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UBS espère boucler l'acquisition de Credit Suisse d'ici la fin juin
UBS espère boucler l'acquisition de sa rivale Credit Suisse d'ici fin juin, a indiqué le géant bancaire mardi, se disant conscient de la compléxité de la tâche mais convaicu que ce mariage forcé "est une opportunité unique de créer de la valeur".
Le numéro un de la banque en Suisse a également indiqué dans un communiqué avoir engrangé un bénéfice net de 1 milliard de dollars au premier trimestre, bien en deçà des attentes, mais évoque "de fortes entrées de capitaux" sur cette même période témoignant de la confiance des clients malgré les turbulences actuelles.
UBS souligne "un afflux net d’argent frais pour Global Wealth Management (la gestion de fortune ndlr) de 28 milliards d’USD, dont 7 milliards d’USD ont afflué au cours des dix derniers jours du mois de mars, après l’annonce de l’acquisition de Credit Suisse".
Pour le premier trimestre, les analystes interrogés par l'agence suisse AWP tablaient sur une baisse du bénéfice net aux environs de 1,7 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros), contre 2,1 milliards de dollars un an plus tôt.
Le résultat net a été amputé par des provisions pour litiges -augmentées de 665 millions de dollars - pour régler un vieux contentieux lié à la crise des subprimes aux Etats-Unis. La banque est en discussions avancées avec le ministère de la justice américain sur le sujet et fait état "de progrès vers un règlement" de ce dossier.
- Leader -
Concernant le rachat de Credit Suisse, le nouveau directeur général Sergio Ermotti, rappelé dans des fonctions qu'il avait déjà occupées pour piloter la délicate fusion, se dit "convaincu que cette transaction contribuera à renforcer la position de leader de la place financière suisse et profitera à l'ensemble de l'économie".
Cette combinaison "présente une opportunité unique de créer de la valeur significative à long terme pour toutes les parties prenantes", assure-t-il dans le communiqué.
Les investisseurs sont maintenant à l'affût de toute information supplémentaire qu'il sera à même de donner pendant une longue téléconférence de 90 minutes avec des analystes du secteur bancaire qui doit débuter vers 07H00 GMT.
UBS a accepté le 19 mars, sous la pression des autorités suisses, d'acheter sa compatriote pour 3 milliards de francs suisses et avec de solides garanties financières du gouvernement fédéral et de la banque centrale, en cas de mauvaise surprise dans les livres de comptes de Credit Suisse.
Sans ce sauvetage, la deuxième banque hélvétique se serait vraisemblablement trouvé en cessation de paiement le 20 ou le 21 mars, a expliqué récemment le président de la Confédération Alain Berset.
Avec ce rachat, le profil d'UBS a changé, relève Andreas Venditti, analyste chez Vontobel. UBS passe d'une "entreprise génératrice de capitaux", avec des rendements de capitaux élevés, "à une histoire de restructuration complexe", souligne-t-il.
- Intégration complexe -
Les résultats trimestriels de Credit Suisse, publiés lundi, ont montré l'urgence et la difficulté de la tâche qui attend UBS. "Nous sommes conscients de la grande complexité qu’implique l'intégration et la restructuration de Credit Suisse", réitère UBS mardi.
Les clients de Credit Suisse ont fui la banque. Les retraits de capitaux au premier trimestre se sont chiffrés à 61,2 milliards de francs suisses, s'ajoutant aux 110,5 milliards déjà extraits au quatrième trimestre. Et, malgré un ralentissement, la situation ne s'est pas inversée après l'annonce du rachat.
Pour mener à bien l'intégration, UBS a rappelé Sergio Ermotti. Aux commandes de 2011 à 2020, il avait mené une grande restructuration qui a donné un nouveau souffle au géant bancaire mis à genoux pendant la crise financière de 2008 et sauvé in extremis par l'Etat fédéral.
En intégrant Credit Suisse, "nous devrions renforcer notre leadership international dans la gestion de fortune, avec environ 5.000 milliards d’USD d’actifs investis", rappelle UBS. "Nous devrions aussi confirmer notre position de première banque universelle en Suisse et renforcer nos capacités complémentaires dans la banque d'investissement et la gestion d'actifs", affirme le géant bancaire.
Mais le mastodonte qui va naître de ce rachat inquiète aussi en Suisse, où l'on craint notamment pour les emplois tout comme le poids de la nouvelle entité dans l'économie helvétique. Ensemble, les deux banques comptaient environ 120.000 collaborateurs dans le monde fin 2022, dont 37.000 en Suisse.
W.Nelson--AT