-
Kosovo et Serbie "ont besoin de normaliser" leur relation, affirme le Premier ministre kosovar
-
Régulation de la tech: l'Europe s'indigne des sanctions américaines
-
CAN-2025: Mahrez et Zidane lancent parfaitement l'Algérie
-
Un an après le pire crash en Corée du Sud, des familles "exigent des réponses"
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la capitale presque à sec
-
L'Hérault sort de la vigilance orange crues, épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
La grippe continue à grimper, le pic probablement imminent
-
L'essayiste Rokhaya Diallo dénonce une caricature jugée "raciste" de Charlie Hebdo
-
Trump s'en prend avec une violence renouvelée aux "late shows" et aux chaînes de télé
-
Wall Street stable avant Noël
-
La sortie du jeu vidéo James Bond "007 First Light" repoussée de deux mois
-
Cyberattaque contre La Poste: la situation s'améliore à la veille de Noël
-
Seul étranger exploitant le pétrole vénézuélien, Chevron échappe au bras de fer Washington-Caracas
-
L'Algérie adopte une loi criminalisant la colonisation française
-
Brésil: première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération à Noël
-
Dans un Venezuela sous menace américaine, s'évader pour contrer l'angoisse
-
La Bourse de Paris termine sans changement, atone avant Noël
-
Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza
-
Aux Etats-Unis, l'angoisse des Afghans après le meurtre d'une militaire
-
Avec l'euro, la crainte de la vie chère dans les campagnes bulgares déshéritées
-
A Damas, les chrétiens célèbrent Noël sous haute sécurité
-
Prisonniers en Ukraine, deux soldats nord-coréens rêvent d'une "nouvelle vie" au Sud
-
Russie: deux policiers tués par un engin explosif à Moscou
-
Brandt: un industriel propose de sauver 150 emplois sur le site d'Orléans
-
Jamais sans mes vaches? Comment faire un Salon de l'agriculture en pleine crise sanitaire
-
Sanction américaine: Macron et la classe politique derrière Breton, sauf au RN divisé
-
Régulation de la tech: Washington sanctionne des Européens, l'Europe s'alarme
-
Japon: après les attaques d'ours, leur viande s'invite dans des restaurants
-
Thierry Breton, l'ancien commissaire européen devenu paria aux Etats-Unis
-
Brandt: un projet de reprise prévoit de sauver 150 emplois à Orléans
-
Rome impose à Meta des mesures permettant l'arrivée sur WhatsApp d'autres IA
-
L'Hérault encore sous l'eau, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
-
Ukraine: Washington propose un gel du front, les questions territoriales en suspens
-
Mobilisation agricole: jour de réveillon de Noël sur les barrages du Sud-Ouest
-
Le président du Salvador menace de libérer tous les prisonniers de sa méga-prison
-
La Bourse de Paris atone, dans des volumes d'échanges faméliques à la veille de Noël
-
BP accélère sa révolution en cédant une part majoritaire de sa filiale Castrol
-
Coup de pouce de l'UE à la filière du plastique recyclé
-
L'Inde met en orbite son satellite le plus lourd
-
Murree, la brasserie historique du Pakistan, se réjouit d'avoir obtenu une licence d'exportation
-
"Stranger Things" tire sa révérence: 5 choses à savoir sur la série phénomène
-
La cyberattaque contre La Poste perd en intensité à deux jours de Noël
-
Fin de la vigilance rouge crues dans l'Hérault, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
Sanofi annonce l'acquisition du fabricant de vaccins américain Dynavax
-
Régulation de la tech: Washington sanctionne des Européens, dont Thierry Breton
-
Appels à évacuer à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
Caraïbes: les récifs coralliens réduits de moitié depuis 1980, selon un rapport
-
CAN-2025: Côte d'Ivoire, les Eléphants marchent sur des oeufs
-
Aux temples d'Angkor, la "peur" du conflit avec la Thaïlande fait chuter la fréquentation
Face à l'inflation, le gouvernement vante un "effort" fiscal de six milliards pour les ménages
C'est un geste classique, mais particulièrement coûteux pour l'Etat en période de forte inflation: le gouvernement a confirmé mardi que le barème de l'impôt sur le revenu serait rehaussé de 4,8%, une mesure qui évitera à plus de 300.000 salariés d'entrer dans le champ de cet impôt.
"Je vous confirme que nous indexerons le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation, c'est-à-dire de 4,8%", a affirmé le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire sur la chaîne LCI.
C'est "une mesure concrète pour protéger les Français face à l'inflation", s'est félicité sur Twitter (rebaptisé X) le député Renaissance Charles Sitzenstuhl, ancien conseiller du ministre.
Mais contrairement au plafonnement des prix du carburant ou aux mesures anti-inflation des distributeurs sur les produits alimentaires, elle a un coût pour l'Etat, loin d'être négligeable à l'heure où le gouvernement fait la chasse aux économies.
L'indexation représente "quasiment 6 milliards d'euros de manque à gagner pour le budget de l'Etat", a chiffré M. Le Maire.
"C'est un effort très important mais un effort qui va au travail, à tous ceux qui se lèvent le matin, travaillent et nous permettent d'avoir ces résultats économiques", a martelé le ministre, qui doit présenter fin septembre le projet de budget pour 2024.
Face à l'inflation, qui devrait atteindre 4,9% en 2023 selon les prévisions du gouvernement, certaines entreprises ont consenti des augmentations salariales: selon une récente étude du cabinet Deloitte, elles ont atteint en 2023 pas moins de 4,6% pour les ouvriers et employés et 4% pour les cadres.
Mais alors que les Français qui gagnent moins de 10.777 euros par an ne sont pas assujettis à l'impôt sur le revenu, ces hausses de salaires risquaient de faire entrer certains d'entre eux dans le champ de l'impôt, voire d'augmenter le taux d'imposition de ceux qui y étaient déjà assujettis.
En relevant de 4,8% le seuil d'entrée dans l'impôt, le gouvernement évite "de voir 320.000 salariés basculer dans l'impôt sur le revenu", selon Bruno Le Maire.
Si le gouvernement donne un tour politique à l'indexation, en la présentant comme un geste de soutien au pouvoir d'achat, il s'agit d'une mesure prise quasiment systématiquement ces dernières années.
Depuis 1969, le barème a été actualisé chaque année pour tenir compte de l'inflation, sauf en 2012 et en 2013, précise Bercy.
Selon les tranches actuellement en vigueur, les revenus des Français peuvent être taxés à 0% (s'ils sont inférieurs à 10.777 euros annuels), 11% (entre 10.778 et 27.478 euros de revenus annuels), 30% (entre 27.479 et 78.570 euros), 41% (entre 78.571 et 168.994 euros) ou 45% (au-dessus de 168.994 euros).
- "Surprofits" des autoroutes -
Les ménages ne seront pas les seuls à bénéficier de gestes fiscaux.
A défaut de supprimer complètement en 2024 la deuxième moitié de la CVAE, un impôt de production pesant sur les entreprises, M. Le Maire a ainsi confirmé mardi qu'un milliard (sur quatre restants) serait supprimé l'an prochain.
Il a aussi annoncé la suppression de la cotisation minimum de 63 euros à la CVAE qui pèse sur quelque 300.000 entreprises, essentiellement des TPE et PME.
M. Le Maire a par ailleurs insisté sur le fait que "pas un euro" de la suppression progressive de la niche fiscale sur le GNR (gazole non routier) utilisé par les agriculteurs et les industriels des travaux publics "n'irait à l'Etat".
Ces sommes seront réinvesties dans l'accompagnement à "la transformation écologique" pour l'agriculture et à l'achat d'engins électriques notamment pour le BTP.
Il a aussi annoncé un accord avec ces deux secteurs pour "financer ensemble une filière de biocarburant". L'avantage fiscal sera réduit progressivement, a souligné M. Le Maire, de 2,8 centimes par litre chaque année de 2024 à 2030.
"Malgré les signes envoyés mardi aux entreprises et aux ménages, certains acteurs n'échapperont pas aux hausses de taxes en 2024. M. Le Maire a ainsi confirmé sur LCI, sans entrer dans les détails, que le projet de loi de finances comprendrait une "taxation des surprofits" réalisés par les sociétés concessionnaires d'autoroutes comme Vinci ou Eiffage.
K.Hill--AT