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Séisme: plus de 700 morts, recherches tous azimuts en Birmanie et en Thaïlande
Plus de 700 personnes ont perdu la vie en Birmanie en Thaïlande dans le puissant séisme de magnitude 7.7 qui a frappé la région vendredi, selon un bilan fortement revu à la hausse par les autorités samedi, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants.
Le tremblement de terre, peu profond, s'est produit vendredi au nord-ouest de la ville birmane de Sagaing (centre) vers 06H20 GMT (12H50 en Birmanie et 13H20 en Thaïlande), suivi par une réplique de magnitude de 6,4 (révisée ensuite à 6,7) quelques minutes après.
Les secousses ont provoqué des scènes de chaos et de désolation en Birmanie, où l'effondrement de maisons, d'immeubles, de ponts ou de sites religieux laissent craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par le conflit civil qui dure depuis le coup d'Etat de la junte de 2021.
Au moins 694 personnes sont mortes, et 1.670 autres blessées, rien qu'à Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, considérée comme la zone la plus sinistrée, a indiqué samedi la junte. Mais les moyens de communication étant endommagés, l'étendue du désastre reste encore à difficile à évaluer, et le bilan humain pourrait encore fortement s'aggraver.
Jamais un séisme d'une telle intensité n'avait frappé la Birmanie en plus d'un siècle, selon les géologues américains, les secousses étant suffisamment puissantes pour semer la terreur à 1.000 kilomètres de l'épicentre, parmi des millions d'habitants de Bangkok où les séismes sont rarement ressentis.
Des secouristes se sont relayés toute la nuit à la recherche de survivants dans les décombres d'un bâtiment en construction de 30 étages qui s'est effondré en quelques secondes sous l'effet des secousses. La chute de la tour a englouti des dizaines d'ouvriers, piégés dans une montagne de gravats et de poutres d'acier déformées.
- Accouchement en plein air -
Le gouverneur de Bangkok Chadchart Sittipunt a déclaré à l'AFP qu'une dizaine de personnes ont été tuées dans la capitale thaïlandaise, la plupart sur le site de construction, mais prévenu que le bilan pourrait s'alourdir.
"Nous faisons de notre mieux avec les ressources que nous avons, parce que chaque vie compte", a affirmé samedi Chadchart aux journalistes, depuis l'endroit où l'immeuble s'est écroulé, proche du marché de Chatuchak, prisé des touristes.
"Notre priorité c'est d'agir le plus rapidement possible pour tous les sauver", a-t-il assuré.
Les autorités de la capitale ont ordonné le déploiement de plus d'une centaine de spécialistes pour contrôler la sécurité des bâtiments, après avoir reçu plus de 2.000 signalements de dommages.
Environ 400 personnes ont passé la nuit de vendredi à samedi dans des parcs ouverts en raison de l'urgence, leurs domiciles n'étant pas assez sûrs pour y retourner, selon le gouverneur.
A Bangkok, où les séismes sont extrêmement rares, les secousses ont été illustrées par des images spectaculaires: foule d'habitants évacués dans les rues, ou des piscines sur le toit d'immeubles ou d'hôtels qui débordent.
Une femme a dû accoucher en plein air après avoir été évacuée d'un hôpital. Un chirurgien a également continué à opérer un patient à l'extérieur, après qu'il a fallu quitter d'urgence le bloc, a indiqué un porte-parole à l'AFP.
- "Terrible" -
En Birmanie, quatre ans de guerre civile à la suite du coup d'Etat du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi ont décimé le système hospitalier et isolé le pays du reste du monde, laissant craindre une crise humanitaire d'ampleur.
Le chef de la junte a lancé un rare appel à l'aide internationale, invitant "tout pays, toute organisation" à venir apporter son secours. Par le passé, de précédents régimes militaires ont évité de réclamer de l'assistance de l'étranger après des catastrophes naturelles.
Les autorités ont déclaré l'état d'urgence dans les six régions les plus affectées.
Dans un hôpital de la capitale Naypyidaw, des centaines de blessés ont été pris en charge à l'extérieur en raison des dégâts subis par le bâtiment, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Mandalay, des photos de l'AFP montrent de nombreux immeubles en ruines. Un résident, joint au téléphone, a dit à l'AFP qu'un hôpital et un hôtel avaient été détruits, parmi d'autres édifices, ajoutant que la ville manquait cruellement de secouristes.
Une immense file d'attente de bus et de camions s'est formée à un point de contrôle pour entrer dans la capitale Naypyidaw tôt samedi. Les offres d'aide étrangère ont commencé à affluer.
"Nous allons les aider (...) C'est terrible ce qu'il se passe", a déclaré le président américain Donald Trump vendredi.
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a transmis ses condoléances aux victimes en Birmanie et en Thaïlande.
L'Inde, la France, l'Union européenne et l'Indonésie ont aussi proposé leur assistance, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le déclenchement de son système de gestion des urgences.
burx-ah/lgo
F.Ramirez--AT