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Le père et la belle-mère de la petite Sara condamnés à la perpétuité à Londres
Le père et la belle-mère de Sara Sharif, fillette anglo-pakistanaise décédée en 2023 près de Londres après des années de torture, ont été condamnés mardi à la prison à vie.
Ce procès a bouleversé le Royaume-Uni, tant à cause des violences infligées à la petite fille de 10 ans qu'en raison des occasions manquées qui auraient pu la sauver.
"Il n'est pas exagéré de qualifier de torture", ce qu'a enduré Sara, a déclaré le juge du tribunal de l'Old Bailey John Cavanagh, qui pendant plus d'une heure a égrené les sévices insoutenables infligés à la fillette.
Ils s'étaient accélérés dans les derniers mois, quand elle avait été retirée de l'école par son père.
Tête emprisonnée dans une cagoule faite de sac en plastique, pieds ligotés, brûlures au fer à repasser ou à l'eau bouillante, coups avec une batte de cricket ou avec le pied métallique d'une chaise haute, rien ne lui a été épargné.
La plus lourde peine a été infligée à son père, Urfan Sharif, 43 ans, qui ne pourra pas être libéré avant 40 ans de prison. Sa belle-mère Beinash Batool, 30 ans, devra rester en détention au moins 33 ans.
Son oncle Faisal Malik, 29 ans, qui vivait avec le couple à Woking (sud-ouest de Londres) depuis quelques mois a été condamné à 16 ans de prison pour avoir "causé ou rendu sa mort possible".
- "elle ne valait rien" -
Dans un communiqué publié après les condamnations, le parquet a indiqué que la lourdeur des peines reflétait "la cruauté et la gravité des crimes commis".
Sara a été traitée "comme si elle ne valait rien". Plus que les autres enfants de la maison, elle a subi ces violences "parce qu'elle était une fille", née d'une autre mère, a souligné le juge qui a rendu hommage à "une petite fille courageuse à la belle personnalité" qui aimait chanter et danser.
Sara vivait dans un état de "terreur permanent". Le simple fait d'aller aux toilettes lui était interdit, a-t-il rappelé.
Son autopsie avait révélé une centaine de blessures dont un traumatisme crânien, de multiples fractures, ecchymoses et cicatrices, des traces de brûlure et des marques de morsures humaines.
Le matin suivant la mort de Sara, son père, sa belle-mère et son oncle s'étaient envolés pour le Pakistan avec les cinq autres enfants, abandonnant son corps sur un lit.
Lors du procès, Urfan Sharif, chauffeur de taxi, a d'abord accusé sa femme, puis a reconnu sa responsabilité, tout en affirmant qu'il ne voulait pas tuer Sara.
C'est lui qui avait informé la police anglaise, expliquant par téléphone, une fois au Pakistan, qu'il avait voulu "légalement punir" sa fille mais l'avait "trop battue".
Après un mois de cavale, le trio était revenu au Royaume-Uni, sous pression de la famille de Sharif selon le juge, et avait été arrêté dans l'avion. Les cinq enfants sont toujours au Pakistan.
Le corps de Sara a été rapatrié en Pologne, pays de sa mère, Olga, où des funérailles ont été célébrées.
- "Sadique" -
"Elle est maintenant un ange qui nous regarde depuis le paradis", a écrit la mère dans un texte, lu par le procureur. "Encore aujourd'hui, je n'arrive pas à comprendre comment on peut agir de façon aussi sadique envers un enfant", a-t-elle ajouté.
L'institutrice de Sara a raconté au procès une petite fille arrivée en classe avec un hijab en janvier 2023, seule de sa famille à en porter, et qui tirait dessus pour cacher des traces de coups. L'école avait alors émis trois signalements, sans résultat.
En avril 2023, la famille avait déménagé et Urfan Sharif avait annoncé à l'école que Sara serait désormais scolarisée à la maison.
Les services sociaux connaissaient la famille. Sara et son frère aîné avaient été placés en foyer à plusieurs reprises, puis rendus à leur mère Olga, avant qu'un juge ne confie Sara et son frère à leur père en 2019, en dépit de son caractère violent.
"L'Etat a laissé tomber trop d'enfants ces dernières années, il est clair qu'il faut agir", a déclaré mardi sur la BBC la ministre de l'Education Bridget Phillipson.
Le gouvernement devait mardi présenter un projet de loi afin de mieux protéger les enfants vulnérables, avec notamment des restrictions à la scolarisation à domicile pour ceux dont l'environnement familial est jugé inadapté ou dangereux.
H.Gonzales--AT