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Afrique du Sud : accusée de corruption, la présidente du Parlement démissionne
Nouveau coup dur pour le parti au pouvoir en Afrique du Sud : la présidente du Parlement et figure majeure de l'ANC, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, visée par des accusations de corruption, a démissionné mercredi, à moins de deux mois d'élections législatives cruciales.
Dans une lettre de démission consultée par l'AFP, elle a déclaré avoir décidé de quitter ses fonctions avec effet immédiat afin de préserver l'intégrité du Parlement et de se concentrer sur l'enquête ouverte contre elle.
"Compte tenu de la gravité des allégations très médiatisées dont je fais l'objet, je ne peux pas continuer à ce poste", a-t-elle ajouté.
Elle a insisté sur le fait que sa décision n'était "en aucun cas une indication ou un aveu de culpabilité". "Je maintiens que je suis innocente et je suis déterminée à rétablir ma bonne réputation", a-t-elle assuré.
Présidente du Parlement depuis 2021 et membre du tout-puissant Comité exécutif national (NEC) de l'ANC au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, Mme Mapisa-Nqakula, 67 ans, est accusée d'avoir perçu d'importantes sommes en espèces d'un contractant militaire lorsqu'elle était ministre de la Défense (2014-2021).
Selon les médias locaux, elle est accusée d'avoir sollicité 2,3 millions de rands (121.000 dollars) de pots-de-vin.
- "Victoire" -
Le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), avait réclamé le 22 mars sa démission, estimant que "son maintien compromet l'intégrité de l'institution législative".
Cette affaire survient à moins de deux mois d'élections particulièrement à risque pour le parti historique, en perte de popularité, notamment en raison d'une image entachée par les affaires de corruption et un climat socio-économique morose.
Les Sud-Africains sont appelés aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera le prochain président. Selon les enquêtes d'opinion, l'ANC risque pour la première fois de perdre la majorité absolue.
La justice avait rejeté mardi une requête en référé de la présidente du Parlement, ouvrant ainsi la voie à une possible arrestation de cette figure du parti au pouvoir.
Après une perquisition à son domicile il y a deux semaines, Mme Mapisa-Nqakula avait déposé un recours pour tenter d'éviter une arrestation qu'elle avait qualifiée d'"illégale" au vu des "minces" preuves rassemblées contre elle.
"Ce tribunal n'est pas en mesure de déclarer qu'une arrestation qui n'a pas encore eu lieu est illégale ou qu'elle serait illégale", a estimé la juge Sulet Potterill au tribunal de Pretoria, annonçant "ne pas donner suite à ce recours".
"Si le tribunal accédait à une telle demande, il ouvrirait les vannes pour que chaque suspect puisse invoquer la faiblesse des charges retenues contre lui et empêcher son arrestation", a-t-elle poursuivi.
Au lendemain de la perquisition de son domicile, l'ex-ministre de l'Intérieur (2004-2009) et de la Défense (2014-2021), qui n'est pas officiellement inculpée à l'heure actuelle, avait annoncé se mettre en "congé spécial" de son poste de présidente du Parlement, avec effet immédiat.
Les partis d'opposition, dont l'Alliance démocratique et les Combattants de la liberté économique (Economic Freedom Fighters, EFF, gauche radicale) se sont félicités de cette démission.
"Cette démission est une victoire pour la responsabilité (devant la justice, ndlr) et le Parlement. Et, par extension, du peuple sud-africain", a déclaré l'Alliance. "Les personnes chargées de diriger et de représenter l'Afrique du Sud doivent être à la hauteur de la tâche".
Le Parlement a annoncé que la présidente serait remplacée par son adjointe, Lechesa Tsenoli.
G.P.Martin--AT