-
CAN: l'Algérie de Riyad Mahrez au rendez-vous des huitièmes de finale
-
Ukraine: Trump assure que Zelensky et Poutine sont "sérieux" sur le plan de paix
-
Guinée: élection présidentielle calme, le chef de la junte grand favori
-
Les Bleus du blanc: après un week-end sans relief, place à 2026, année des Jeux
-
Ski: 5 sur 5 pour la reine Shiffrin, encore imbattable en slalom à Semmering
-
Tennis: Kyrgios gagne la "Bataille des sexes" contre Sabalenka
-
Top 14: Pau s'assure un 10e succès face à Montpellier
-
Trump s'entretient avec Poutine avant un tête-à-tête capital avec Zelensky
-
Les étudiants serbes comptent leurs soutiens pour des élections anticipées
-
Dans la torpeur hivernale de Saint-Tropez, hommages simples et sincères à "BB"
-
Italie: l'AC Milan domine Vérone avec un doublé de Nkunku
-
Zelensky rencontre Trump, en quête d'un accord pour un nouveau plan de paix
-
Sur le chemin de La Madrague à Saint-Tropez, hommages simples et sincères à "BB"
-
Trêve Thaïlande-Cambodge: les déplacés commencent à rentrer
-
A Gaza, les abris de fortune de nouveau inondés par de fortes pluies
-
Le Suisse Daniel Brélaz, premier parlementaire écologiste élu au monde, est mort
-
Les Guinéens votent dans le calme pour la présidentielle, le chef de la junte favori
-
Turquie: le simit, vedette des rues et marqueur de la flambée des prix
-
La Centrafrique aux urnes, Touadéra sur la voie d'un troisième mandat
-
Brigitte Bardot en cinq rôles
-
Brigitte Bardot, une longue proximité avec l'extrême droite
-
Brigitte Bardot, la passionaria des animaux
-
Les Birmans ont voté pour des élections contestées
-
Et B.B. créa le style
-
Voile: Comanche remporte la Sydney-Hobart pour la 5e fois
-
Brigitte Bardot, portrait d'une affranchie
-
La fin d'un mythe: Brigitte Bardot est décédée
-
Plop ! Au Vietnam, la mode du pickleball rend les riverains fous
-
Cryptomonnaies: quand le pari sur bitcoin se retourne contre des entreprises
-
NBA: retour gagnant d'Antetokounmpo, les Spurs battus malgré "Wemby"
-
En Irak, de l'argile sur les dunes pour combattre les tempêtes de sable
-
Présidentielle en Guinée: début du scrutin, le chef de la junte favori
-
Du charbon à la biomasse, la lente et laborieuse mue de la centrale de Gardanne
-
Birmanie: la leçon de "démocratie" du chef de la junte
-
Centrafrique: Touadéra sur la voie d'un 3e mandat dans un pays toujours fragile
-
Zelensky en Floride pour plaider la cause de l'Ukraine auprès de Trump
-
Le Kosovo vote pour tenter de sortir d'un an de blocage politique
-
Présidentielle en Guinée: le chef de la junte vers un sacre dans les urnes
-
Les Ivoiriens ont voté aux législatives, faible participation
-
Birmanie: les élections de la junte débutent après cinq ans de guerre civile
-
CAN-2025: le Nigeria en huitièmes après sa victoire sur la Tunisie
-
Top 14: pas de cadeaux pour les visiteurs lors du "boxing day" du rugby
-
Zelensky soutenu par les Européens et le Canada avant sa rencontre avec Trump
-
Législatives en Côte d'Ivoire: fermeture des bureaux de vote après une journée de faible affluence à Abidjan
-
Angleterre: Arsenal reste sur le trône, Villa renverse Chelsea qui dévisse
-
Zelensky au Canada avant sa rencontre avec Trump, la Russie bombarde Kiev
-
Yémen: la coalition menée par Ryad met en garde les séparatistes
-
Les frappes américaines au Nigeria ont visé des jihadistes de l'EI et du Lakurawa
-
Des "échauffourées maîtrisées" pendant les législatives en Côte d’Ivoire
-
Livrets d'épargne: les contrôles automatiques anti-doublon repoussés à 2027
Les agriculteurs attendent les annonces du gouvernement, les blocages menacent Paris
Les agriculteurs laissent de nouveau éclater leur colère jeudi, allant pour certains jusqu'à menacer de bloquer Paris, pour sommer le gouvernement de répondre sans délai à leur détresse.
Gabriel Attal, après avoir réuni les ministres de l'Agriculture, de la Transition écologique et de l'Economie, doit faire de premières annonces vendredi.
Le temps presse d'autant plus pour le gouvernement que les "syndicats risquent d'être débordés si l'attente est trop longue", ont alerté les services de renseignement dans une note consultée par l'AFP, soulignant que "les risques de troubles à l'ordre public sont réels".
Des viticulteurs ont ainsi forcé jeudi matin les portails de deux entrepôts de la grande distribution près de Béziers (Hérault), après avoir incendié des palettes dans la cour d'un grand négociant de vin, a constaté un correspondant de l'AFP. "Maintenant c'est du pain ou ça sera du plomb", proclamait une pancarte dans ce cortège de quelque 80 tracteurs ou remorques à Villeneuve-les-Béziers.
Les agriculteurs ont organisé 77 points de blocage jeudi un peu partout en France, selon un décompte du syndicat majoritaire FNSEA. Et les sections d'Ile-de-France de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) ont appelé leurs adhérents à se rassembler vendredi "sur les grands axes autour de la capitale".
Signe que la base est moteur dans cette mobilisation depuis une semaine, les organisations nationales ne se sont pour l'instant pas jointes à cet appel à bloquer l'Ile-de-France.
"La balle est dans la camp du gouvernement", à qui il revient "de faire qu'on évite une paralysie du pays", a estimé Arnaud Gaillot, le président des JA.
La FNSEA et les JA ont présenté mercredi soir au Premier ministre une liste de 140 revendications, allant du versement immédiat d'aides à l'allègement de contraintes environnementales.
- "Rien n'est négociable" -
"Pour l'instant, rien n'est négociable", a assuré Arnaud Gaillot. La FNSEA et les JA consulteront le "terrain" pour voir si la réponse du gouvernement, attendue vendredi, est "acceptable".
A Rennes, où une centaine de tracteurs et plusieurs centaines de personnes sont venus de toute la Bretagne à l'appel du syndicat Coordination rurale, sa présidente Véronique Le Floc'h a regretté ne pas avoir reçu de "mesures concrètes" après une réunion à la préfecture de Bretagne.
"On fait vivre tout le monde autour de nous, et nous, il nous reste quoi?", a-t-elle déploré. "Année après année on voit l'érosion, non pas de nos sols, mais de la ferme France."
Les manifestants y avaient été rejoints par quelques dizaines de marins-pêcheurs, eux aussi remontés contre les normes européennes et les charges financières croissantes.
"On en a ras le bol car on ne vit plus de notre métier", a résumé peu avant le départ Nathalie Possémé, présidente de la Coordination rurale du Morbihan et éleveuse de poules bio. "Si on veut des aliments de qualité, il faut le payer", a-t-elle insisté.
Près de Lille, sous l'échangeur de Seclin (A1), les agriculteurs qui bloquent depuis le milieu de journée cet axe majeur entre Paris et la Belgique avec des dizaines de tracteurs, s'organisent pour passer la nuit.
"Peut-être que ça va s'arrêter ce week-end mais ça va reprendre la semaine prochaine, on est parti sur du long terme", affirme Quentin Destombes, président des JA du Nord Pas-de-Calais. "On attend des actes. Ce qu'on demande, on le demande déjà depuis un ou deux ans et les réponses doivent venir autant de Bruxelles que de Paris".
- Camions étrangers vidés -
Symptôme du rejet des paysans français vis-à-vis d'une concurrence étrangère qu'ils jugent souvent déloyale, des manifestants ont arrêté et vidé "des camions étrangers, la plupart espagnols, marocains ou bulgares" sur la N7 à hauteur de Montélimar, a indiqué à l'AFP Sandrine Roussin, présidente du syndicat FDSEA de la Drôme. "Des tomates, poivrons et avocats" ont été notamment déversés sur la route.
"Ras-le-bol général", "exaspération", "l'agriculture va mal", "pessimisme": partie du sud-ouest la semaine dernière, la fronde des agriculteurs a pris de l'ampleur avec l'appel de la Confédération paysanne, troisième syndicat d'agriculteurs et classé à gauche, à la mobilisation. En plus de la FNSEA et de la Coordination rurale, à qui elle s'oppose pourtant sur de nombreux sujets.
Déplorant pêle-même des revenus insuffisants, des normes environnementales étouffantes et une concurrence internationale déloyale, les agriculteurs de tous bords témoignent d'un malaise sur leur avenir.
"Plus ils laisseront s'enkyster les choses, plus le risque (de possibles débordements) existera", a observé M. Gaillot.
burs-jum/ico/ide
Th.Gonzalez--AT