-
Foot: Gasset, enfant de La Paillade et figure du foot français, est décédé
-
Les prix de l'essence au plus bas depuis plus de trois ans, selon des données ministérielles
-
Wall Street manque de vigueur après Noël
-
Le Nigeria évoque d'autres frappes dans le cadre d'opérations "conjointes" avec les États-Unis
-
Grippe: "il est encore temps de se faire vacciner" redit la ministre de la Santé
-
Ski: duel Odermatt-Kriechmayr en super-G, Shiffrin pour passer la cinquième en slalom
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobart s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
Michelin restitue "volontairement" 4,3 millions d'euros à l'Etat
-
Nématode du pin: jusqu'à 4.000 euros de dédommagement de l'Etat par arbre contaminé et abattu
-
Vaccination, prescription: les missions du métier d'infirmière étendues
-
Frappes américaines au Nigeria : Lagos a fourni des renseignements à Washington en amont
-
Les missions d'une infirmière étendues, selon un décret
-
Colère agricole: levée du barrage sur l'A63 près de Bordeaux
-
Le Mondial-2026 se prépare aux chaleurs extrêmes, un risque pour joueurs et fans
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak coupable d'abus de pouvoir et de blanchiment
-
Grèce: la fermeture des centrales au lignite provoque chômage et exode
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak jugé coupable d'abus de pouvoir
-
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025, une première (étude)
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobert s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
NBA: Wembanyama et les Spurs gâchent le Noël d'OKC, Jokic exceptionnel
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict
-
A Shanghai, les seniors font valser la solitude dans les dancings rétro
-
Scandale de corruption en Malaisie: l'ex-Premier ministre Razak attend son verdict
-
Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026
-
Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l'Etat islamique au Nigeria
-
Enregistrements de conversations de Thomas Legrand: une enquête ouverte, nouvelle plainte du journaliste
-
Noël: le pape et Charles III appellent à la fin des conflits dans le monde
-
Les alertes aux inondations se poursuivent en Californie pour Noël
-
Négociations sur l'Ukraine: Zelensky dit s'être entretenu avec les émissaires américains Witkoff et Kushner
-
Israël: émotion aux funérailles du Français tué dans l'attaque de Sydney
-
Dans son discours de Noël, Charles III en appelle à la "compassion" et la "réconciliation"
-
Cadeaux de Noël : près de 900.000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France
-
Thomas Legrand porte plainte après la divulgation d'une conversation privée avec l'ex-patronne de France Inter
-
Somalie: Premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Au Pakistan, un Noël toujours hanté par le souvenir d'un attentat meurtrier
-
"Notre vie renouvelée": un office de Noël ravive l'espoir des fidèles à Sumatra ravagée par les intempéries
-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
-
Des blocages d'agriculteurs toujours en place dans le Sud-Ouest
-
Noël: le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres
-
Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil
-
Somalie: Mogadiscio tient ses premières élections locales en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Un mois après l'incendie de Hong Kong, culpabilité et chagrin pèsent sur les survivants
-
Des appels à la paix attendus pour la première bénédiction de Noël du pape
-
Présidentielle au Honduras: le conservateur Asfura, soutenu par Trump, déclaré vainqueur
-
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
CAN-2025: le Cameroun se rassure avec une victoire inaugurale face au Gabon
-
Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël
Trump, combatif et virulent, se défend au procès civil qui menace son empire immobilier
Donald Trump s'est défendu lundi sous serment en multipliant les invectives contre le juge et la procureure au procès civil à New York qui menace son empire immobilier, le premier d'une longue série pour le milliardaire qui rêve de retourner à la Maison Blanche.
L'ancien président américain, 77 ans, a témoigné dans un climat tendu, parfois électrique, pendant près de quatre heures, après avoir prêté serment, main levée, dans une salle d'audience bondée du palais de justice de Manhattan.
Accusé d'avoir gonflé de manière colossale la valeur de ses actifs immobiliers (comme la Trump Tower à New York) pour séduire les banques, le tempétueux milliardaire s'est défendu pied-à-pied, niant toute fraude et multipliant les invectives plus ou moins virulentes.
Le ton est monté quand il a qualifié la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James, qui a engagé les poursuites, de "petite politicienne", puis le juge Arthur Engoron, avec lequel il entretient des relations exécrables, de "juge très hostile".
"C'est une chasse aux sorcières politique", a aussi dénoncé, comme à son habitude, Donald Trump, se posant en victime d'une prétendue machination judiciaire, digne selon lui de "pays du tiers-monde et de républiques bananières".
- "Meeting politique" -
Tout au long de l'audience, le juge Arthur Engoron a tenté de cadrer les réponses de Donald Trump, assis juste à ses côtés.
"Nous ne sommes pas à un meeting politique", a prévenu le magistrat, qui, depuis l'ouverture du procès, lui a déjà infligé deux amendes, de 5.000 et 10.000 dollars, pour s'en être pris à sa greffière.
Dans cette affaire, la procureure James, une élue démocrate, a intenté un procès civil contre l'état-major de la Trump Organization, accusant les Trump père et fils d'avoir surévalué les actifs du groupe – une myriade de sociétés gérant des gratte-ciel, hôtels et résidences de luxes ou golfs dans le monde entier – pour décrocher de meilleurs prêts bancaires et des conditions d'assurance plus favorables.
Dans la salle d'audience solennelle du tribunal, Donald Trump, costume bleu marine, chemise et cravate assorties, se fait virulent, mais il argumente aussi, bras croisés.
Volubile, il discute de la valeur des bijoux de son empire, comme son opulente résidence Mar-a-Lago en Floride, et assure que les actifs étaient au contraire "sous-évalués" et que les banques ont fait de bonnes affaires en lui prêtant "beaucoup d'argent".
"Il n'y a pas de victimes, les banques ont fait beaucoup d'argent", a-t-il assuré.
- La "marque Trump" -
Homme d'affaires milliardaire avant d'entrer en politique et de bouleverser les institutions américaines, il a mis en avant la valeur de la "marque Trump".
"Je suis devenu président (des Etats-Unis) grâce à ma marque", a-t-il lancé.
C'est la première fois depuis plus de 100 ans qu'un ancien président est appelé à témoigner pour sa défense lors d'un procès, depuis Theodore Roosevelt dans les années 1910.
Contrairement aux quatre autres affaires pénales dans lesquelles il est inculpé, Donald Trump ne risque pas de peine de prison lors de ce procès civil, mais il joue gros et l'affaire est mal engagée.
Avant même son ouverture, le juge a estimé que le parquet général de l'Etat de New York présentait "des preuves concluantes qu'entre 2014 et 2021, les prévenus ont surévalué les actifs" du groupe de "812 millions (à) 2,2 milliards de dollars" selon les années, dans les chiffres inscrits sur les états financiers annuels de Donald Trump.
En conséquence de "fraudes répétées", il a ordonné la liquidation des sociétés gérant ces actifs, comme la Trump Tower sur la 5e Avenue de New York ou le gratte-ciel de style néo-gothique et bientôt centenaire du 40 Wall Street.
En d'autres termes, si la décision, pour l'instant suspendue en appel, était appliquée, le milliardaire républicain perdrait le contrôle d'une partie de son empire immobilier, lui qui s'était lancé en politique sur son image de bâtisseur à succès.
- Père et fils -
L'ancien président des Etats-Unis succède comme témoin à ses deux fils adultes Donald Jr et Eric, vice-présidents exécutifs de la Trump Organization, poursuivis eux aussi, et auditionnés la semaine dernière.
La fraude ayant déjà été établie, le procès porte notamment sur le montant de l'amende. La procureure générale Letitia James réclame 250 millions de dollars et des interdictions de diriger des entreprises pour le milliardaire républicain et ses enfants.
Ce procès n'est qu'une des premières épreuves judiciaires qui attendent Donald Trump. Il doit notamment comparaître à partir de mars 2024 devant la justice fédérale à Washington pour ses tentatives présumées d'inverser le résultat de l'élection de 2020.
A.Taylor--AT