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L'Espagne s'attaque à la crise du logement en pleine campagne électorale
Les députés espagnols ont adopté jeudi une loi destinée à freiner la hausse des loyers et résoudre la crise endémique du logement, que le gouvernement de gauche veut imposer comme un thème central dans la campagne des élections à venir.
Le texte, présenté par le gouvernement de gauche espagnol comme la "toute première loi sur le logement" en Espagne depuis le retour de la démocratie en 1975, a reçu le feu vert de 176 députés, tandis que 167 se sont prononcés contre et qu'un seul s'est abstenu.
Ce projet de loi doit désormais être adopté par le Sénat. L'exécutif espère une adoption rapide afin que le texte puisse entrer en vigueur avant les régionales et les municipales du 28 mai, considérées comme une sorte de premier tour des législatives prévues en fin d'année.
Avec ce texte, "nous jetons les bases d'une nouvelle politique du logement, qui apporte une réponse à un problème important pour les citoyens" et en particulier "pour les jeunes", a souligné après le vote le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez.
La loi, qui fait partie du paquet de réformes promises à Bruxelles en échange des fonds du méga-plan de relance post-Covid, doit aider les personnes ayant des difficultés à se loger, en limitant la spéculation immobilière et en développant l'offre dans les zones "tendues".
"L'Espagne fait face a des problèmes très importants en matière de logement", avait justifié la semaine dernière M. Sánchez, en affirmant que les loyers avaient augmenté en moyenne de 45% entre 2014 et 2021, rendant le logement "inaccessible" pour nombre d'habitants.
- Loyers encadrés en zones tendues -
La hausse des loyers est au centre des préoccupations dans un pays encore traumatisé par la crise immobilière provoquée par la crise financière de 2008, qui avait mis à la rue des milliers de familles incapables de rembourser leurs prêts immobiliers.
Censé répondre à ces inquiétudes, le projet de loi du gouvernement prévoit de plafonner la hausse des loyers, indexée habituellement sur l'inflation, à 3% en 2024 - un nouvel indice de révision des loyers devant être créé pour 2025.
Le texte accorde également aux autorités régionales le pouvoir de classer en "zones tendues" les quartiers où les prix particulièrement élevés obligent les locataires à déménager, afin d'y encadrer les loyers et d'y développer l'offre de logements.
Il pénalise enfin les propriétaires laissant plusieurs logements vides, prolonge le gel des expulsions pour les locataires vulnérables et impose d'informer les personnes menacées d'expulsion de la date et de l'heure exactes où elles doivent quitter les lieux.
Pour l'organisation patronale du secteur touristique Exceltur, le plafonnement des loyers pourrait néanmoins se retourner contre les locataires, en poussant les propriétaires à louer leurs biens à des touristes, sur Airbnb par exemple, pour échapper aux restrictions. "Cela pourrait finir par aggraver le problème", a-t-elle mis en garde.
- "Pas suffisant" -
"La seule façon de sortir de la crise (...) est d'investir massivement dans le logement social", a estimé de son côté le sociologue Jesus Leal, en assurant au journal El Pais que le texte aurait dû se concentrer davantage sur les logements "avec des loyers indépendants du marché".
Disant vouloir faire du logement abordable une priorité, M. Sánchez a reconnu que la loi n'était "pas suffisante" pour résoudre la crise.
"C'est pourquoi nous devons augmenter l'offre de logements publics pour passer de la proportion honteuse de 3% du parc total de logements" au chiffre de "20%", comme dans les "pays les plus avancés" dans l'UE, a-t-il déclaré.
Avant le vote de jeudi, M. Sánchez a fait ces derniers jours plusieurs annonces prévoyant la construction ou la mise sur le marché d'un total de 113.000 logements sociaux dont une partie appartient à la Sareb, entité créée pour éponger les actifs saisis lors de la crise financière.
Les annonces sur le logement de M. Sánchez ont été critiquées par le Parti populaire (PP), principale formation de l'opposition de droite, qui estime qu'elles ne permettront pas de résoudre les problèmes de logement à long terme.
Elle accuse également le texte d'offrir une "fantastique opportunité pour les squatters" en rendant la procédure d'expulsion "plus difficile et plus lente".
R.Lee--AT