-
Ligue 1: avec Endrick, Lyon espère être d'attaque après la trêve
-
Elections en Centrafrique: derrière Touadéra, la main toujours ferme de Wagner
-
Les Français continuent de vider leur livret A fin 2025
-
Grandes manœuvres dans le monde du rhum, l'or brun du Venezuela
-
CAN-2025: la RD Congo bat difficilement le Bénin (1-0)
-
JO-2026: la biathlète Julia Simon sélectionnée pour Milan Cortina
-
Une infirmière de l'AP-HP conteste son licenciement pour avoir refusé d'ôter son calot
-
Colère agricole: sur les derniers barrages, entraide et festivités pour durer
-
En Guinée-Bissau, l'avancée de la mer menace le magnifique archipel des Bijagos
-
CAN-2025: Luca Zidane, l'Algérien
-
Corsair obtient le feu vert de Bruxelles pour son plan de restructuration
-
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manifestation en soutien à Palestine Action
-
La Poste : la cyberattaque "toujours en cours" malgré un retour progressif de l'accès aux services
-
Ukraine: des frappes russes visent le secteur énergétique, deux jours avant Noël
-
Surpêche de maquereaux: l'UE dénonce un accord entre Royaume-Uni et Norvège
-
Turquie: dix ans de prison pour deux jeunes "mules" françaises
-
L'UE approuve le plan de restructuration de la compagnie aérienne Corsair
-
La mer du Nord, dernière demeure pour une partie du CO2 européen
-
Amazon annonce avoir bloqué 1.800 candidatures nord-coréennes trompeuses
-
Les Etats-Unis approuvent une version en comprimé d'un traitement phare pour lutter contre l'obésité
-
Le fabricant français de pompes à chaleur Groupe Atlantic en passe d'être vendu à un groupe nippo-américain
-
"Tueur en série": l'effrayant portrait de Frédéric Péchier
-
Commission audiovisuel public: le président suspend les convocations pour ramener l'apaisement
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge, trois départements en orange
-
Le dossier médical partagé, l'outil mal aimé qui provoque la colère des médecins libéraux
-
Mobilisation agricole: quelques blocages et rassemblements persistent
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous début janvier pour reparler budget
-
La Bourse de Paris à l'équilibre avant Noël
-
La Poste : la cyberattaque "a baissé en intensité" mais "se poursuit"
-
Italie: amende de 255 millions à Ryanair pour abus de position dominante
-
Dans un entrepôt robotisé d'Amazon, l'algorithme dicte la cadence des fêtes
-
CAN-2025: Le Sénégal, l'autre favori, se lance dans la compétition face au Botswana
-
NBA: Le Thunder retrouve la victoire, Gilgeous-Alexander dans les pas de Chamberlain
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi et Min Aung Hlaing, deux figures des élections
-
La Birmanie organise des élections après cinq ans de guerre civile
-
Venezuela: Trump affirme qu'il serait "sage" pour Maduro de partir
-
Ces restaurants américains qui réduisent leurs portions pour leurs clients sous Ozempic
-
Le co-créateur du jeu vidéo "Call of Duty" Vince Zampella meurt dans un accident de la route
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous en janvier pour reparler budget
-
Les Etats-Unis ont "besoin" du Groenland, martèle Trump malgré l'opposition de l'Europe
-
CAN-2025: Mohamed Salah sauve l'Egypte d'un couac d'entrée face au Zimbabwe
-
La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous l'eau
-
A Gaza, des Palestiniens sous les bombes du côté israélien de la "ligne jaune"
-
Wall Street espère terminer l'année dans le vert
-
Budget: la loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Nicki Minaj, diva du rap devenue pasionaria MAGA
-
Le gouvernement Trump suspend tous les grands projets d'éolien en mer aux Etats-Unis
-
Poupées sexuelles: un site britannique signalé à la justice
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous surveillance
IVG dans la Constitution: l'Assemblée débat, Dupond-Moretti promet de prendre "le temps qu'il faut"
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a ouvert un nouveau débat sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution mercredi à l'Assemblée, en promettant aux parlementaires, et surtout indirectement aux sénateurs, de prendre "le temps qu'il faut" pour faire aboutir cette réforme historique.
"L'IVG n'est pas une liberté comme les autres, car elle permet aux femmes de décider de leur avenir", a lancé le ministre aux parlementaires. "Il n'existe pas, aujourd’hui, de véritable protection supra législative du droit ou de la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse", a-t-il insisté.
"Insidieusement, à travers le monde, ce droit recule", a abondé ensuite la ministre déléguée à l'Égalité hommes/femmes Aurore Bergé, appelant à se montrer "à la hauteur de nos mères et de nos filles".
Car la voie choisie pour une révision constitutionnelle nécessite que les deux chambres adoptent un même texte, avant qu'il soit soumis à un scrutin au Congrès réunissant les deux chambres, et nécessitant 3/5e des voix.
L'Assemblée devrait adopter sans surprise en fin de séance l'article unique du projet de loi - comme elle l'avait fait fin 2022 pour une proposition de Mathilde Panot (LFI) qui entendait consacrer un "droit" plutôt qu'une "liberté". Mais le texte ne sera considéré comme adopté que le 30 janvier, après un dernier vote solennel dans l'hémicycle.
Viendra ensuite une étape bien plus incertaine. Le Sénat, dominé par la droite, avait adopté à une courte majorité une version modifiée du texte LFI, consacrant une "liberté" plutôt qu'un "droit".
Pour qu'un Congrès puisse être réuni rapidement, il faudrait qu'il valide cette fois fin février les mots "liberté garantie". Dans le cas contraire, la navette parlementaire reprendrait.
- Calendrier de la discorde -
Mais la droite sénatoriale avait vécu comme une forme de pression le fait que le gouvernement suggère en décembre dernier la date du 5 mars pour une réunion du Congrès, qui supposerait que le Sénat avalise la rédaction du gouvernement.
"Nous prendrons le temps qu'il faut pour aller au bout de cette révision", a tenté de déminer Eric Dupond-Moretti mercredi.
Sur le fond, le ministre s'est efforcé de répondre aux inquiétudes de la droite parlementaire, divisée sur l'inscription de l'IVG dans la Constitution, mais qui s'inquiète qu'elle puisse par exemple aboutir à des allongements de la durée légale pour une IVG sans que le Conseil constitutionnel ne puisse s'y opposer.
La révision ne créera pas de "droit absolu et sans limite", a-t-il insisté, et "une loi qui porterait par exemple le délai maximal pour avorter à 30 semaines pourrait tout à fait être censurée", a-t-il répondu.
A gauche, Mathilde Panot (LFI) a dénoncé les "anti-droits (qui) siègent y compris dans cet hémicycle, à l'extrême droite", en citant nommément des députés RN, ou en rappelant des propos de Marine Le Pen en 2012 sur des "avortements de confort", bien qu'elle ait voté fin 2022 pour la loi LFI.
"Il n'est pas question que notre famille politique remette en cause l’accès à l'avortement", a rétorqué Pascale Bordes (RN), critiquant une réforme "inappropriée et inutile".
"La France n'est pas isolée et hermétique ou autarcique au monde. Rien ne la prémunit par principe des mouvements conservateurs ou réactionnaires", a alerté le président de la commission des Lois Sacha Houlié, citant les exemples de recul aux Etats-Unis, en Hongrie ou en Pologne.
Peu avant 14h, une centaine de manifestants, élus de gauche et associations féministes, se sont rassemblés à proximité du Palais-Bourbon pour assurer qu’ils ne "lâcheraient rien".
"Je ne vois pas pourquoi (...) l'avortement ne serait pas attaqué si l'extrême droite arrivait au pouvoir", estime Sarah Durocher, présidente du Planning familial.
W.Morales--AT