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Dans les secrets des négociateurs du RAID
"Le but ultime, c'est de lui faire ouvrir la porte". Les négociateurs du RAID, créé il y a 40 ans, jouent une partition subtile mêlant psychologie, patience et stratégie, et tiennent un rôle déterminant dans la résolution pacifique des crises.
"On essaie toujours de privilégier la négociation au RAID, pour éviter un assaut qui est toujours un peu traumatisant pour tout le monde", assure à l'AFP Guillaume Cardy, le chef de cette unité d'élite de la police nationale.
"Il faut faire comprendre que, tant qu'on parle, il ne se passera rien, il n'y aura pas d'intervention", raconte Olivier, chef de la cellule négociation.
En moyenne, la négociation est employée sur plus d'une centaine d'interventions par an sur l'ensemble du territoire: "notre rôle, c'est d'essayer de désamorcer le conflit, de lui faire relâcher l'otage s'il y en a, de lui faire poser l'arme..."
En poste depuis 2017, Olivier (*) est un des 80 négociateurs du RAID (Recherche, action, intervention, dissuasion). Installé au cœur de l'antenne centrale à Bièvres, en Essonne, il est l'un des six policiers en France à se focaliser uniquement sur cette spécialité, la négociation, au sein d'une cellule dont le RAID s'est doté en 1997, quatre ans après la prise d'otages de l'école maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Depuis, les négociateurs du RAID sont devenus de véritables touche-à-tout pour pouvoir faire face à la diversité des profils qu'ils rencontrent.
"Ca va de la criminalité organisée ou du terrorisme au braquage de bijouterie qui se passe mal, au père qui se retranche en haut d'une grue, à l'assistant parlementaire en pleine crise suicidaire...", explique Olivier.
- "Ils mériteraient des Oscars" -
Pour se préparer à toutes les éventualités, lui et ses hommes multiplient les mises en situation "parce que le but du +négo+ c'est, sur n'importe quelle affaire où il se retrouve, de retomber sur ses pieds, d'être à l'aise et de pouvoir s'adapter et se synchroniser à la personne en face".
Pour ça, ces policiers spécialisés doivent faire preuve d'empathie et de patience, l'objectif étant de guider le forcené vers la reddition plutôt qu'être contraint à une intervention musclée.
Au QG du RAID, les négociateurs enchaînent donc les exercices, entre eux, certains jouant un rôle issu d'une situation réelle ou imaginée. "Il y en a qui sont très bons, ils mériteraient des Oscars", rigole Olivier.
Mais, surtout, ils s'informent tous azimuts, travaillant pendant les temps morts, quand ils ne sont pas appelés en intervention, sur l'hypnose, la radicalisation, la suicidologie, la communication, les différentes mouvances masculinistes ou de l'ultra-droite, les "citoyens souverains" (anti-Etat, complotistes, etc.)...
"Si le beeper sonne pour, par exemple, un gars qui a une OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR) et qui doit prendre l'avion, je ne suis pas ceinture noire de droit administratif sur les étrangers donc j'ai les collègues qui vont faire tout un tas de recherches", détaille-t-il encore.
"Si le gars me dit qu'il a épuisé tous les recours, on va vérifier, en appelant des avocats qu'on connaît... pour nous renseigner, pour lui redonner espoir et qu'il ne commette pas l'irréparable", ajoute Olivier, soulignant "cette capacité à s'intéresser à tous les sujets".
"On essaye d'avoir un temps d'avance et de s'intéresser à toutes ces populations qui, demain, pourraient passer à l'acte", explique-t-il.
Loin des clichés des séries télé, les négociateurs du RAID évoluent toujours en binôme, côte à côte. Souvent par téléphone, à distance plutôt qu'au porte-voix, à travers la porte. Mais parfaitement préparés.
(*): pour raison de sécurité, le nom de famille n'est pas mentionné
K.Hill--AT