-
Grippe: "fort impact" anticipé sur les hôpitaux pendant les vacances de Noël, selon des projections inédites
-
Le Congrès américain adopte une stratégie de défense pour 2026 à rebours de Trump sur l'Europe
-
Ain: le suicide d'une voisine à l'origine de l'explosion qui a coûté la vie à deux enfants
-
La Bourse de Paris en légère baisse avant la BCE et l'inflation américaine
-
Budget: les positions se tendent à deux jours d'un conclave aussi crucial qu'incertain
-
Les Bourses européennes terminent indécises, entre inflation américaine et BCE
-
Dermatose: dans le Sud-Ouest, "mobilisation générale" pour "accélérer" la vaccination
-
Le Parlement européen valide deux textes clefs pour durcir la politique migratoire
-
Warner Bros Discovery rejette la contre-offre de Paramount, garde sa préférence à Netflix
-
Polluants éternels: le TFA sera aussi contrôlé dans l'eau du robinet, selon Rist
-
Tentative d'escroquerie visant TotalEnergies: jusqu'à trois ans de prison ferme requis
-
Wall Street attend l'inflation américaine avec prudence
-
Tennis: après sept ans, Alcaraz se sépare de Ferrero, son entraîneur et mentor
-
Dermatose: Savoie, Jura puis Sud-Ouest, les différentes vagues de l'épizootie
-
Dermatose: à Limoges, des agriculteurs érigent un mur de paille devant la préfecture
-
Journée d'action des artisans du bâtiment, insatisfaits de MaPrimeRénov' et de la REP
-
Le Parlement européen fait pression pour faciliter l'accès à l'IVG à travers le continent
-
La mobilisation agricole enfle dans le Sud-Ouest malgré l'appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Mercosur: "la France s'opposerait de manière très ferme" à un éventuel "passage en force" de l'UE, dit Macron
-
Paris-Nice: rendez-vous à l'Allianz Riviera
-
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
-
NanoXplore, l'"Astérix" contre "l'empire américain" des puces, se lance dans la défense
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner en attente d'une comparution devant un juge
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Zone euro : l'inflation ressort inchangée en novembre, à la veille de la réunion de la BCE
-
La grève au Louvre reconduite à l'unanimité, la réouverture du musée incertaine
-
Taxe carbone: l'UE aménage son dispositif pour les engrais face à la crise agricole
-
La Bourse de Paris atone, entre emploi et inflation américaine
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest malgré les annonces ministérielles
-
Des "dizaines de fiches" sensibles du ministère de l'Intérieur volées lors d'une attaque informatique
-
Australie: la communauté juive, bouleversée et en colère, enterre "le Rabbin de Bondi"
-
Des "dizaines de fichiers" sensibles du ministère de l'Intérieur volés lors d'une attaque informatique
-
Comment la "glace ancienne" pourrait aider les scientifiques à protéger les glaciers
-
Vieux remèdes et IA: l'OMS recherche des preuves d'efficacité de la médecine traditionnelle
-
Royaume-Uni: l'inflation ralentit plus fortement que prévu en novembre, à 3,2% sur un an
-
Attentat de Sydney: l'assaillant inculpé de terrorisme, inhumation des victimes
-
L'évolution du cyclisme: "le changement est impressionnant", souligne Guillaume Martin-Guyonnet
-
La seule Afghane du CIO lutte pour le droit des femmes dans son pays
-
Vers une consommation record de charbon en 2025, avant un début de déclin
-
Brésil: une forte réduction de peine pour Bolsonaro entre les mains du Sénat
-
Endeuillé, isolé mais libre de rêver : être jeune en Ukraine
-
La fusée Ariane 6 décolle de Kourou avec deux satellites Galileo
-
Coupe NBA: Wembanyama et les Spurs renversés par les Knicks en finale
-
En Guinée, la déchirante quête des familles des jeunes disparus de la migration
-
Pédopornographie: l'ex-numéro deux de la police néo-zélandaise condamné à la détention à domicile
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner inculpé pour l'assassinat de ses parents
-
Coupe intercontinentale: au Qatar, le PSG en route vers de nouvelles conquêtes
-
Tirs à l'université américaine Brown: une longue vidéo du suspect diffusée
-
Washington menace l'UE de représailles si la régulation numérique européenne n'évolue pas
-
Grève au Louvre: nouvelle AG du personnel, la réouverture du musée en jeu
Après les élections américaines, les médias du groupe Murdoch étrillent Donald Trump
Il n'y a pas eu de vague républicaine aux élections américaines de mi-mandat et c'est la faute de Donald Trump, ont étrillé les titres du puissant groupe de médias conservateurs de la famille Murdoch, un nouvel épisode d'une relation faite de hauts et de bas.
"Trump est le plus grand perdant du parti républicain", a titré jeudi dans les colonnes du Wall Street Journal le comité éditorial du quotidien économique appartenant à News Corp, le groupe du magnat des médias australo-américain Rupert Murdoch, 91 ans.
Le contenu n'est pas plus flatteur: "Depuis sa victoire inattendue en 2016 contre la très impopulaire Hillary Clinton, M. Trump a un bilan parfait de défaites électorales".
"Il a entraîné les républicains de fiasco en fiasco", assène encore le "WSJ" en soulignant que plusieurs des candidats qu'il a appuyés "ont échoué dans les urnes dans des Etats qui étaient clairement gagnables", comme la Pennsylvanie ou le New Hampshire.
- DeSantis -
Ce n'est pas la première fois que les médias du groupe de la famille Murdoch prennent leurs distances avec l'ancien président et milliardaire républicain. Il avait déjà été très critiqué dans le Wall Street Journal après le violent assaut de ses partisans contre le Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.
Mais cette fois, "il est temps pour Trump d'abandonner la politique", écrit un éditorialiste du New York Post, le tabloïd new-yorkais de News Corp, aussi sévère avec Donald Trump qu'avec les démocrates qu'il pilonne chaque jour.
La une du "Post" caricature l'ancien président sur le point de tomber d'un mur en briques, une référence à ce mur qu'il avait promis de dresser à la frontière avec le Mexique pour empêcher l'immigration et "qu'il n'a pas construit".
La veille, le journal avait mis à sa une le gouverneur de Floride Ron DeSantis, réélu mardi soir, avec ce titre : "DeFUTURE". Un soutien éclatant pour le plus solide adversaire potentiel de Donald Trump dans la course à l'investiture républicaine pour 2024.
Sentiment plus mitigé sur Fox News, l'une des chaînes les plus regardées des Etats-Unis, également propriété de Rupert Murdoch.
Pour l'une de ses figures, Tucker Carlson, "Trump a toujours eu ses bons et ses mauvais côtés politiquement (...) mais dans ce cas, il n'est certainement pas le seul facteur de quoi que ce soit". Une autre éditorialiste, Liz Peek, a clairement pris parti pour Ron DeSantis.
Les médias de la famille Murdoch, comme Fox News, ont une place prépondérante chez les conservateurs américains et pourraient compliquer la tâche de l'ancien président sur la route d'une nouvelle candidature en 2024.
- "Intérêts" communs -
Mais depuis sa défaite en 2020, Donald Trump, qui a promis une "très grande annonce" le 15 novembre, est resté une figure incontournable pour les militants républicains.
"Malgré mon choix de tant de vainqueurs, je dois supporter des +fake news+. Pour moi, Fox News a toujours été perdue", a-t-il écrit sur son réseau social, Truth Social.
"C'est comme en 2015 et 2016, une agression des médias (une collusion!); quand Fox News m'a combattu à mort jusqu'a ce que je gagne, ils sont alors devenus les plus gentils et le meilleur des soutiens", a ajouté furieux l'ancien président dans un long communiqué.
Donald Trump accuse aussi News Corp de rouler désormais pour Ron DeSantis, qu'il surnomme "Ron-la-Morale".
De fait, pour Mark Feldstein, professeur de journalisme à l'université du Maryland, "les relations entre Trump et les médias conservateurs, en particulier ceux de l'empire Murdoch, ont connu beaucoup de hauts et de bas".
Il rappelle que le milliardaire est déjà parti en guerre contre la chaîne, en 2016 quand "des animateurs de Fox News ont posé des questions agressives lors du premier débat télévisé de la primaire républicaine", ou lors de la présidentielle 2020 quand "Fox News a attribué à raison la victoire à Joe Biden dans l'Arizona".
"Dans les deux cas, les deux ont fini par se réconcilier parce que c'était dans leur intérêt", explique-t-il à l'AFP.
A ses yeux, l'audience et le profit pèseront plus que l'idéologie pour la chaîne. Si Ron DeSantis "capte l'imagination des téléspectateurs de Fox (News), la chaîne le promouvra autant qu'elle le pourra", au détriment "d'un vieux cheval de guerre surexposé comme Trump qui répète ses vieux mantras fatigués".
Mais "bien sûr, si Trump revient en force, Fox (News) prendra le train en marche", prévient-il.
R.Chavez--AT