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Australie: vers un échec du référendum sur les droits des Aborigènes, selon les premiers comptages
Un référendum historique en Australie sur les droits des Aborigènes se dirigeait vers une victoire du "non", selon les premiers comptages samedi, après une campagne qui a creusé les divisions raciales dans le pays-continent.
Près de 18 millions d'Australiens devaient voter pour dire s'ils acceptent ou non de reconnaître dans la Constitution les Aborigènes comme les premiers habitants de l’île-continent et de leur donner une "voix" spécifique.
Le projet prévoit de créer un conseil consultatif - surnommé "La Voix" - auprès du Parlement et du gouvernement qui pourra émettre des avis sur les lois et les politiques publiques qui affectent les populations autochtones, Aborigènes et insulaires du détroit de Torres, qui représentent 984.000 personnes, soit 3,8% de la population australienne.
A l'issue du comptage de près d'un cinquième des 8.253 bureaux de vote, le "non" était en tête avec 58% devant le "oui" avec 42%.
D’abord largement majoritaire, le camp favorable au changement de la Constitution de 1901 n’a cessé de perdre du terrain ces derniers mois, en raison notamment de la campagne menée par l'opposition conservatrice, dirigée par l'ancien ministre de la Défense Peter Dutton.
Pour le camp conservateur, la réforme constitue un bricolage constitutionnel et créerait des divisions au sein de la société, en créant une distinction de citoyenneté.
La campagne a entraîné une avalanche de commentaires racistes sur les médias en ligne.
De fausses informations ont aussi circulé, dont certaines affirment que les titres de propriété pourraient être remis en cause ou que des réparations devraient être versées si la réforme passait.
Pour les partisans de "La Voix", cette réforme contribuerait à panser les plaies encore vives d'un passé de colonisation et de répression raciale.
Aujourd'hui, plus de 200 ans après la colonisation britannique, les Australiens autochtones, dont les ancêtres vivent sur le continent depuis au moins 60.000 ans, ont les mêmes droits que les autres citoyens, mais ils souffrent toujours de fortes inégalités.
- "Jour de la honte" -
Partisane du "oui", Karen Wyatt, 59 ans, s'efforce de "rester positive" malgré une défaite qui lui semble inévitable, déclare-t-elle à l'AFP.
Si "La Voix" est rejetée, ce serait "un jour de honte pour l'Australie", estime-t-elle. "Je pense que cela en dit long sur la trajectoire de ce pays".
Dee Duchesne, 60 ans, qui a fait campagne pour le "non", explique vouloir "éviter qu'une couche supplémentaire de bureaucratie ne s'ajoute à notre Constitution".
Elle confie avoir été traitée de raciste alors qu'elle distribuait des tracts près d'un bureau de vote de Sydney. "Je ne le suis pas", affirme-t-elle.
Gary Dreyer, 66 ans, déplore l'aspect "conflictuel" du débat. "Nous ne sommes pas racistes parce que nous avons voté +non+, affirme-t-il. Nous disons juste que ce n'est pas la bonne manière, que ce n'est pas le bon mécanisme pour les aider".
Millie Ingram, une Aborigène de 83 ans disait encore "espérer mais n'être pas confiante" que le vote "oui" puisse l'emporter.
"Je crois que les bons Australiens n'ont pas encore été entendus, c'est ce sur quoi je compte", a-t-elle indiqué à l'AFP à Redfern, une banlieue de Sydney.
Le Premier ministre de centre-gauche, Anthony Albanese, a lancé samedi un appel ému aux électeurs à réparer une erreur historique.
"Cette semaine, alors que le monde est en proie à tant de haine, les Australiens ont l'occasion de faire preuve de bienveillance", a déclaré celui qui s'est fortement mobilisé depuis un an en faveur du "oui". "Il s'agit du respect des indigènes australiens. Il s'agit de la façon dont nous nous voyons en tant que nation, mais aussi de la façon dont le monde nous voit".
Une victoire du "oui" signifierait, selon lui, "la disparition d'un fardeau pour chacun d'entre nous". "De mon vivant, les indigènes australiens n'ont pas été pris en compte. Aujourd'hui, ils demandent à être entendus. Ce n'est pas trop demander".
Le vote est obligatoire pour les 17,5 millions d'électeurs australiens.
Afin d'être adoptée, la réforme doit recueillir non seulement une majorité de vote au niveau national, mais aussi dans au moins quatre des six Etats du pays.
W.Moreno--AT