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La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
La Russie a annoncé jeudi avoir fait une "proposition" à la France concernant l'affaire du chercheur français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour "espionnage".
La Russie a arrêté plusieurs ressortissants occidentaux pour divers motifs depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022 et a procédé à des échanges de prisonniers avec les Etats-Unis.
Cette annonce surprise intervient alors que Paris et Moscou, dont les relations sont au plus bas, ont récemment manifesté publiquement leur intérêt à un contact direct entre les présidents Vladimir Poutine et Emmanuel Macron.
"Il y a eu des contacts appropriés entre notre partie et les Français. En effet, une proposition a été faite aux Français concernant Vinatier", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son point de presse quotidien auquel participait l'AFP.
"La balle est dans le camp de la France maintenant", a-t-il ajouté, en affirmant ne "pas pouvoir fournir de détails" car "c'est un domaine très sensible".
Contacté par l'AFP, le ministère français des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire.
- Solution "positive" -
Interrogé par un journaliste français sur ce sujet vendredi dernier lors de sa conférence de presse annuelle, le président Vladimir Poutine avait affirmé "ne rien savoir" de l'affaire de Laurent Vinatier et en entendre parler pour la première fois.
"Je vous promets que je vais me renseigner. Et s'il y a la moindre chance de résoudre cette question de manière positive, si la loi russe le permet, nous ferons tout notre possible", a-t-il alors assuré.
Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 par un tribunal russe à trois ans de prison pour ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger", alors qu'il collectait des "informations militaires" pouvant être "utilisées contre la sécurité" de la Russie.
L'intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l'ignorance.
En août, il avait comparu devant un tribunal russe pour des accusations d'"espionnage" qui, si elles étaient confirmées, risqueraient d'alourdir considérablement sa peine.
L'enquête a été prolongée et il pourrait faire l'objet d'un nouveau procès pour espionnage fin février 2026, selon son avocat français.
Laurent Vinatier avait déclaré en août ne s'attendre "à rien de bien, à rien de positif" après avoir appris ces nouvelles accusations.
Ses parents avaient assuré à l'AFP que leur fils était un "prisonnier politique", un "pion" utilisé par les Russes pour "faire pression".
Ce chercheur de 49 ans, spécialiste de l'espace post-soviétique, était employé par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s'agissant de l'Ukraine.
- "Utile" de parler -
Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays traversent une période de tensions.
Les relations entre Paris et Moscou ont été glaciales ces dernières années, la France accusant la Russie d'actes de déstabilisation et de désinformation sur son territoire, tandis que Paris se voit reprocher par Moscou son soutien militaire à l'Ukraine ou encore de censurer les médias russes.
Fin novembre, trois personnes ont par ailleurs été mises en examen et écrouées à Paris dans le cadre d'une double affaire d'ingérence et d'espionnage économique au profit de Moscou.
La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a cependant jugé qu'il allait "redevenir utile" pour les Européens de parler à Vladimir Poutine, plutôt que de laisser seuls les Etats-Unis -- qui s'imposent en médiateur principal dans le règlement du conflit ukrainien -- à la manoeuvre dans les négociations.
Dmitri Peskov a réagi aussitôt en disant que Vladimir Poutine était "prêt au dialogue" avec son homologue français.
Ch.Campbell--AT