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Netanyahu s'engage à "détruire" le Hamas, une otage libérée avec ses deux enfants
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est engagé mercredi à "détruire" le mouvement palestinien Hamas, responsable de l'attaque la plus meurtrière dans l'histoire de l'Etat d'Israël.
Au 5e jour de la guerre entre les deux ennemis qui a déjà fait des milliers de morts, le Hamas a annoncé dans un communiqué avoir libéré "une Israélienne et ses deux enfants". Une vidéo, diffusée dans la foulée, montre une femme en chemise bleue avec deux enfants et trois combattants armés s'éloigner d'une zone barbelée.
Les combattants du Hamas, au premier jour de leur offensive le 7 octobre notamment contre des localités du sud d'Israël, ont enlevé environ 150 Israéliens, étrangers et binationaux, parmi lesquels des femmes, enfants ou vieillards, selon les autorités israéliennes.
L'attaque surprise d'une ampleur sans précédent a été lancée à partir de Gaza par terre et par air, en plein Shabbat, le jour de repos hebdomadaire juif.
L'armée a fait état de 1.200 morts en Israël, la plupart des civils. Dans la bande de Gaza, au moins 1.055 personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées dans les raids aériens destructeurs israéliens menés en représailles, selon les autorités locales.
Israël a également mobilisé 300.000 réservistes et déployé des dizaines de milliers de soldats autour de la bande de Gaza, suscitant les craintes d'un assaut terrestre sur le territoire palestinien.
"Le Hamas c'est Daech (le groupe jihadiste Etat islamique, ndlr) et nous allons l'écraser et le détruire comme le monde a détruit Daech", a averti M. Netanyahu après avoir qualifié l'attaque de "sauvagerie jamais vue depuis la Shoah".
"Tout membre du Hamas est un homme mort", a-t-il lancé lors d'une première allocution solennelle commune avec les membres de son cabinet de guerre.
"Nous allons effacer le Hamas de la terre", a renchéri le ministre de la Défense, Yoav Gallant.
- Blinken en Israël jeudi -
Cette annonce est intervenue à la veille de l'arrivée jeudi en Israël du secrétaire d'Etat Antony Blinken pour une visite de solidarité et alors que les Etats-Unis ont dit être prêts "si nécessaire" à déployer un second porte-avions à des fins de dissuasion.
L'attaque du Hamas a provoqué la sidération en Israël où au moins ont été tués en quatre jours selon l'armée et où se multiplient les récits glaçants de témoins et de rescapés. L'inquiétude grandit par ailleurs sur le sort des personnes enlevées par le Hamas.
Parmi ces otages figurent des jeunes capturés pendant un festival de musique, où des combattants palestiniens ont fait irruption samedi, tuant 270 personnes d'après les autorités.
Les militants ont "massacré les gens de sang-froid", a déclaré Moti Bukjin, un bénévole qui récupère les corps, affirmant que de nombreuses victimes avaient été tuées d'une balle dans la tête à bout portant.
Pris de court par l'attaque du Hamas, son ennemi juré, Israël a riposté en pilonnant sans relâche Gaza,
- Hôpitaux débordés à Gaza -
Israël y a coupé les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture. La seule centrale électrique du territoire est à l'arrêt faute de carburant et ses hôpitaux, qui manquent de matériel, sont débordés.
Plus de 263.000 personnes ont été déplacées par les frappes. La Maison Blanche a annoncé que les Etats-Unis travaillaient "activement" avec Israël et l'Egypte pour permettre à des civils de quitter Gaza.
Les bombardements ont touché des dizaines d'immeubles, des usines, des mosquées et des magasins, d'après le Hamas. Des femmes, leurs enfants dans les bras, fuyaient entre les décombres, dans des rues dévastées.
Selon l'armée israélienne, les frappes ont visé 2.687 cibles à Gaza depuis samedi.
"C'est comme une apocalypse ou un tremblement de terre (...) Ils (les Israéliens) sont venus pour détruire, comme si ces gens ne méritaient pas de vivre. Comme s'ils n'étaient pas des humains", a affirmé au milieu des ruines un habitant du quartier de Karama à Gaza, qui n’a pas voulu donner son nom.
Les avions de combat ont bombardé une université islamique liée au Hamas. Des ambulances ont été touchées, provoquant la mort de quatre membres du Croissant-Rouge palestinien, selon la Croix-Rouge.
D'après l'ONU, 11 de ses employés et 30 élèves des écoles gérées par l'une de ses agences ont été tués à Gaza depuis samedi.
En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, six Palestiniens ont été tués, quatre dans une attaque de colons israéliens et deux par des soldats, selon l'Autorité palestinienne. Vingt-neuf Palestiniens ont été tués en Cisjordanie dans les violences liées au conflit entre Israël et le Hamas.
- Tension à la frontière Nord -
A la frontière de Gaza, Israël poursuit sa mobilisation avec le déploiement de chars et de véhicules militaires.
L'armée, qui a repris le contrôle d'une dizaine de localités dans la zone frontalière attaquée samedi, a affirmé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas qui s'y étaient infiltrés.
Des corps d'Israéliens, "tués dans les localités que le Hamas a infiltrées et où ils ont commis leurs massacres", ont également été découverts, a affirmé un porte-parole militaire, Jonathan Conricus.
Mercredi, l'armée israélienne a frappé une nouvelle fois le sud du Liban, en riposte à des tirs de roquettes du Hezbollah, un allié du Hamas.
- Négociations liées aux otages -
Samedi à l'aube, après avoir franchi la barrière frontalière qu'Israël considérait imprenable, des centaines de combattants du Hamas se sont engouffrés depuis Gaza dans des localités du Sud, allant de maison en maison, abattant des habitants ou les enlevant, selon les témoignages.
Selon une source officielle turque, le président Recep Tayyip Erdogan a lancé un processus de négociations avec le Hamas en vue d'obtenir la libération des otages après que le mouvement palestinien a menacé de les exécuter.
Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" pour "mettre fin aux crimes de l'occupation", en référence à l'occupation depuis 1967 par Israël de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, où se trouve l'Esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l'islam qui abrite la mosquée Al-Aqsa.
Israël avait retiré ses troupes et évacué les colons de Gaza en 2005 après 38 ans d'occupation. Mais il a gardé le contrôle de l'espace aérien et des eaux territoriales, et celui du passage des biens et personnes entre Israël et l'enclave.
Les Occidentaux ont apporté leur soutien à Israël, le président russe Vladimir Poutine a appelé à des négociations entre Israéliens et Palestiniens et la Ligue arabe a condamné le siège imposé par Israël à Gaza.
burs/tp/ila
A.Ruiz--AT