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L'Afghanistan s'inquiète de l'absence de neige
L'Afghanistan, pays montagneux habitué aux très rudes hivers, n'a quasiment pas vu la neige tomber à la mi-janvier, nouveau signe du très fort impact du réchauffement climatique sur ce pays d'Asie centrale.
Le niveau exceptionnellement faible des précipitations dans ce pays essentiellement agricole a poussé les cultivateurs à retarder les semailles.
"En janvier, les années précédentes on avait beaucoup de pluie et de neige", explique à l'AFP Rohullah Amin, un responsable du NEPA, l'Agence nationale de la protection de l'environnement. Mais "là on n'en a pas assez, ou pas du tout. (...) Nous sommes très inquiets, de sérieuses sécheresses peuvent rendre la vie des gens plus difficile (...) et affecter l'économie".
Des membres de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont survolé il y a quelques jours le pays, de la province du Helmand (sud) jusqu'à Kaboul.
"Sur les montagnes il n'y a pas de neige du tout", a déclaré à l'AFP Robert Kluijver, porte-parole de la FAO. "C'est très grave".
"C'est dans le Sud-Ouest que les paysans sont le plus affectés par la sécheresse, puis le Sud. Le Nord connaît une semi-sécheresse", précise M. Amin.
Dans les provinces de Ghazni et de Paktika (centre-est), seuls quelques centimètres de neige sont tombés récemment. La province montagneuse du Badakshan (nord-est) vient de recevoir ses premiers flocons.
- "Sols trop secs" -
Kaboul n'a pas encore vu la neige, qui a un mois et demi de retard.
Dans l'ouest du massif de l'Hindou Kouch, le col de Salang (3.800 mètres) était à peine enneigé il y a quelques jours, a constaté une journaliste de l'AFP - une aberration mi-janvier.
En décembre dernier, des "Namaz-e Istisqa", des prières pour la pluie, ont été organisées dans les campagnes par des religieux aux quatre coins du pays, dans les provinces de Herat (ouest), Balkh (nord), Kandahar (sud) et du Panshir (centre).
En attendant neige ou pluie, de nombreux fermiers n'ont pas semé comme prévu en octobre ou novembre.
"On n'a toujours pas semé. Si ça continue, on va être paralysés", déplore Nazeer Ahmad, un paysan de 25 ans interrogé par l'AFP à Herat, dans le district de Karukh. "Tout le monde attend les précipitations (mais) s'il ne pleut pas dans les 10 ou 15 jours, on ne pourra pas semer le blé parce que les sols seront trop secs".
Mais les météorologistes afghans ne prévoient pas de précipitations dans les deux prochaines semaines.
"Si l'Emirat islamique (d'Afghanistan) ne s'occupe pas des cultivateurs, on sera forcé d'émigrer vers d'autres pays, comme l'Iran, faute de revenus", s'inquiète le jeune fermier.
- "C'est mal parti" -
Pour le porte-parole de la FAO, "c'est seulement à la mi-février qu'on pourra dire si les récoltes sont perdues ou pas". "Pour l'instant on peut juste dire que c'est mal parti", estime M. Kluijver.
Il s'agit essentiellement de blé, qui représente 66% des rations caloriques des Afghans.
"En général, la récolte de blé d'hiver se fait en avril et mai, et plus ils attendent, plus les rendements seront faibles", prévient-il. Mais "s'il commence à neiger début février, on pourra avoir des récoltes, avec moins de rendement, mais tout de même une activité agricole".
Les experts avaient prévu l'arrivée de la neige en décembre. "Les températures élevées et le manque de précipitations sont clairement un effet des changements climatiques", ajoute M. Kluijver, pour qui "il est clair que l'Afghanistan est l'un des pays les plus touchés" de la planète.
C'est le déficit de neige, plutôt que de pluie, qui est préoccupant pour ce pays qui vit sa troisième année de sécheresse. Car la neige reste sur les sols plus longtemps et alimente les eaux souterraines.
En hiver, normalement, "on devrait pouvoir récupérér les manteaux de neige (des montagnes) pour utiliser l'eau en début d'été, dans l'agriculture notamment", dit de son côté M. Amin.
Quant à la pluie, elle tombe surtout au printemps.
Mais l'Afghanistan reçoit moins de pluies et "quand il y en a, ce sont des trombes d'eau qui emportent la couche fertile du sol et provoquent des dégâts", selon le porte-parole de la FAO.
F.Wilson--AT