-
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
-
La Bourse de Paris en repli, dans une séance sans catalyseur
-
"On est tous tombés amoureux!" Aux Etats-Unis, la Wembamania à tout âge
-
Italie: amende de près de 100 millions d'euros à Apple pour abus de position dominante
-
La Chine impose des droits antisubventions sur des produits laitiers de l'UE
-
Le Cap frappé par une crise du logement, Airbnb aimante le ressentiment
-
Les résurrections de personnalités disparues via l'IA amusent et agacent
-
Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s'étaient entrainés en Australie
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
-
NBA: 47 points pour Jalen Brunson qui offre la victoire aux Knicks
-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Victimes d'Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
-
Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"
-
Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais
-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
"Abolir le vendredi" ? L'Allemagne débat de la semaine de quatre jours
En quête d'équilibre entre besoin de main-d'oeuvre et compétitivité, l'Allemagne réfléchit à son tour à la semaine de quatre jours, déjà étudiée dans d'autres pays européens et plébiscitée par certaines entreprises pionnières.
Le sujet s'impose à l'agenda de la première économie européenne au moment même où la récession menace et rend le patronat frileux. D'autres voient dans cette crise l'occasion de transformations radicales.
Le vendredi, Maximilian Hermann enfile son casque de moto et va "faire un tour" dans les Alpes bavaroises, quand il ne part pas "dès le jeudi soir" en week-end.
Ce chef de projet âgé de 29 ans planifie les installations de pompes à chaleur et de systèmes de climatisation que propose KlimaShop!, une entreprise de 30 personnes ayant son siège près d'Augsbourg, en Bavière (sud).
Comme tous ses collègues, il a début janvier embrassé la semaine de travail de quatre jours et 38 heures hebdomadaires, au lieu de 40.
Les employés travaillent désormais une heure et demie de plus sur quatre jours pour avoir leur vendredi libre, avec le même salaire.
Pour son collègue Michael Pankoke, le changement est synonyme de "gros progrès" : "vous travaillez beaucoup plus intensément, tout ce que vous faites est plus précis", affirme à l'AFP ce conseiller en clientèle, âgé de 58 ans.
- Expérimentation -
Au cours des négociations salariales annuelles pour l'industrie sidérurgique qui débuteront mi-novembre, le puissant syndicat IG Metall exige d'introduire la semaine de quatre jours, via la réduction de 35 heures à 32 du volume hebdomadaire et à salaire égal.
La société de conseil en organisation du travail Intraprenör va piloter la première grande expérimentation en Allemagne, en partenariat avec 4 Day Week Global, qui a déjà réalisé des études similaires dans plusieurs pays développés, notamment au Royaume-Uni.
Début 2024, 50 entreprises de tailles et de secteurs variés doivent tester pendant six mois la réduction du temps de travail à salaire égal, avec l'objectif d'une productivité maintenue. Intraprenör, qui a déjà "aboli le vendredi" pour ses propres salariés depuis 2016, dit avoir à l'heure actuelle 33 candidatures d'entreprises intéressées.
Les cas d'employeurs qui sautent le pas se multiplient.
Wolfgang Schmidt, le fondateur d'une entreprise qui fabrique des machines près de Hambourg (nord), dit avoir adopté les 38 heures fin 2022 afin de faire "économiser de l'essence et de l'argent" à ses 30 employés qui parcourent pour certains "100 km par jour".
Dans la même région, la ville de Wedel a décidé d'introduire la semaine de quatre jours afin d'attirer des agents "compétents et motivés".
Outre un meilleur "équilibre entre vie professionnelle et vie privée" et une "productivité plus élevée", la création d'emplois engendrée permettrait à l'Allemagne d'en finir avec "l'un des taux de salariés à temps partiel les plus élevés d'Europe", souligne Sophie Jänicke, chargée du temps de travail au sein de la direction d'IG Metall.
Selon une étude de la fondation Hans-Böckler, 81% des Allemands employés à temps plein souhaiteraient une semaine de quatre jours.
- "Rêve irréaliste" -
Alors qu'en Belgique, depuis fin 2022, les travailleurs qui le veulent peuvent demander à effectuer le même nombre d'heures sur quatre jours au lieu de cinq, en Allemagne, la loi laisse employeurs et employés libres de fixer le temps de travail, en moyenne 39 heures par semaine, jusqu'à 48 heures.
Mais l'enthousiasme de certains est douché par de nombreux patrons et économistes, dont Holger Schäfer, qui estime qu'une réduction du temps de travail "de l'ordre de 20%" aurait un "résultat économique désastreux".
Si "limiter les activités improductives et densifier le travail" est encore faisable "dans les activités de bureau", "toutes les possibilités d'augmenter la productivité ou l'efficacité sont déjà épuisées" dans l'industrie, souligne cet expert de l'Institut économique IW de Cologne.
Avec l'aggravation de "la pénurie de main-d'œuvre" liée au départ des baby-boomers à la retraite, réduire le temps de travail entraînera "inévitablement une diminution de la quantité produite de biens et de services", prévient-il.
Pour lutter contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, le directeur de l'institut IW, Michael Hüther, préconise au contraire un allongement de la durée du travail, en lieu et place de ce "rêve irréaliste d'une semaine de quatre jours".
B.Torres--AT