-
Trophée Jules-Verne: record à l'équateur pulvérisé pour Coville et les siens
-
Les principaux disparus en France en 2025
-
Honduras: ultime recomptage pour enfin l'épilogue d'une présidentielle à suspense
-
Colère agricole: des barrages persistent dans le Sud-Ouest, au premier jour des vacances
-
Affaire Christophe Ruggia-Adèle Haenel: le procès en appel se poursuivra le 23 janvier
-
Attentat de Sydney: avant un recueillement national, l'hommage des sauveteurs
-
"C'est devenu banal": aux Antilles, les armes à feu s'installent au quotidien
-
Le gouvernement Trump publie une partie de l'explosif dossier Epstein, aux photos et textes caviardés
-
Cyclisme: Madiot "lâche le guidon" à la Groupama-FDJ, la fin d'une époque
-
NBA: Wembanyama déplume les Hawks, Edwards croque le Thunder
-
Boxe: Joshua a eu besoin de six rounds pour éteindre Paul à l'issue d'un piètre spectacle
-
Report de l'accord UE-Mercosur: le Paraguay s'impatiente
-
Trump annonce de "très lourdes représailles" contre l'EI en Syrie
-
Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela
-
Coupe de France: sur sa lancée, Lens écarte Feignies-Aulnoye et file en 16e
-
Wall Street termine en hausse, la tech reprend des forces
-
Espagne: une association de défense des consommateurs attaque Google sur la protection des données
-
Le bras de fer judiciaire entre Shein et le gouvernement continue
-
Le FMI débloque 200 millions de dollars pour le Sri Lanka après le cyclone Ditwah
-
Fin du procès de Lafarge pour financement du terrorisme, jugement le 13 avril 2026
-
Taïwan : trois personnes tuées dans des attaques dans le métro de la capitale
-
Après moult atermoiements, l'administration Trump va publier une partie du dossier Epstein
-
Biathlon: au Grand-Bornand, Jacquelin 3e du sprint au milieu de l'armada norvégienne
-
Le Mercosur réuni au Brésil, l'UE vise le 12 janvier pour l'accord
-
Papillomavirus: couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs
-
Un journaliste suédo-érythréen détenu en Erythrée depuis 24 ans est en vie, selon la Suède
-
Ukraine: menacé par les frappes russes, un haras contraint d'évacuer des chevaux
-
Les casinos frontaliers en première ligne du conflit Thaïlande-Cambodge
-
Dans un camp palestinien, un terrain de foot menacé par un avis de démolition israélien
-
Brésil: la Cour suprême invalide une loi qui restreint le droit à la terre des indigènes
-
Budget: députés et sénateurs échouent à se mettre d'accord, pas de budget avant la fin de l'année
-
Shein échappe à une suspension et rouvrira progressivement sa place de marché
-
Wall Street ouvre en hausse, évalue les options de la politique monétaire américaine
-
Dossier Epstein: "ça a pris trop longtemps", estiment des militants pro-Trump
-
Norvège: la princesse Mette-Marit va probablement subir une transplantation pulmonaire
-
Gaza: plus de 1.000 personnes décédées en attendant une évacuation médicale depuis juillet 2024, annonce l'OMS
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt, Allègre abonné à la 4e place
-
Bangladesh: nouvelles manifestations après la mort d'un leader étudiant assassiné
-
L'AFP veut réformer son système d'expatriation pour faire des économies
-
"Nous sommes des fantômes": à la rencontre de travailleurs de nuit immigrés au Royaume-Uni
-
CAN-2025: décrocher le titre, la seule option pour le Maroc
-
Perrier peut continuer à vendre de "l'eau minérale naturelle"
-
TikTok signe un accord et échappe à l'interdiction aux Etats-Unis
-
Disparition d'uranium au Niger: enquête ouverte à Paris pour vol en bande organisée
-
Guerre en Ukraine : Poutine assure que "la balle est dans le camp" de ses adversaires
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt et s'offre le super-G de Val Gardena
-
Foot: fracture de la main gauche pour le gardien du PSG Matvey Safonov (club)
-
Tirs à l'université Brown: Washington suspend le programme de visas dont a bénéficié le suspect
-
Le caviar de béluga, le trésor du lac Kardjali en Bulgarie
-
Ethiopie: dans le conflit qui fait rage en Amhara, les civils "pris entre deux feux"
Les inondations au Pakistan relancent le débat sur l'aide climatique
Les dramatiques inondations qui frappent le Pakistan braquent à nouveau les projecteurs sur l'épineux dossier de l'aide des pays riches et gros pollueurs aux plus pauvres, frappés par les impacts du réchauffement climatique, à quelques semaines de la conférence mondiale sur le climat.
"L'Asie du Sud est l'un des points chauds de la crise climatique mondiale. Les personnes vivant dans ces points chauds sont 15 fois plus susceptibles de mourir des impacts climatiques", a rappelé mardi le patron de l'ONU Antonio Guterres, en lançant un appel aux dons de 160 millions de dollars pour venir en aide à plus de cinq millions de victimes des inondations catastrophiques.
Une récente étude prévoyait ainsi que la probabilité de moussons particulièrement fortes sur le sous-continent indien serait multipliée par six d'ici la fin du siècle, même si les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement baissaient.
Ces pays, qui contribuent peu, ou ont historiquement peu contribué, aux émissions, subissent en première ligne les effets négatifs du changement climatique, et réclament en vain depuis des années un mécanisme financier spécifique pour compenser les "pertes et préjudices" qu'ils endurent déjà. Un dossier qu'ils veulent remettre sur la table à la COP27 qui se tiendra début novembre en Egypte.
- Pression morale -
"Nous allons maintenir la pression morale. Mais il me semble qu'il faut également que beaucoup de pression politique et morale viennent de l'intérieur de ces pays", dit M. Munir.
Le Pakistan a contribué pour moins de 0,5% au total des émissions de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle, explique à l'AFP Pristina Dahl, responsable climat à l'ONG Union of Concerned Scientists, basée au Etats-Unis.
Les Etats-Unis, un des principaux adversaires d'un financement spécifique des "pertes et dommages", sont de leur côté responsables de 25% de ces émissions historiques.
"La compréhension des causes de désastres comme les inondations au Pakistan est un pas important vers la responsabilisation des pays riches pour les changements qu'ils ont causé à travers le monde", souligne Mme Dahl.
C'est notamment la crainte d'ouvrir la voie à une mise en cause juridique qui inspire le rejet des pays développés d'un financement spécifique. Ils estiment que la compensation des impacts du réchauffement peut entrer dans un mécanisme global.
Mais les pays touchés rétorquent que les promesses de financements climat des plus riches - 100 milliards de dollars par an - n'ont toujours pas été tenues.
Alors même qu'ils ont dépensé des milliers de milliards pour soutenir leurs économies face à la pandémie de Covid.
Le sujet avait été à l'origine de fortes tensions lors de la dernière COP de Glasgow, débouchant finalement sur la décision de créer... un cadre de "dialogue" jusqu'en 2024.
Mais face à la multiplication des catastrophes, nombre de pays veulent aller plus vite.
- Catastrophe économique -
Avant les inondations, le Pakistan a par exemple été frappé en mars par une canicule avec des températures jusqu'à 50 degrés, touchant de plein fouet les récoltes et le bétail.
Canicule qui a aussi accéléré la fonte des nombreux glaciers que compte le pays. Ce qui a pu gonfler les cours d'eau et aggravé les inondations.
Lesquelles inondations ont a nouveau frappé le secteur agricole, noyant les champs et emportant 800.000 têtes de bétail, souligne M. Munir.
En ajoutant les infrastructures ravagées - 200 ponts et 3.500 kilomètres de routes emportés -, le pays fait face à une catastrophe économique en plus d'humanitaire.
Mais pour le soutenir, il n'y a que l'appel à l'aide humanitaire d'urgence de l'ONU. Alors même que le gouvernement pakistanais chiffre déjà les coûts de reconstruction à quelque dix milliards de dollars.
"L'aide humanitaire post-désastre peut aider, mais les pays en développement doivent pouvoir compter sur des ressources à long terme conséquentes face aux impacts grandissants du changement climatique," insiste Mme Dahl.
"C'est un fait établi: tout ceci est dû au changement climatique," renchérit M. Munir. "Donc le financement doit venir de quelque part. Et on sait bien où est ce quelque part".
E.Flores--AT