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Cent jours de Milei: thérapie choc, social en souffrance, détermination intacte
Avec son style frontal et malgré la résistance du Parlement, il tronçonne des pans entiers de l'Etat avec un coût social patent: 100 jours après son arrivée au pouvoir, le président argentin Javier Milei ne démord pas de sa "révolution" ultralibérale.
"Pas de demi-mesures!", "Déficit zéro non négociable": les balises du président "anarcho-capitaliste", hyperactif sur les réseaux sociaux, n'ont pas varié depuis son investiture le 10 décembre. Un premier bilan suggère des "ombres et lumières", quelque part entre des indicateurs en regain et un tribut social qui s'accroît.
"Tronçonneuse" à plein régime
La "motosierra" (tronçonneuse) que brandissait le candidat Milei tourne à fond pour désosser "l'Etat ennemi" et son "orgie de dépense publique", coupables selon lui de déficits budgétaires structurels et d'une inflation chronique.
Nombre de ministères réduit de moitié (à neuf), 50.000 emplois publics supprimés, chantiers publics gelés, aides au cinéma, à la science taries, ou encore audit sévère des programmes sociaux et des médias publics.
"Il y a une remise en ordre" des comptes, convient l'économiste indépendante Marina dal Poggetto. "La stabilisation fonctionne, même mieux qu'on imaginait, mais il y a des doutes sur la gouvernabilité" à terme.
"Ils disaient que je n'allais pas tenir 15 jours, pas un mois. On est là depuis trois mois", sourit Javier Milei.
Social en tension
L'autre pan de la thérapie de choc, la dévaluation de 54% du peso, la libération des prix, la fin des subventions aux transports, à l'énergie, mord sans répit sur le pouvoir d'achat. Celui-ci s'est effondré de 18% en deux mois, sa pire chute en 21 ans. Et la consommation et l'activité économique s'anémient.
La pauvreté, selon un observatoire privé, atteindrait désormais 57%, (contre 41% il y cinq mois). Entre autres hausses insoutenables, celle des médicaments.
"Les gens sont bien conscients qu'on passe un moment très difficile, mais ils commencent à voir la sortie, la lumière au bout du tunnel", insiste Milei, s'appuyant sur des sondages où dans l'ensemble il ne décroche pas (près de 50% d'image positive).
"Le bilan qu'on peut tirer est d'ombres et lumières", estime pour l'AFP Carlos Malamud, du think tank Real Insituto Elcano. "Le chemin est compliqué, les prochains mois seront intenses et mouvementés".
"Caste" récalcitrante
S'il clame des résultats chiffrés, M. Milei concède des revers sur sa révolution dérégulatrice, se heurtant à un Parlement fragmenté, et au mieux ambivalent sur l'ampleur des réformes.
Par deux fois, le Parlement --où son petit parti libertarien n'est que la 3e force-, a retoqué des projets ambitieux (plus de 300 dispositions) de dérégulation, touchant maints aspects de la vie publique et privée: une "Loi-omnibus", puis un "Méga-décret", visé en outre par des recours en justice contestant sa constitutionnalité.
Le "Lion" (image de lui-même qu'il invoque fréquemment) découvre la réalité de la démocratie parlementaire: bâtir des majorités, des consensus. Milei "est +un président de minorité+, sans majorité parlementaire, sans gouverneurs (alliés), sans maires: une rareté dans le système politique", analyse le politologue Federico Zapata.
"On a un président qui intimide, effraie, menace", estimait récemment Martin Lousteau, dirigeant d'opposition modérée, déplorant un style frontal peu propice aux compromis.
"Un gladiateur ne se rend jamais", a commenté le président argentin sur ses revers parlementaires, signe selon lui d'une "caste" rétive au changement.
"Le ciel" avant le monde
Javier Milei a intrigué, ou stupéfié, au Forum économique de Davos en janvier, son premier voyage de président à l'extérieur, avec un long discours sur "l'Occident en danger" face au socialisme.
Et malgré ses accolades médiatisées avec Donald Trump -qu'il admire- ou le pape François -avec lequel il s'est réconcilié- l'étranger n'a guère constitué une priorité des premiers mois de M. Milei.
Exception faite d'Israël, où le président argentin a longuement séjourné: il ne manque pas une occasion d'afficher sa proximité spirituelle avec l'Etat hébreu et un judaïsme qu'il étudie en privé.
Il "se sent investi d'une mission divine": mener l'Argentine "à la philosophie de +Dieu+, qui est le libéralisme, et l'extraire de la philosophie de Satan, qui est le socialisme", diagnostique Diego Giacomini, un économiste jadis co-auteur et intime de Javier Milei, qui pressent une "polarisation violente" à venir.
R.Lee--AT