-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
-
Des blocages d'agriculteurs toujours en place dans le Sud-Ouest
-
Noël: le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres
-
Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil
-
Somalie: Mogadiscio tient ses premières élections locales en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Un mois après l'incendie de Hong Kong, culpabilité et chagrin pèsent sur les survivants
-
Des appels à la paix attendus pour la première bénédiction de Noël du pape
-
Présidentielle au Honduras: le conservateur Asfura, soutenu par Trump, déclaré vainqueur
-
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
CAN-2025: le Cameroun se rassure avec une victoire inaugurale face au Gabon
-
Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël
-
Messe, sapins et huitres: à Carbonne, le réveillon sur l'autoroute des Ultras de l'A64
-
De la "Paypal mafia" à la Maison Blanche: David Sacks, l'incontournable Monsieur IA de Trump
-
CAN-2025: La Côte d'Ivoire entame par une courte victoire la défense de son titre
-
Kosovo et Serbie "ont besoin de normaliser" leur relation, affirme le Premier ministre kosovar
-
Régulation de la tech: l'Europe s'indigne des sanctions américaines
-
CAN-2025: Mahrez et Zidane lancent parfaitement l'Algérie
-
Un an après le pire crash en Corée du Sud, des familles "exigent des réponses"
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la capitale presque à sec
-
L'Hérault sort de la vigilance orange crues, épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
La grippe continue à grimper, le pic probablement imminent
-
L'essayiste Rokhaya Diallo dénonce une caricature jugée "raciste" de Charlie Hebdo
-
Trump s'en prend avec une violence renouvelée aux "late shows" et aux chaînes de télé
-
Wall Street stable avant Noël
-
La sortie du jeu vidéo James Bond "007 First Light" repoussée de deux mois
-
Cyberattaque contre La Poste: la situation s'améliore à la veille de Noël
-
Seul étranger exploitant le pétrole vénézuélien, Chevron échappe au bras de fer Washington-Caracas
-
L'Algérie adopte une loi criminalisant la colonisation française
-
Brésil: première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération à Noël
-
Dans un Venezuela sous menace américaine, s'évader pour contrer l'angoisse
-
La Bourse de Paris termine sans changement, atone avant Noël
-
Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza
-
Aux Etats-Unis, l'angoisse des Afghans après le meurtre d'une militaire
-
Avec l'euro, la crainte de la vie chère dans les campagnes bulgares déshéritées
-
A Damas, les chrétiens célèbrent Noël sous haute sécurité
-
Prisonniers en Ukraine, deux soldats nord-coréens rêvent d'une "nouvelle vie" au Sud
-
Russie: deux policiers tués par un engin explosif à Moscou
-
Brandt: un industriel propose de sauver 150 emplois sur le site d'Orléans
-
Jamais sans mes vaches? Comment faire un Salon de l'agriculture en pleine crise sanitaire
-
Sanction américaine: Macron et la classe politique derrière Breton, sauf au RN divisé
-
Régulation de la tech: Washington sanctionne des Européens, l'Europe s'alarme
-
Japon: après les attaques d'ours, leur viande s'invite dans des restaurants
-
Thierry Breton, l'ancien commissaire européen devenu paria aux Etats-Unis
-
Brandt: un projet de reprise prévoit de sauver 150 emplois à Orléans
-
Rome impose à Meta des mesures permettant l'arrivée sur WhatsApp d'autres IA
-
L'Hérault encore sous l'eau, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
Corée du Sud: jugé pour "insurrection", le président Yoon se défend
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, accusé d'"insurrection" pour avoir tenté d'imposer la loi martiale en décembre, voulait empêcher la "dictature" de l'opposition au parlement, a soutenu sa défense jeudi, à l'ouverture de son procès pénal.
C'est la première fois dans l'histoire de la Corée du Sud qu'un président en exercice est jugé devant une cour criminelle, dans une procédure distincte de la saisine de la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer sur la destitution de M. Yoon votée le 14 décembre par les députés.
La Cour constitutionnelle a indiqué jeudi soir qu'elle tiendrait une dernière audience le 25 février, avant de se retirer pour délibérer. Si elle confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, M. Yoon sera réinstallé dans ses fonctions.
Arrêté le 15 janvier après s'être retranché plusieurs semaines dans sa résidence de Séoul, M. Yoon a été inculpé le 26 janvier et placé en détention provisoire pour six mois.
Le parquet a requis jeudi son maintien en détention pour éviter qu'il n'influence les personnes impliquées.
Pour cette audience, tenue dans la matinée devant une salle bondée et sous haute sécurité, M. Yoon n'a pas pris la parole. Son avocat Kim Hong-il a exigé un non-lieu.
Le président conservateur a plongé la Corée du Sud dans le chaos politique en décrétant la loi martiale le 3 décembre et en dépêchant l'armée au Parlement, avant de de faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.
Le président a justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l'opposition, bloquait l'adoption du budget de l'Etat.
Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
"La déclaration de la loi martiale n'avait pas pour but de paralyser l'Etat, mais plutôt d'alerter l'opinion publique sur la crise nationale provoquée par la dictature législative du parti dominant de l'opposition, qui avait paralysé l'administration", a plaidé jeudi son avocat.
"Symboliquement (...) seule une petite force de 280 soldats a été déployée, strictement pour maintenir l'ordre, avec des instructions claires selon lesquelles ils ne devaient pas être équipés de balles réelles (...)", a-t-il défendu.
M. Yoon reste officiellement le président dans l'attente de la décision de la Cour constitutionnelle.
Dans un message à ses supporters jeudi, il a appelé "l'ancienne génération à travailler avec la jeunesse". "Si cela se produit, je pourrai rapidement reprendre mes fonctions et diriger la Corée du Sud avec le pouvoir transgénérationnel", a-t-il déclaré, selon ses avocats.
Yoon Suk Yeol continue d'être soutenu par une partie de sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), par la frange la plus radicale de la droite sud-coréenne et par d'influents pasteurs évangéliques.
- Un autre procès le même jour -
Dans l'après-midi, M. Yoon s'est présenté devant la Cour constitutionnelle, quittant l'audience après cinq minutes, selon un compte-rendu fourni aux journalistes.
L'ancien Premier ministre Han Duck-soo, également inculpé en tant que président par intérim, a témoigné pour la première fois contre lui, assurant "avoir exprimé son opposition" à la loi martiale dans la nuit du 3 décembre.
Il a affirmé que la plupart des membres du gouvernement et lui-même "avaient pensé qu'une telle déclaration allait mettre la Corée du Sud en grande difficulté", ajoutant se souvenir qu'ils "s'étaient inquiétés et avaient essayé de dissuader" M. Yoon.
M. Yoon a déploré ce témoignage, "pas bon pour le prestige de la nation", selon son avocat Yoon Kap-keun.
Il est revenu écouter la déposition de l'ancien haut responsable des services de renseignement Hong Jang-won, qui a affirmé être en possession d'une liste des noms de personnes dont M. Yoon avait ordonné l'arrestation la nuit du 3 décembre.
Des images de l'audience ont alors montré M. Yoon hurlant contre lui et l'accusant de comploter pour le destituer. Un des juges lui ayant donné la parole, il a admis avoir eu tort de chercher à savoir où étaient cette nuit-là ces membres de l'opposition ou de son parti mais affirmé qu'il voulait simplement "surveiller leur mouvement", et pas les "arrêter".
R.Garcia--AT