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Bétharram: les gardes à vue touchent à leur fin, Bayrou dénonce une "mécanique du scandale"
François Bayrou a dénoncé vendredi une "mécanique du scandale" dans l'affaire Bétharram en fustigeant ceux qui mettent en cause son attitude passée, à l'heure où s'achèvent les premières gardes à vue après un an d'enquête sur des accusations de violences physiques et sexuelles.
"Vous voyez bien la mécanique du scandale qu'on cherche", a déclaré le Premier ministre devant des journalistes au sortir d'une réunion de travail à Matignon.
Dans une vidéo diffusée jeudi par Mediapart, une ancienne professeure de mathématiques de cet établissement catholique du Béarn, où François Bayrou a scolarisé certains de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme, réaffirme avoir alerté le couple au milieu des années 1990.
"Ces protagonistes, je ne les connais pas, ma femme non plus", a affirmé le chef du gouvernement, évoquant l'affaire Baudis où "les accusations étaient plus graves, plus obscènes contre lui" et où finalement "on s'est rendu compte à la fin qu'il n'y avait rien".
"Il n'y a rien de plus infamant que de viser la famille de quelqu'un pour l'atteindre politiquement", a lancé celui qui répète, depuis deux semaines, n'avoir "jamais été informé" dans le passé des faits dénoncés aujourd'hui -des témoins affirmant le contraire.
Trois hommes (un religieux et deux laïcs nés en 1931, 1955 et 1965) avaient été interpellés mercredi pour des "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées", sur une période allant de 1957 à 2004.
Le prêtre nonagénaire a été relâché jeudi, sans précisions du parquet sur la suite de la procédure judiciaire, et les victimes espèrent des mises en cause à l'issue des gardes à vue des deux surveillants, en début d'après-midi.
- "L'Etat n'a pas été au rendez-vous" -
Ces interpellations interviennent un an après le lancement d'une vaste enquête sur cet établissement presque bicentenaire des Pyrénées-Atlantiques, longtemps réservé aux garçons, avec son pensionnat à la réputation stricte dans toute la région.
Le collectif de victimes de Bétharram a recensé 132 plaintes. Les victimes, enfants ou adolescents à l'époque des faits, décrivent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.
"L'État n'a pas été au rendez-vous" dans cette affaire, a regretté de son côté la ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, vendredi sur BFMTV/RMC, jugeant "difficile de comprendre" pourquoi il n'a pas réagi plus tôt.
La ministre veut accélérer les contrôles des établissements privés, quasi inexistants jusque-là, "avec un objectif 40%" dans les 24 mois. Elle a suggéré ne pas "s'interdire" des inspections inopinées.
Mme Borne a également déploré "l'exploitation politique" de cette affaire.
- "Soutane ouverte" -
Les trois interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou à la mairie de Pau.
Parmi les plaintes recensées, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime le porte-parole des victimes Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire de Bétharram.
Des plaignants interrogés par l'AFP mettent en cause les trois suspects.
"J'ai subi des punitions, des violences, on nous caressait à la sortie des douches, personne ne disait rien, on avait neuf ans !", enrage Brice Ducos, 49 ans, interne à Bétharram entre 1984 et 1991, ciblant l'un des deux surveillants surnommé Cheval à l'époque.
Allusion à la chevalière qu'il portait à une main et qu'il retournait avant de gifler un élève, en lui disant: "Regarde ce que tu m'obliges à faire", témoigne un autre ancien, scolarisé de 1973 à 1980, qui a requis l'anonymat.
Antoine (prénom modifié), 48 ans, incrimine, lui, l'autre surveillant. "J'ai été son protégé", dit-il, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.
Jean-Marie Delbos, 78 ans, accuse, lui, le nonagénaire, "jeune ecclésiastique" quand il le vit arriver au dortoir en 1957. Il "venait la nuit, soutane ouverte, s'accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations", raconte-t-il.
Des "faits graves", "en contradiction totale avec l'esprit de l'enseignement catholique", avait réagi jeudi la Conférence des évêques de France.
F.Ramirez--AT