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En Haïti, la mise en place des autorités de transition toujours dans l'impasse
Des négociations chaotiques et un nouveau retrait chez les candidats: la mise en place d'autorités de transition en Haïti reste bloquée mardi, tandis que la population continue de souffrir de la violence des gangs.
Très contesté, le Premier ministre Ariel Henry a annoncé le 11 mars qu'il acceptait de quitter le pouvoir, et que sa démission serait effective une fois installé un "conseil présidentiel de transition".
Mais cet organe devant représenter les principales forces politiques haïtiennes, ainsi que le secteur privé, la société civile et la communauté religieuse, peine à voir le jour.
Lundi soir, ses futurs membres, dont plusieurs n'ont été choisis qu'à grand-peine, devaient élire la personne qui, parmi eux, présiderait le conseil.
Mais la réunion a été reportée sine die en dépit d'un accord préalable sur l'ordre du jour, plusieurs représentants s'étant rétractés, a indiqué à l'AFP l'un des membres sous couvert de l'anonymat.
- "Pays bloqué" -
Leslie Voltaire, le représentant du parti Fanmi Lavalas, a notamment estimé dans une correspondance adressée à ses collègues qu'élire un président n'était pas possible sans un "accord politique signé entre les différents secteurs".
Et alors que le conseil semblait enfin au complet, René Jean Jumeau, l'un des deux membres observateurs - ne bénéficiant donc pas d'un droit de vote pour choisir le futur Premier ministre intérimaire - a jeté l'éponge.
"La nécessité d'action concrète est trop forte pour rester, impuissant, dans la posture de spectateur", a fait valoir dans une lettre celui qui réclamait ces derniers jours un droit de vote au sein de la structure.
Le conseil présidentiel de transition a été annoncé le 11 mars après des réunions entre des représentants haïtiens et ceux de plusieurs pays et organisations dont la Communauté des Caraïbes (Caricom).
Pour Gédéon Jean, qui a participé à ces réunions au nom de la société civile, il est temps que la communauté internationale "reprenne du service" pour "pousser les acteurs" haïtiens à un accord.
Sinon, la formation des autorités de transition risque de prendre "des mois et des mois", dit à l'AFP le directeur du Centre d'analyse et de recherche en droits de l'Homme (CARDH), une ONG haïtienne.
"On ne peut pas laisser un pays bloqué (de cette manière), et les acteurs vraiment ne peuvent pas s'entendre", insiste-t-il.
- Sécurité -
En attendant, la population continue de payer l'instabilité au prix fort.
La patronne de l'Unicef, Catherine Russell, a alerté que d'"innombrables enfants" risquaient de perdre la vie en raison de la crise multidimensionnelle qui ravage Haïti, "alors que de l'aide vitale est prête à être distribuée si la violence s'arrête et que les routes et les hôpitaux rouvrent".
Les tirs ont cessé mardi à Port-au-Prince, mais la veille au soir, selon les témoignages de trois habitants, des membres de gangs ont pillé et incendié des pharmacies, des cliniques et des résidences près de l'hôpital de l'université d'Etat d'Haïti. Cet établissement, le plus grand centre hospitalier public, est inopérant en raison des gangs.
Le Kenya devait envoyer un millier de policiers en Haïti dans le cadre d'une mission soutenue par l'ONU, mais a annoncé qu'il suspendait ce déploiement au vu de la situation.
Pour Gédéon Jean, assurer la sécurité est la priorité.
Or puisque la mission kenyane "n'est pas pour demain" et que la police "n'a pas les moyens matériels, humains, technologiques (...) pour affronter les gangs", il faut, selon lui, penser à une "force intermédiaire".
Cette dernière pourrait être montée par des pays de la région, affirme-t-il, pour "intervenir, renforcer la police nationale d'Haïti, stopper la progression des gangs". Il s'agirait de stabiliser la situation "en attendant que la force (kényane) arrive, c'est le seul moyen d'aller vers les élections", juge-t-il.
Mardi, la Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden avait approuvé une aide allant jusqu'à 10 millions de dollars pour aider les forces de sécurité haïtiennes à "protéger les civils et les infrastructures vitales contre les attaques de gangs".
W.Stewart--AT