué, publiée par le gouvernement américain.
"Je veux être très clair. La Chine n'a pas construit ce canal, elle ne l'exploite pas. Et elle ne se servira pas de ce canal comme d'une arme. Ensemble, avec le Panama, nous assurerons sa sécurité", a déclaré M. Hegseth, qui a rencontré plus tôt dans la journée le président José Raúl Mulino.
- "Chantage" et "spoliation" -
"Des entreprises chinoises continuent de contrôler des infrastructures essentielles dans la zone du canal", a-t-il ajouté. "Cela donne à la Chine la possibilité d'y mener des activités de surveillance. (...) Cela rend le Panama et les Etats-Unis moins sûrs".
"La Chine n'a jamais participé à la gestion ou à l'exploitation du canal de Panama et ne s'est jamais ingérée dans les affaires de cette voie d'eau", a réagi l'ambassade de Chine au Panama dans un communiqué, exhortant les Etats-Unis à cesser leur "chantage" et leur "spoliation" envers le petit pays d'Amérique centrale.
Les Etats-Unis et la Chine sont les deux principaux utilisateurs du canal, par lequel transitent 5% du commerce maritime mondial.
Le contentieux porte sur l'exploitation par le géant hongkongais CK Hutchison de deux ports du canal de Panama, Balboa (côté Pacifique) et Cristobal (côté Atlantique).
CK Hutchison a récemment conclu un accord de principe sur la vente des deux ports qu'il contrôle à un consortium américain. Mais une enquête du régulateur du marché chinois en cours n'a pas permis de sceller la transaction.
- "Nouvelles routes de la soie" -
Quelques heures avant l'arrivée du ministre américain, les autorités panaméennes ont dévoilé les conclusions d'un audit affirmant que CK Hutchison avait violé le contrat de concession attribué en 1997 à sa filiale Panama Ports Company, et renouvelé pour 25 ans en 2021.
Selon des analystes, ce rapport pourrait servir de prétexte au Panama pour retirer plus facilement la concession à CK Hutchison afin de plaire à Washington.
Le voyage de M. Hegseth fait suite à celui, en février, du secrétaire d'Etat Marco Rubio, qui avait alors appelé le Panama à réduire la présence de la Chine dans le pays.
M. Mulino avait annoncé à cette occasion qu'il ne renouvellerait pas l'accord commercial et économique connu sous le nom de "Nouvelles routes de la soie", le projet phare du président chinois Xi Jinping, signé en 2017 par le Panama.
Pete Hegseth a applaudi mardi cette décision du président panaméen. "C'est un reflet de la façon dont son gouvernement comprend bien la menace posée par la Chine", a-t-il assuré.
A l'appel de syndicats et d'organisations de gauche, environ 200 personnes ont manifesté dans le centre-ville de Panama contre la visite du ministre, brûlant un drapeau américain et brandissant des pancartes hostiles à Donald Trump.
D.Johnson--AT