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L'année scolaire a démarré pour 12 millions d'élèves
Quelque 12 millions d'élèves ont repris lundi le chemin de l'école, pour une rentrée sous le signe des pénuries persistantes d'enseignants malgré la promesse d'un professeur devant chaque classe, un sujet toutefois éclipsé par le débat sur l'interdiction de l'abaya.
"Je crains des absences de professeurs, et je ne crois pas à la promesse de remplacer chaque prof absent", témoigne Stéphanie Athier, 45 ans, venue accompagner son enfant pour sa rentrée en 6e au collège Jean Moulin de Lyon.
Au total, 6,4 millions d'écoliers, 3,4 millions de collégiens et 2,2 millions de lycéens font leur retour en classe, pour la première rentrée de Gabriel Attal, nommé en juillet ministre de l'Education nationale.
C'est cependant l'interdiction controversée de l'abaya, longue robe traditionnelle couvrant le corps portée par certaines élèves musulmanes, qui a dominé ses annonces pour la rentrée.
"Il y a 513 établissements que nous avons identifiés comme potentiellement concernés par cette question-là à la rentrée scolaire", a indiqué M. Attal lundi sur RTL, affirmant que "des personnels formés sur les questions de laïcité" ont été "positionnés" dans ces établissements.
L'interdiction de l'abaya n'a donné lieu à aucun "incident" en ce jour de rentrée, a assuré de son côté la Première ministre Elisabeth Borne, lors d'un déplacement dans une école élémentaire d'Ille-et-Vilaine.
- "Truc purement politique" -
Les parents, eux, sont divisés quant à cette mesure. "C'est une bonne chose. L'école est laïque", tranche Deborah Aubry, mère d'élèves en 6e et lycée, devant le collège Charles-Rivière d'Olivet, près d'Orléans.
A l'inverse, Zine El Abiddine Fellah, père de deux garçons en 6e et en 3e, estime que l'abaya est "un truc purement politique". "On aurait souhaité qu'il y ait plus d'efforts mis dans des problèmes réels qui dérangent vraiment la scolarité et l'accompagnement de nos enfants, que des problèmes pour plaire, sans doute, à des extrêmes de tous bords", pointe ce Marseillais.
Autre sujet inflammable, celui de l'uniforme: il "mérite d'être testé" dans des établissements "volontaires", selon Gabriel Attal, qui doit préciser "à l'automne" les modalités d'une "expérimentation" à ce sujet.
Deux mois après les émeutes, le gouvernement souhaite incarner une ligne de fermeté en matière éducative, que ce soit sur la laïcité ou les savoirs fondamentaux, sur lesquels M. Attal veut "mettre le paquet".
"On sent un climat qui nous inquiète avec des dérives autoritaires et la volonté de mettre au pas élèves et professeurs", a dénoncé lors d'une conférence de presse Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC FP-FO.
Si les chefs d'établissements ont salué l'interdiction de l'abaya, de nombreux enseignants jugent que ce sujet ne devrait pas cacher les problématiques réelles du terrain.
La rentrée se déroule en effet à nouveau sous tension en raison d'une crise du recrutement des enseignants - un phénomène qui s'est accentué depuis l'an dernier - avec cette année plus de 3.100 postes non pourvus aux concours enseignants.
- "garderie" -
Le président Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi dans le Vaucluse que la promesse d'"un professeur devant chaque classe" à la rentrée serait "tenue". Il compte pour cela notamment sur le "pacte enseignant", qui doit permettre aux professeurs d'effectuer de nouvelles missions, dont des remplacements de courte durée en collège et lycée, en échange de nouvelles rémunérations.
Mais pour Sylvie Lalanne, 53 ans, mère d'un élève de seconde à Bordeaux, "ce sera de la garderie et pas de la pédagogie", si les profs remplaçants ne sont pas formés pour la bonne matière.
A Marseille, Justine, 45 ans, mère d'une fille en 6e et de deux autres enfants plus jeunes s'interroge également sur le niveau des profs remplaçants. "Il faut que ce soient aussi des personnes qualifiées" et "les contractuels sont souvent des personnes qui n'ont pas la formation nécessaire", regrette-t-elle.
"Je ne crois pas à la promesse de remplacement. C'est un effet d'annonce, précisément au moment de la rentrée, lorsque les parents d'élèves expriment cette inquiétude", estime Frédéric Paulet, 47 ans, venu accompagner son enfant pour la rentrée en 6e au collège Jean Moulin de Lyon.
Pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges, lycées), "les premiers retours du terrain font état de postes non pourvus et d'effectifs trop élevés, y compris dans des collèges d'éducation prioritaire". Son syndicat a lancé un appel à témoignages d'enseignants sous le hashtag #LaRentréeEnVrai.
slb-asm-chl-cdc-bur/ab/thm
K.Hill--AT