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Corée du Sud: Yoon devant la justice à l'audience sur la prolongation de sa détention
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi à l'audience sur la demande de prolongation de sa détention, a indiqué le tribunal de Séoul où se déroulent les débats, après son arrestation pour sa tentative avortée d'imposer la loi martiale.
Yoon s'est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté de son côté l'agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l'AFP que le dirigeant espérait "restaurer son honneur" devant les juges.
Le tribunal doit désormais décider s'il doit libérer Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d'une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.
A l'extérieur du tribunal, des journalistes de l'AFP ont vu des foules de partisans de Yoon agitant des drapeaux et brandissant des pancartes où était écrit "libérez le président". Il y avait environ 12.000 sympathisants, selon la police citée par Yonhap.
Le dirigeant conservateur était arrivé au tribunal en provenance du centre de détention où il a été placé mercredi à la suite de son arrestation à bord d'un fourgon bleu du ministère de la Justice, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Plusieurs de ses partisans ont alors tenté d'encercler le véhicule à son arrivée. De nombreux soutiens sont rassemblés devant les portes du tribunal depuis vendredi pour faire pression en faveur de leur leader.
- "patriotisme passionné" -
Vendredi, Yoon a envoyé une lettre par l'intermédiaire de ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur "patriotisme passionné".
Plusieurs manifestants ont scandé "Nous vous aimons, président Yoon Suk Yeol" ainsi que "la destitution n'est pas valide !".
Ils ont ensuite défilé en agitant des drapeaux sud-coréens et américains et occupé les axes principaux devant le tribunal.
Le parti de Yoon est généralement favorable à l'alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire.
"La probabilité que le tribunal approuve l'arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure", a déclaré à l'AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l'université Kyung Hee.
"Les manifestations d'aujourd'hui, selon lui, constituent une sorte d'adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême".
- Possible prolongation de 20 jours -
Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de Yoon donnerait aux procureurs le temps d'officialiser un acte d'accusation pour insurrection, une accusation pour laquelle il pourrait être emprisonné à vie ou exécuté s'il est reconnu coupable.
Une telle accusation signifierait également que Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès.
Une fois que "le mandat d'arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée", a déclaré à l'AFP l'analyste politique Park Sang-byung.
L'absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.
Yoon est accusé d'avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d'un Parlement cerné par des soldats.
Il avait justifié l'instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des "forces communistes nord-coréennes" et à "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
Il a été arrêté mercredi à l'issue d'un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d'Etat en exercice.
Yoon a déclaré mercredi qu'il avait accepté de quitter son complexe pour éviter "une effusion de sang", mais qu'il n'acceptait pas la légalité de l'enquête.
Les autorités pouvaient retenir M. Yoon pendant 48 heures en vertu du mandat d'arrêt au moment de leur opération d'arrestation. Une prolongation a été sollicitée vendredi afin de le maintenir en détention plus longtemps.
L'Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.
Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu'à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions.
N.Walker--AT