-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Victimes d'Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
-
Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"
-
Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais
-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Le Venezuela accuse les Etats-Unis du "vol" d'un second pétrolier
-
L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein
-
Coupe de France: les cadors assurent
-
Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo
-
Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan
-
Pourparlers sur l'Ukraine: Zelensky appelle Washington à accentuer la pression sur Moscou
-
Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine
-
"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14
-
Top 14: Pau cartonne, Perpignan sourit enfin, un derby sans vainqueur
-
L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public
-
Lula et Milei aux antipodes face au risque de conflit au Venezuela
-
Washington propose des négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Une première personne en fauteuil roulant a voyagé brièvement dans l'espace
-
Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Accord UE-Mercosur: Lula en appelle au "courage" des dirigeants européens
Brésil : la folie du carnaval de Rio reprend ses droits loin des "ténèbres"
"C'est avec une grande joie, en célébrant la vie, la démocratie, que je remets les clés au roi Momo" : la folie du carnaval de Rio de Janeiro reprend ses droits vendredi, avec un vent d'optimisme après la fin des restrictions liées au Covid et le changement de gouvernement au Brésil.
Le coup d'envoi officiel a été donné à la mi-journée, avec la remise des clés de la ville au roi Momo, le monarque jovial qui symbolise l'irrévérence d'une fête débridée où (presque) tous les excès sont permis.
"C'est avec une grande joie, en célébrant la vie, la démocratie, que je remets les clés au roi Momo", a déclaré le maire Eduardo Paes, coiffé d'un chapeau Panama au cours d'une cérémonie haute en couleur dans sa résidence officielle.
Les rues sont déjà pleines depuis le week-end dernier, avec les cortèges musicaux des "blocos", tandis que les écoles de samba peaufinent les derniers détails de leurs somptueux défilés qui auront lieu les nuits de dimanche et de lundi.
Le spectacle s'annonce grandiose, avec des chars monumentaux hauts comme des immeubles de plusieurs étages et des milliers de danseurs costumés des écoles qui défilent tour à tour au sambodrome jusqu'au lever du jour.
"Nous donnons toujours le meilleur de nous-mêmes, nous ne comptons pas nos heures, même la nuit, juste pour voir les gens heureux", dit à l'AFP Rogerio Sampaio, qui a passé ces derniers mois à confectionner des costumes pour l'école Viradouro dans un hangar du centre-ville.
Cette année, les défilés au sambodrome auront bien lieu juste avant le mercredi des Cendres, comme le veut la tradition.
Ils avaient été reportés de deux mois l'an dernier, à avril, en raison d'une hausse du nombre des cas de Covid.
En 2021, le carnaval avait été tout bonnement annulé à cause de la pandémie.
L'édition de cette année est la première sans restrictions dues au Covid mais aussi la première depuis le retour à la tête de l'Etat de Luiz Inacio Lula da Silva (gauche), qui a battu son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro à l'élection d'octobre.
"Ce carnaval est aussi un hommage à la démocratie. Les institutions ont une nouvelle fois été mises à l'épreuve mais elles ont montré leur force", a déclaré vendredi le maire Eduardo Paes, une allusion à la déprédation des lieux de pouvoir à Brasilia par des milliers de bolsonaristes le 8 janvier dernier.
- Retour aux racines -
Le sambodrome doit accueillir 100.000 personnes chaque nuit, entre les 70.000 spectateurs et les personnes qui défilent pour les 12 écoles de samba en lice pour le grand concours du carnaval.
Chaque formation a entre 60 et 70 minutes pour avancer sur l'avenue Marques de Sapucai, une artère d'environ 700 mètres de long entourée de tribunes.
Les écoles vont devoir séduire le public mais aussi les jurés qui les noteront sur des critères comme le thème du défilé, les percussions et la qualité des chars et des costumes.
Pendant les dernières éditions, certains défilés ont critiqué de façon plus ou moins explicite le gouvernement Bolsonaro (2019-2022), accusé, entre autres, de discriminations à l'encontre des minorités et de sacrifier les budgets de la culture.
Cette année, plusieurs écoles ont choisi de mettre en valeur les racines africaines du Brésil, les figures emblématiques de la samba ou les traditions culturelles des régions pauvres du nord-est.
"Le carnaval est le miroir du Brésil", a déclaré Leandro Vieira, le directeur artistique de l'école Imperatriz, au magazine Veja.
"Après ces moments de ténèbres, tant dans la culture populaire que dans la politique, le Brésil doit réaffirmer ce qu'il a de meilleur. (Le choix des thèmes) n'est pas une coïncidence, c'est la lumière après les ténèbres", a-t-il poursuivi.
- Une fête très lucrative -
Au-delà des critiques sociales, "cette année, le carnaval est une grande manifestation de joie, une célébration de la vie, des difficultés surmontées", dit à l'AFP Adair Rocha, le directeur du département culturel de l'Université de l'Etat de Rio (Uerj).
La mairie estime qu'il va injecter quelque 4,5 milliards de réais (environ 800 millions d'euros) dans l'économie locale.
Les autorités tablent sur plus de cinq millions de personnes dans les cortèges qui déambulent dans les rues, avec des déguisements loufoques, la musique à fond et la bière coulant à flots.
K.Hill--AT