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Transidentité: le rôle des réseaux sociaux salué ou vivement critiqué
"Je sentais un décalage entre ce que les autres voyaient de moi et comment moi je me voyais". Pendant des années, Léon Salin, 26 ans, n'a pas su mettre de mot sur son mal-être. Jusqu'à ce qu'il tombe sur la photo d'une personne transgenre sur Instagram.
"J'ai compris que ça me correspondait, que c'était moi", raconte à l'AFP le jeune Suisse, qui a grandi dans une petite commune et n'avait jamais entendu parler de transidentité jusqu'à ses 20 ans.
Quelques mois plus tard, il entame une transition de genre et décide, lui aussi, de la documenter sur les réseaux sociaux. Conseils aux jeunes concernés, explications grand public, récits d'expériences quotidiennes: ses comptes sur Instagram et TikTok veulent montrer "un mec trans qui est bien dans sa vie".
"Mon contenu, il est plus qu'utile, il est nécessaire, car on n'a pas forcément d'autres représentations ou de personnes concernées à qui parler dans notre entourage", souligne l'influenceur, dont le compte TikTok cumule 88.000 abonnés et des millions de vues.
"Des gens viennent me remercier parce que, grâce à mes publications, ils ont trouvé la force de faire leur coming-out (révéler leur transidentité, ndlr)", poursuit Léon Salin.
- Risque ? -
Une partie de la droite sénatoriale accuse les réseaux sociaux, et notamment les comptes des personnes transgenres, d'influencer les adolescents mineurs et les pousser à changer de genre.
Un groupe de travail de 18 sénateurs Les Républicains (LR) a publié en mars un rapport intitulé "La transidentification des mineurs", qui estime que "l'influence des réseaux donne une visibilité nouvelle à la dysphorie de genre".
"Un certain nombre d'activistes isolent les enfants de leur famille en leur disant que, eux, les comprennent et qu'ils vont les aider à aller mieux", déclare à l'AFP la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio, à la tête de ce groupe de travail. "Il y a un risque qu'ils les emmènent dans une voie qui n'est pas forcément la source de leur mal-être".
Longtemps tabou, la transidentité -dont la journée internationale est dimanche- est désormais plus acceptée dans plusieurs pays. Mais des voix s'élèvent contre des interventions médicales sur des mineurs.
En Angleterre, le système public de santé vient d'annoncer qu'il ne prescrirait plus de bloqueurs de puberté aux mineurs qui souhaitent changer de genre. En Suède, les autorités ont mis fin en 2022 à l'hormonothérapie pour les mineurs, sauf dans de très rares cas, invoquant la nécessité de faire preuve de "prudence" à cet âge sensible.
Quant à une influence des réseaux sociaux, il peut y avoir potentiellement des dérives "communautaristes" chez certains jeunes, dues à une poignée d'influenceurs radicaux, selon Maryse Rizza, présidente de Grandir Trans, une association regroupant 1.300 familles. Mais un enfant ne devient pas transgenre par simple effet de mode sur les réseaux, souligne-t-elle.
- Les parents -
"Il ne faut pas oublier qu'un enfant transidentitaire, c'est un enfant en souffrance. Une transition, c'est un processus, c'est long, c'est encadré par des médecins. Et surtout, c'est dur", dit-elle.
Sigolène Couchot-Schiex, chercheuse en sciences de l'éducation à l'Université de Cergy-Pontoise, indique qu'"il n'existe pas de relation établie entre les réseaux sociaux et la transition de genre d'un jeune".
Au contraire: les études qu'elle a menées sur des collégiens tendent à montrer que les réseaux sociaux "accentuent le rappel aux normes de féminité ou de masculinité" auprès des jeunes, par l'humour, les moqueries, les remarques, voire le harcèlement, ajoute cette spécialiste des questions de genre.
Si les réseaux sociaux sont "salutaires" pour "la visibilité" des personnes trans, selon l'universitaire, ils le sont aussi pour certains parents démunis à l'annonce du coming-out de leur enfant.
Lorsque son enfant, né de sexe féminin, lui annonce qu'il veut devenir un garçon, il y a 8 ans, Maryse Rizza s'est retrouvée "complètement paumée".
Grâce au compte "Agressively trans" de Lexie, une femme transgenre, "j'ai eu des réponses aux questions que je me posais", se souvient la présidente de Grandir Trans. "Elle m'a aussi aidée à trouver des médecins formés pour accompagner mon enfant et à trouver les mots."
L.Adams--AT