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Litige frontalier: le Venezuela appelle le Guyana à rejeter toute "interférence" extérieure
Le Venezuela a appelé jeudi le Guyana à rejeter toute "interférence" extérieure dans la dispute qui oppose les deux pays à propos de l'Essequibo, territoire riche en pétrole sous administration guyanienne et revendiqué par Caracas.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, et son homologue guyanien Hugh Hilton Todd se sont retrouvés jeudi dans la capitale brésilienne Brasilia pour évoquer ce litige qui depuis fin 2023 a fait craindre un conflit dans la région.
Un sommet en décembre à Saint-Vincent-et-les-Grenadines entre les présidents vénézuélien Nicolas Maduro et guyanien Irfaan Ali avait fait baisser la température, les deux parties écartant tout "recours à la force".
Mais la tension était ensuite de nouveau montée avec l'arrivée d'un bateau de guerre britannique dans les eaux guyaniennes et des exercices militaires organisés par le Venezuela en guise de réplique.
A l'issue de la réunion de jeudi, le ministre vénézuélien a enjoint le Guyana à "rejeter absolument la possibilité que des tierces parties interfèrent ou puissent tirer profit" de ce conflit.
Il a également souligné l'importance de tracer "une feuille de route" pour régler la dispute territoriale par la voie diplomatique, appelant son voisin à "réaffirmer qu'aucune des parties n'en viendra à des menaces ou à invoquer l'usage de la force".
Ce fut "une discussion très franche, très ouverte", a ajouté Yvan Gil.
De son côté, le ministre guyanien a affirmé que son pays reste "engagé à résoudre la controverse (...) d'une manière très pacifique".
Hugh Hilton Todd a cependant réitéré la position de son pays: pour le Guyana, c'est à la Cour internationale de justice de trancher le différend. Or, Caracas ne reconnaît pas la compétence de la CIJ.
La réunion, à laquelle participait le chef de la diplomatie brésilienne Mauro Vieira, a permis aux deux parties d'exprimer "leurs divergences, la principale étant que le Guyana veut une solution via la Cour internationale de justice, que le Venezuela ne reconnaît pas", a résumé à l'AFP une source au ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le Brésil, qui a des frontières communes avec les deux pays, se pose en médiateur de la crise, sous l'impulsion du président Luiz Inacio Lula da Silva.
- "Maintenir le dialogue" -
Le différend de longue date entre Caracas et Georgetown a refait surface après le lancement en septembre 2023 d'appels d'offres pétroliers par le Guyana, puis le référendum organisé en réaction le 3 décembre au Venezuela sur un rattachement de l'Essequibo.
Depuis lors, les deux pays campent sur leurs positions.
D'un côté, Georgetown répète qu'il est souverain sur "l'intégralité" de son territoire et que tout doit passer par la CIJ à La Haye.
Le Guyana argue que la frontière, datant de l'époque coloniale anglaise, a été entérinée en 1899 par une cour d'arbitrage à Paris.
De l'autre, Caracas continue à scander le slogan "Le soleil du Venezuela se lève sur l'Essequibo" et réclame des négociations hors de la CIJ.
Caracas estime que l'accord de Genève signé en 1966 - avant l'indépendance du Guyana - jette les bases d'un règlement négocié qui doit se poursuivre et soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle, comme en 1777 à l'époque de l'empire espagnol.
Territoire de 160.000 km2 riche en pétrole et ressources naturelles, l'Essequibo compte quelque 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du Guyana, et représente les deux tiers de la superficie du pays.
Avant la rencontre de Brasilia, Ivan Rojas, professeur vénézuélien spécialiste des relations internationales, jugeait que ce rendez-vous était surtout destiné à "maintenir ouvert le dialogue". "Rien de plus, rien de moins".
burs-mis/tmo/sba
W.Morales--AT