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Syndicats et patronat à Matignon: une réunion "utile", mais des questions en suspens
Elisabeth Borne a reçu mercredi les partenaires sociaux à Matignon, avec la volonté de donner un "nouvel élan" au dialogue social et de jeter les bases du nouveau "pacte de la vie au travail" voulu par Emmanuel Macron, après la douloureuse crise des retraites, une rencontre jugée "utile" dans les rangs syndicaux.
A la sortie du rendez-vous d'environ deux heures avec les représentants des cinq organisations syndicales représentatives (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) et des trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P), Elisabeth Borne a salué "un agenda social ambitieux, très dense".
Marylise Léon (CFDT) a de son côté évoqué "une réunion utile qui permet d'avoir quelques actes posés": "il y aura bien l'ouverture d'une négociation - ou de plusieurs négociations ça reste à définir a la rentrée -, sur les enjeux du travail", dont l'emploi des seniors.
"La réunion d'aujourd'hui marque l'échec consternant des 100 jours annoncés par le président de la République", a tranché de son côté Sophie Binet (CGT). "Ce que nous avons engagé aujourd'hui, c'est une reprise en main qui marque le début des quatre prochaines années", a-t-elle affirmé, rappelant que "l'intersyndicale se retrouvera fin août pour débattre de la situation sociale et des modalités de la rentrée sociale".
La dernière réunion multilatérale à Matignon avec les huit partenaires sociaux remonte à mars 2021. Début avril, en pleine crise de retraites, les syndicats avaient été reçus ensemble par Mme Borne, écourtant la réunion après avoir demandé le retrait de la réforme.
Mme Borne a introduit la réunion en félicitant la nouvelle secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, élue le 21 juin, et Patrick Martin, qui remplacera Geoffroy Roux de Bézieux à la tête du Medef le 17 juillet.
"Je souhaite poursuivre un travail riche et constructif avec vous comme avec l’ensemble des partenaires sociaux", a dit Mme Borne. Elle a de nouveau promis une "transposition fidèle" des accords qu'ils pourraient trouver entre eux.
La réunion, qui intervient au moment où la perspective d'un remaniement occupe les esprits, permet à Mme Borne de se projeter au moins jusqu'à l'automne, enjambant l'échéance des "cent jours" décrétés par Emmanuel Macron pour relancer son quinquennat après la crise des retraites.
- Les salaires au menu -
Les participants ne sont pas partis d'une page blanche, s'appuyant sur la feuille de route issue des discussions menées en juin par les syndicats et le patronat.
Emploi des seniors, parcours professionnels, prévention de l'usure professionnelle, accompagnement des reconversions professionnelles, compte épargne temps universel, sur lesquels les partenaires sociaux sont convenus de négocier, étaient au menu des échanges.
L'enjeu était de savoir quelle place le gouvernement entend prendre dans ces discussions et notamment s'il veut s'inscrire dans le cadre de l'article L1 du code du travail qui prévoit que le gouvernement encadre les négociations par un document d'orientation.
Sophie Binet (CGT) a salué à l'issue de la part de Mme Borne "un frémissement d'autonomie face au patronat en annonçant un cadrage gouvernemental sur l'emploi des seniors et sur l'usure professionnelle", mais "cela reste timide".
Autre sujet pressant, l'assurance chômage, dont les règles expirent le 31 décembre, Matignon prévoyant d'envoyer le document de cadrage aux partenaires sociaux "pour la fin juillet".
Mais, comme pour les précédentes négociations sur ce thème, il est probable que la discussion entre les partenaires sociaux tourne court, et que le gouvernement reprenne in fine la main.
Les syndicats ont eu également à cœur de mettre sur la table les sujets sur lesquels le dialogue est fermé avec le patronat, qu'il s'agisse de la révision des ordonnances réformant le code du travail de 2017, de la conditionnalité des aides publiques aux entreprises ou des salaires.
"On a échangé sur la question numéro une des travailleurs qui est la question du pouvoir d'achat", a indiqué Marylise Léon.
"Il y a un enjeu à la rentrée de travailler sur la question des salaires", a-t-elle ajouté, précisant avoir aussi renouvelé la demande "de conditionner un certain nombre d'exonération de cotisation pour les entreprises qui ne jouent pas le jeu de la négociation sur les salaires".
H.Thompson--AT