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Des délégations russe et chinoise à un défilé en Corée du Nord
La Corée du Nord a organisé vendredi un défilé paramilitaire pour les 75 ans de la proclamation du régime nord-coréen, auquel ont assisté des délégations russe et chinoise, sous les yeux du dirigeant Kim Jong Un, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA.
L'événement était un défilé de "forces paramilitaires", selon KCNA, et non pas de soldats de l'armée régulière comme habituellement.
Il n'a apparemment pas exhibé d'armes interdites, telles que des missiles balistiques intercontinentaux. Des images des médias d'Etat ont montré des brigades paramilitaires en uniforme, certaines sur des tracteurs ou de grands camions rouges, sous l'oeil de M. Kim et sa fille applaudissant et souriant.
La parade du "8 septembre sur la place Kim Il Sung, dans la capitale Pyongyang, a marqué le 75e anniversaire de la fondation de la République populaire démocratique de Corée", a encore expliqué KCNA, utilisant le nom officiel de la Corée du Nord.
M. Kim a rencontré la délégation chinoise dirigée par Liu Guozhong, le vice-Premier ministre du Conseil d'Etat. Il s'agit de la deuxième visite en six semaines de hauts responsables chinois, au moment où Pyongyang assouplit ses contrôles frontaliers anti-Covid.
Les deux parties ont annoncé leur intention de continuer à "intensifier la coordination et la coopération" entre les deux pays, rapporte également KCNA.
Des diplomates russes ont également participé à l'événement, ainsi qu'un ensemble russe de danse et chants militaires venu à Pyongyang pour l'occasion, selon KCNA.
Moscou a renforcé sa présence officielle en Corée du Nord peu avant le défilé, son ambassade à Pyongyang ayant déclaré cette semaine avoir été autorisée à faire venir 20 diplomates et techniciens, la première rotation de personnel de ce type depuis 2019.
Le président russe Vladimir Poutine a envoyé à Kim Jong Un un message célébrant cet anniversaire dans lequel il appelle les deux pays à "développer les liens bilatéraux à tous égards", a indiqué samedi KCNA.
Et selon les médias d'État chinois, le président Xi Jinping "a félicité Kim Jong Un lors d'un appel" à l'occasion de cet anniversaire.
"Pour les Nord-Coréens, c'est une nouvelle confirmation qu'ils peuvent compter sur le soutien de la Chine et une belle confirmation que, depuis la guerre en Ukraine, la Russie n'a pas d'autre choix que de soutenir la Corée du Nord", a déclaré l'analyste Andrei Lankov.
- "Nouvelle guerre froide" ? -
La venue de M. Liu avec une délégation de hauts responsables intervient après la visite en juillet d'un autre représentant de Pékin, Li Hongzhong, un membre du Bureau politique du Parti communiste chinois.
La présence de dignitaires chinois et russes survient également alors que Washington affirme que Kim Jong Un souhaite rencontrer Vladimir Poutine en Russie pour discuter de livraisons d'armes.
Le dirigeant nord-coréen ne quitte que très rarement son pays et ne l'a pas fait depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Des responsables américains ont déclaré au New York Times que M. Kim se rendrait probablement en train blindé à Vladivostok, sur la côte Pacifique de la Russie, pour y rencontrer M. Poutine.
M. Lankov a déclaré à l'AFP qu'une rencontre Kim-Poutine était "probable" car, pour Moscou, "avec un peu de diplomatie, la Corée du Nord peut être utilisée comme un outil pour influencer le comportement des Etats-Unis, de la Corée du Sud" et d'autres pays quant à la guerre en Ukraine.
Les rapprochements entre Moscou et Pyongyang, et notamment d'éventuels exercices navals, constituent un "léger chantage diplomatique" vis à vis de Washington, a-t-il ajouté.
La coopération croissante entre la Chine, la Russie et la Corée du Nord, associée à l'absence de M. Xi au sommet du G20 en Inde, "donne l'impression d'une fissure grandissante dans le paysage géopolitique de l'Asie", a déclaré Leif-Eric Easley, professeur à l'Université Ewha de Séoul.
"La plupart des acteurs de la région souhaitent éviter une nouvelle guerre froide, mais cela semble de plus en plus difficile à mesure que Pékin et Moscou soutiennent Pyongyang", a-t-il estimé.
Il a toutefois ajouté qu'un "important contrat d'armement entre la Russie et la Corée du Nord, en violation de nombreuses sanctions internationales, devrait inquiéter Pékin".
Cette semaine, Pyongyang a dévoilé son premier "sous-marin nucléaire tactique de combat", mais l'armée sud-coréenne a déclaré que l'engin n'était peut-être pas opérationnel.
M.Robinson--AT