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Immigration: le gouvernement nie toute crise malgré les divisions et le malaise
Droite dans ses bottes, Elisabeth Borne a nié mercredi toute crise au sein de la majorité macroniste malgré le profond malaise et les divisions générés par l'adoption au Parlement d'une loi controversée sur l'immigration, avec les voix du Rassemblement national qui se dit idéologiquement vainqueur de la séquence.
"Il n'y a pas de crise dans la majorité", a assuré la Première ministre sur France Inter au lendemain de l'adoption du texte, soutenu à la dernière minute par l'extrême droite et dont une partie de la majorité s'est détournée.
Après 18 mois de revirements et rebondissements, le Parlement a approuvé définitivement mardi cette loi. Cette victoire parlementaire pour Emmanuel Macron, qui s'exprimera mercredi soir dans l'émission C à Vous sur France 5, ouvre en même temps une profonde fracture au sein de sa majorité.
Face aux critiques virulentes de la gauche, des associations et d'une partie de sa majorité sur ce texte marqué à droite, Elisabeth Borne, "profondément humaniste", a assuré avoir "veillé à ce que ce texte respecte nos valeurs".
Elle a dit avoir "le sentiment du devoir accompli" après l'adoption de "mesures utiles, efficaces, attendues par nos concitoyens".
Elle a dit ne "pas tenir compte" des voix du RN puisque le texte, voté à l'Assemblée nationale par 349 voix contre 186, aurait pu être adopté sans les 88 voix du RN qui "a fait le coucou".
- Mesures inconstitutionnelles -
Elisabeth Borne s'est montrée évasive sur la question de la démission du ministre de la Santé Aurélien Rousseau, l'un des tenants de l'aile gauche de la majorité. Selon une source ministérielle, il lui a fait parvenir mardi une lettre demandant à être déchargé de ses fonctions. Emmanuel Macron "n'a pas reçu la démission" du ministre, a-t-elle évacué.
Mais M. Rousseau était absent du Conseil des ministres mercredi matin.
Quelques heures avant le vote, plusieurs ministres défavorables au texte avaient mis leur démission dans la balance avant de se réunir avec d'autres tenants de ce même courant. Parmi eux, le ministre des Transports Clément Beaune, ceux du Logement Patrice Vergriete ou de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau.
Plusieurs figures de la majorité ne cachaient pas mercredi matin leur gêne, accentuée par le ralliement de Marine Le Pen à ce texte qui a pour but de faciliter les expulsions de migrants illégaux et rendre moins attractif pour les étrangers le système de protection sociale français.
Le président de la commission des Lois Sacha Houlié, qui a voté contre le texte, a dit sur RTL avoir "un peu la gueule de bois" car cette loi immigration n'est "pas le projet" de la majorité et comprend "une trentaine de mesures" inconstitutionnelles.
Elisabeth Borne a reconnu que des mesures de la loi étaient probablement contraire à la Constitution et que le texte "serait amené à évoluer". Elle n'a pas non plus exclu de "revenir" sur certaines dispositions comme les aides personnalisées au logement, qui ont cristallisé les derniers débats.
- "Remettre d'aplomb" -
Elle a aussi assuré que l'Aide médicale d'Etat (AME) pour les étrangers sans papiers ne serait "pas supprimée", après s'être engagée pourtant auprès de la droite à mener une réforme à compter de début 2024.
"Il est absolument nécessaire de remettre d'aplomb la majorité, ses idées, et le gouvernement", a jugé sur France 2 le patron du MoDem François Bayrou, qui semblait extrêmement mal à l'aise.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a admis qu'elle "n'aurait pas rédigé 100% du texte" qu'elle a voté mardi et que "la majorité vivait un moment plutôt douloureux". Elle est "très perplexe" sur cette loi et la question des prestations sociales la "gênent énormément".
Le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, à la manoeuvre depuis plusieurs semaines pour faire pencher le texte à droite, s'est montré prudent sur les suites que l'exécutif entend donner à ce vote. Il a dit avoir des "doutes" sur la détermination du chef de l'Etat à appliquer la loi.
La majorité relative ne "tient en réalité que lorsqu'il y avait des petites mesures" mais "quand il faut des mesures fortes, tout ça se déglingue. (...) Le macronisme débouche sur l'impuissance et sur l'immobilisme", a-t-il dit sur Europe 1/Cnews.
A gauche, le patron du Parti socialiste Olivier Faure a demandé que le texte ne soit pas promulgué, tandis que Cyrielle Chatelain, cheffe de file des députés écologistes, a jugé sur X qu'Elisabeth Borne "n'assumait pas la loi qu'elle a forgée". Elle "fuit ses responsabilités" et "refuse de regarder les impacts désastreux sur des dizaines de milliers de vies".
O.Gutierrez--AT