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Elections en Indonésie: quand les femmes veulent s'attaquer au "club des hommes"
Les élections présidentielle et législatives de février en Indonésie seront une fois encore dominées par les hommes, mais pour la candidate Lingga Permesti, beaucoup plus de femmes pourraient s'impliquer dans la vie politique du vaste archipel.
A 37 ans, elle fait partie des candidates qui se présentent pour la première fois, sur une scène politique longtemps monopolisée par des élites pérennisant un système patriarcal.
Près de 205 millions d'Indonésiens sont appelés aux urnes le 14 février pour la présidentielle et les législatives. Et si plus de la moitié des électeurs sont des femmes, selon la commission électorale, peu d'entre elles les représenteront.
"Nous avons beaucoup de femmes politiques très impliquées et compétentes, mais nombreux sont ceux qui considèrent encore les femmes comme faibles et manquant de leadership", déplore Mme Permesti, qui se présente à Klaten, sur l'île de Java.
Indépendante depuis 1945, avec pour premier président Sukarno, l'Indonésie a vu sa fille Megawati Sukarnoputri, devenir en 2001 la première et jusqu'à ce jour la seule femme à présider la 3e démocratie au monde, mais sans avoir été élue.
Elle était alors la 5e femme dans le monde à diriger un pays à population en majorité musulmane, rejoignant un club restreint comptant parmi ses membres la pionnière Benazir Bhutto au Pakistan.
Des femmes ont déjà hérité de portefeuilles ministériels importants en Indonésie, le parlement est actuellement présidé par une femme, et la proportion de femmes parmi les parlementaires a atteint 20%, contre moins de 10% en 1999.
Pour cette élection, les 18 partis en lice qui se disputent 580 sièges de députés doivent respecter un quota de 30% de femmes sur leurs listes.
Malgré ces progrès, la compétition politique reste fortement influencée par les hommes, la représentation féminine n'étant pas prise au sérieux, selon les experts.
"Au cours d'une de mes campagnes, un chef de district a expliqué que j'étais juste là pour aider mon parti à atteindre le quota de représentation", explique la candidate à l'AFP.
- "Société patriarcale" -
Lors des deux premiers débats présidentiels télévisés, les trois candidats en lice, le ministre de la Défense Prabowo Subianto et les anciens gouverneurs de Java central, Ganjar Pranowo, et de Jakarta, Anies Baswedan, n'ont pas évoqué une seule fois les questions liées aux femmes.
Un seul parti a atteint le quota de candidates féminines dans les 84 circonscriptions électorales du pays, selon une coalition qui documente la représentation féminine dans les élections.
La commission électorale a également, dans certains cas, autorisé moins de candidatures féminines que requis, déplore Titi Anggraini, spécialiste des élections à l'Université d'Indonésie à Jakarta.
"2024 marque un déclin dans l'affirmation de la représentation des femmes, signe de régression du pays dans la mise en oeuvre des droits politiques", analyse-t-elle.
La "société patriarcale" indonésienne est issue d'attitudes bien ancrées, introduites au cours des décennies de l'ère coloniale néerlandaise, puis renforcées sous le régime autocratique de Suharto, analyse de son côté l'anthropologue de l'Université d'Indonésie, Irwan Martua Hidayana.
Pourtant, "si nous nous penchons sur l'histoire, certaines études montrent que l'Indonésie était marquée par une relation égalitaire entre hommes et femmes avant que le colonialisme ne modifie cela", ajoute-t-il.
- Pour un "meilleur accueil" -
Si Mme Permesti assure qu'elle a bénéficié de nombreuses possibilités de perfectionner ses compétences au sein du Parti de la justice et de la prospérité (PKS), un parti d'obédience islamique, elle affirme que tous les partis ne sont pas "prêts à donner de tels espaces aux femmes".
Anindya Shabrina, 28 ans, candidate travailliste à Surabaya, confie avoir rejeté la proposition d'un grand parti indonésien en raison de l'attitude condescendante des élus envers leurs homologues féminines.
Elle espère désormais que "tous les partis seront plus accueillants pour les femmes en politique".
Certaines électrices jugent que leur place dans la politique indonésienne laisse encore beaucoup à désirer, aucune femme n'ayant jamais accédé à la présidence ou à la vice-présidence dans une élection au suffrage direct.
"Il faut faire plus", exhorte Mme Permesti, espérant avoir en 2029 "une femme candidate à la présidence ou à la vice-présidence".
Ch.Campbell--AT