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Gaël Perdriau dans la tourmente d'une affaire de chantage à la sextape
Ecarté par sa famille politique, vilipendé par son opposition, l'ex-LR Gaël Perdriau, maire et président de la métropole de Saint-Etienne depuis 2014, résiste depuis sept mois aux appels à la démission, dans la tourmente d’une affaire de chantage à la sextape qui a conduit à sa mise en examen jeudi pour chantage notamment.
Au coeur du scandale, une vidéo compromettante tournée en janvier 2015 dans laquelle on voit son ex-premier adjoint centriste et rival politique Gilles Artigues se faire masser par un homme dans une chambre d'hôtel à Paris.
Accusé de chantage politique par M. Artigues, cité dans des enregistrements audio accablants publiés par Mediapart, lâché par la direction des Républicains qui l'a très vite exclu de ses rangs, l'élu de 50 ans a toujours protesté de son innocence. Et résisté à tous les appels à la démission en dénonçant un "acharnement politique" piloté selon lui par son frère ennemi, le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.
Gaël Perdriau assure depuis des mois n'être "ni le commanditaire, ni l'organisateur, ni un utilisateur" de la vidéo et cette affaire l'a "terriblement blessé", comme il le disait dans un entretien à l'AFP en fin d'année dernière.
Sous pression, il a rapidement limogé son directeur de cabinet, également éclaboussé par le scandale, tandis qu'un de ses adjoints municipaux accusé d'avoir tourné les images compromettantes démissionnait. Lui-même a plusieurs fois répété qu'il ne démissionnerait pas, même en cas de mise en examen.
Il a cependant dû renoncer à ses fonctions représentatives à la mairie et se mettre en retrait total de la présidence de la métropole, où certains veulent désormais réduire ses indemnités, faute de l'avoir convaincu de démissionner. En même temps, il tient tête à ses adversaires politiques en affirmant qu'il "ne rase pas les murs".
- "Méthodes politiques" -
Généralement réputé affable, le quinquagénaire a été décrit par ses détracteurs comme un homme autoritaire qui use ses collaborateurs et se montre capable de gros coups de sang lorsqu'on lui résiste.
En novembre, ses efforts pour bloquer la publication d'un article de Mediapart sur ses "méthodes politiques" ont suscité une tempête de protestations, avant d'être finalement retoqués par décision judiciaire.
Politiquement, cet élu qui a fait toute sa carrière à Saint-Etienne revendique son appartenance à la droite sociale telle qu’incarnée par le Général de Gaulle ou Philippe Séguin.
Né à Cholet (Maine-et-Loire) en 1972, il intègre l'École supérieure de commerce de Saint Etienne à l'âge de vingt ans. Étudiant, il milite au Parti républicain, puis à Démocratie libérale, avant de rejoindre l’UMP et enfin Les Républicains.
Cadre commercial chez Total, puis GDF Suez pendant une quinzaine d’années, il s'investit parallèlement dans la vie associative stéphanoise. Il devient conseiller municipal dans l’équipe de Michel Thiollière (UDF-Rad), de 1995 à 2008. Après la défaite de 2008 dans le cadre d'une triangulaire UMP/centristes/PS, il s'impose peu à peu comme le leader à droite dans l’opposition à Maurice Vincent (PS).
Il est finalement élu maire en 2014 avec le soutien de l'homme qui l'accuse aujourd'hui de chantage, l'UDI Gilles Artigues, lequel devient alors son premier adjoint. Il est réélu confortablement en 2020 et conserve la présidence de la métropole de 400.000 habitants.
Ses critiques vis-à-vis de la ligne adoptée par LR à la présidentielle de 2022 - "rétrécissement identitaire" et "volonté d’union des droites" - finissent par lui coûter la vice-présidence du parti. Il avait commencé à prendre ses distances avec LR fin 2021 en critiquant vertement la ligne très musclée d'Eric Ciotti et la droitisation de la candidate à la présidentielle Valérie Pécresse.
Il a souvent répété que ce sont ses positionnements politiques qui ont déclenché une campagne "odieuse" contre lui.
J.Gomez--AT