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La patronne de NatWest emportée par la polémique sur la fermeture des comptes de l'europhobe Nigel Farage
La directrice générale du groupe bancaire britannique NatWest Alison Rose a démissionné "avec effet immédiat" mercredi, après avoir admis la veille une "grave erreur de jugement" en évoquant avec un journaliste les affaires bancaires de l'europhobe Nigel Farage, dont la fermeture des comptes fait polémique au Royaume-Uni.
"Le conseil d'administration et Alison Rose ont convenu, d'un commun accord, qu'elle quitterait ses fonctions de directrice générale du groupe NatWest", a annoncé Howard Davies, président du CA, dans une déclaration transmise à l'AFP.
La banque nomme l'actuel directeur des activités commerciales et institutionnelles Paul Thwaite pour la remplacer pour une période initiale de 12 mois, et lancera "en temps voulu" la procédure pour nommer un successeur permanent, selon le communiqué.
Alison Rose était directrice de l'entreprise depuis 2019 et y avait travaillé pendant plus de 30 ans. Elle comptait parmi les rares femmes à diriger l'une des entreprises du FTSE 100, l'indice phare de la Bourse de Londres.
Dans un communiqué mardi soir, le président de NatWest, Howard Davies, avait pourtant assuré que le conseil d'administration conservait sa "pleine confiance" envers la directrice générale.
Mais Downing Street et le ministère des Finances avaient évoqué plus tard dans la soirée de "sérieuses inquiétudes" sur la position de la patronne de NatWest, et une réunion d'urgence du conseil d'administration a été convoquée tard mardi soir.
- Econduit par "dix" banques -
Selon une source à Downing Street, le Premier ministre Rishi Sunak était "préoccupé par la situation", "Alison Rose a eu raison de démissionner".
Figure de l'extrême droite britannique, Nigel Farage, ancien dirigeant du Parti du Brexit et du parti anti-immigration UKIP, avait dénoncé récemment la fermeture de ses comptes par la très chic Coutts, banque de feu la reine Elizabeth II et filiale de NatWest.
Mercredi matin sur Sky News, Nigel Farage a appelé au départ de tous les membres du conseil d'administration qui ont soutenu le communiqué publié mardi soir, ainsi que le président du groupe.
Il a dénoncé une "culture" au sein du secteur bancaire, "où ils vont bien plus loin que d'être des banques", "ils ont à présent pris une série de position politiques, et semblent vouloir être des arbitres moraux".
Il a assuré avoir porté cette affaire sur la place publique car il s'est aperçu "qu'il y a des dizaines de milliers de personnes qui ont été traitées injustement, et ils n'ont personne pour prendre la parole pour eux".
Affirmant avoir été éconduit par "dix" banques, qu'il a refusé de nommer, Nigel Farage a appelé à un "changement de culture" et des "changements juridiques".
- "Liberté politique" -
Dans cette affaire qui suscite de nombreuses réactions au nom de la liberté d'expression et d'opinion, la BBC a présenté ses excuses pour avoir suggéré à tort que ce n'est pas en raison de ses opinions politiques que ses comptes ont été fermés, mais car il n'avait pas les fonds suffisants pour rester client du prestigieux établissement bancaire.
Alison Rose a reconnu dans un communiqué qu'elle était la source du journaliste Simon Jack et a reconnu "une grave erreur de jugement" en évoquant avec lui "les relations de M. Farage avec la banque" tout en "pensant que c'était connu du public".
Nigel Farage avait récemment dévoilé dans une vidéo des documents selon lesquels Coutts se serait notamment inquiétée "des risques pour (sa) réputation" "en étant associée à lui".
Cette affaire a fait réagir jusqu'au Premier ministre Rishi Sunak, qui a affirmé la semaine dernière que "personne ne devrait être interdit d'utiliser des services de base en raison de ses vues politiques".
Une position réaffirmée mercredi par le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Chris Philp, qui a fait part de la "profonde préoccupation" du gouvernement que "des gens perdent leur accès aux services bancaires en raison de leurs opinions politiques légales".
"Que l'on soit d'accord ou non avec les opinions politiques de quelqu'un, ils ont le droit d'avoir accès à des services bancaires", a-t-il ajouté sur Sky News, "nous croyons à la liberté d'expression", à la "liberté politique".
Le titre de NatWest perdait plus de 3% mercredi matin peu après l'ouverture de la Bourse de Londres.
L.Adams--AT