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JO-2024: fluidité impérative pour les aéroports, l'image de la France en jeu
Un défi logistique et d'organisation, mais aussi un quitte ou double pour l'image de la France à l'étranger: les aéroports parisiens, principale porte d'entrée et vitrine du pays, joueront gros lors des Jeux olympiques.
Ce n'est pas forcément la saturation à l'arrivée à Charles-de-Gaulle (CDG) et Orly, fin juillet 2024, que le gestionnaire Groupe ADP et les autorités redoutent. Moins que le volume d'arrivants, c'est la spécificité de leurs besoins qui pose un défi.
Quelque 85.000 personnes au total devraient être accréditées pour les Jeux olympiques et paralympiques, hors spectateurs, indique à l'AFP Renaud Duplay, directeur adjoint de CDG et chargé du dossier chez ADP.
"En nombre, c'est une goutte d'eau" comparé aux quelque 340.000 personnes qui transitent certains jours d'été par CDG ou Orly. En revanche, ce public a des attentes "différentes de celles pour lesquelles nos infrastructures sont conçues".
C'est le cas des équipements: kayaks, vélos, perches... "un volume de bagages hors format qui n'est jamais celui qu'on a d'habitude", illustre Jérôme Harnois, préfet délégué aux aéroports de Paris.
Un équipement égaré pourrait signifier un forfait pour un athlète, une tempête de publicité négative au moment où les projecteurs seront braqués sur la France.
"C'est toujours le grain de sable qui grippe la machine qui est regardé, il faut qu'il n'y ait plus aucun grain de sable", a lancé le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, lors d'une visite mardi à Orly pour promouvoir l'amélioration de la qualité d'accueil aéroportuaire, en vue des Jeux mais pas seulement.
Le prolongement prochain de la ligne 14 du métro, qui reliera Orly à la capitale et aux installations olympiques de Saint-Denis, mettra de l'huile dans les rouages.
En revanche, la liaison ferroviaire CDG Express entre Roissy et Paris ne sera pas prête, laissant le critiqué RER B comme alternative.
- L'épreuve des grands départs -
L'accès routier constituant un point faible de CDG et Orly, une "régulation forte" des mouvements d'autocars sera mise en place "pour éviter la pagaille", indique M. Duplay.
Un point d'interrogation plane aussi sur le trafic passagers de l'été 2024, en pleine reprise post-Covid, selon ce responsable qui travaille depuis un an sur le projet avec les services de l'Etat et les sous-traitants.
Lors des JO de Londres en 2012, des touristes n'assistant pas aux épreuves avaient décalé leur voyage, et le trafic pourrait seulement augmenter de 6 ou 7% par rapport à la normale, prédit M. Harnois.
Le PDG d'ADP, Augustin de Romanet, a promis une "multitude d'attentions particulières" aux sportifs: chaque délégation arrivant en vol régulier bénéficiera d'un accueil individualisé, mille volontaires ayant été mobilisés.
"On ira les chercher à la sortie de l'avion et on les accompagnera jusqu'au bus", évoque M. Harnois. Les athlètes suivront des parcours spécifiques prioritaires dans les terminaux, et pourront aussi y récupérer leurs accréditations.
Les passages aux guichets de la police aux frontières devraient être facilités par l'installation de nouveaux sas automatisés "Parafe", récemment ouverts à davantage de nationalités, ainsi que par des effectifs renforcés.
Côté sécurité, les autorités ont promis de particulièrement cibler les pick-pockets et les taxis clandestins.
D'autres aéroports de la région seront mis à contribution. Le Bourget accueillera jusqu'à 120 chefs d'Etat et un délestage est prévu à l'aérodrome de Toussus-le-Noble près de Versailles.
Et une fois la flamme éteinte, viendra le temps d'une dernière épreuve pour les aéroports. "Les flux avant l'ouverture vont s'étaler sur deux à trois semaines. Par contre, après la cérémonie de clôture, en 48 à 72 heures tout le monde repart", met en garde le préfet Harnois.
Face à ce défi, ADP va réaménager une salle d'embarquement actuellement désaffectée à CDG, où "les athlètes auront un accès privatif" aux pistes, souligne M. Duplay. Leurs bagages auront été enregistrés auparavant dans le village olympique.
Ainsi, "on n'entame pas nos capacités" d'accueil, "alors qu'on ne sait pas quel sera l'état du trafic" dans un an, remarque le responsable d'ADP.
"On a un enjeu énorme à ce que l'été 2024 se déroule bien, à ce qu'on offre le meilleur visage de la France, on regarde tout ce qui fonctionne et tout ce sur quoi il faut encore travailler", indique pour sa part à l'AFP la directrice générale d'Air France, Anne Rigail.
R.Lee--AT