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RD Congo: l'ex-président Kabila jugé pour "crimes contre la paix"
L'ex-président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, opposant déclaré au gouvernement actuel, est jugé par la Haute cour militaire du pays à partir de vendredi pour "crime contre la paix", accusé de complicité avec le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda.
Joseph Kabila, qui vit à l'étranger depuis plus de deux ans même s'il a récemment été vu dans l'est du pays, ne devrait pas être présent à l'ouverture de son procès. Il est poursuivi pour "participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre la paix et la sécurité de l'humanité, homicide intentionnel par balles, trahison, apologie, viol, torture et déportation, occupation à force ouverte de la ville de Goma", selon l'acte d'accusation.
Ces faits sont passibles de la peine de mort en RDC, où un moratoire sur l'exécution de la peine capitale en vigueur depuis 2003 a été levé en 2024 (aucune exécution n'a cependant eu lieu depuis).
Fils de Laurent-Désiré Kabila, rebelle ayant fait tomber le dictateur Mobutu Sese Seko, Joseph Kabila, 54 ans, avait hérité du pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père. Il a dirigé la RDC jusqu'en 2019, et est resté très discret après son départ du pouvoir. La coalition politique qu'il formait avec son successeur Félix Tshisekedi avait éclaté au bout de deux ans.
En avril, l'ex-ministre de la Justice Constant Mutamba avait saisi la justice militaire afin d'engager des poursuites contre M. Kabila "pour sa participation directe" au M23.
Le procureur général de l'armée avait déposé une requête en levée de son immunité auprès du Sénat, qui l'avait approuvée par 88 voix contre cinq et avait autorisé les poursuites. M. Kabila bénéficiait de cette immunité en tant qu'ancien chef de l'Etat et sénateur à vie.
Un des principaux éléments exposés par le procureur est un témoignage qui attesterait que Joseph Kabila a tenu une conversation téléphonique avec un haut responsable du M23 au sujet d'un plan orchestré par le Rwanda visant à assassiner le président Tshisekedi.
D'après ce témoignage, M. Kabila aurait déconseillé la mise en œuvre d'une telle machination qui aboutirait à ériger M. Tshisekedi en "martyr", et aurait affirmé qu'un coup d'Etat militaire est préférable.
Dans une rare allocution transmise en ligne le 23 mai, après la levée de son immunité, l'ancien dirigeant avait dénoncé la "dictature" du gouvernement Tshisekedi, et fustigé une justice n'étant plus selon lui "qu'un instrument d'oppression d'une dictature qui tente désespérément de survivre".
- Aucune alliance formelle -
Joseph Kabila, qui avait quitté le pays fin 2023, a regagné en mai Goma, grande ville de l'est du pays contrôlée par le groupe armé M23 et des milices congolaises.
L'est congolais, région riche en ressources naturelles frontalière du Rwanda, est déchiré par des conflits depuis 30 ans. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Le 19 juillet au Qatar, le M23 et le gouvernement de Kinshasa ont signé une déclaration de principes pour un "cessez-le-feu" permanent dans cette partie du pays. Mais jeudi, au moins onze personnes ont été tuées dans des combats entre le M23 et des milices pro-Kinshasa dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, selon des sources locales.
L'accord signé à Doha a été salué par la communauté internationale comme une "avancée" vers un accord de paix global dans l'est de la RDC. De précédents accords de paix et cessez-le-feu ont été violés ces dernières années.
Le Rwanda nie soutenir militairement le M23 qui a repris dans ces opérations dans l'est de la RDC. Mais début juillet, des experts de l'ONU ont pointé le "rôle déterminant" joué par son armée dans l'offensive du M23 de janvier et février.
Selon un proche de M. Kabila à l'AFP, aucune alliance formelle n'a été conclue entre l'ancien président Kabila et le M23, mais ils partagent un "même objectif": mettre fin au régime de Félix Tshisekedi.
T.Wright--AT