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Mondiaux de cyclisme: "des bons, au Rwanda, on en croise à tous les carrefours" (sélectionneur)
"Des personnes qui feraient de bons coureurs, au Rwanda, on en croise à tous les carrefours", explique le sélectionneur David Louvet en insistant sur l'immense potentiel du pays tout en décrivant les obstacles qu'il rencontre au moment des Championnats du monde de cyclisme à Kigali.
"On voit des gars sur leur vélo en claquettes qui arrivent à suivre l'équipe nationale dans un col", raconte, dans un entretien à l'AFP et Radio France, l'entraîneur français qui a pris les rênes de la sélection en novembre 2022 pour préparer ces premiers Mondiaux sur le sol africain.
QUESTION: Comment s'est déroulé votre arrivée au Rwanda ?
REPONSE: "Le président de la Fédération rwandaise de l'époque souhaitait avoir un entraîneur européen. Mais le jour où j'ai posé le pied à Kigali, ils (les responsables de la Fédération rwandaise, NDLR) ont tous démissionné. Ça ne commençait pas dans les meilleures conditions. Pendant trois mois, c'était un peu compliqué. J'ai trouvé ma place au fur et à mesure. J'ai eu la chance d'être épaulé par (son adjoint) Félix Sempoma. On a pu mettre en place des choses qui fonctionnent."
Q: Les moyens étaient présents tout de suite ?
R: "Pas spécialement. Les personnes qui assuraient l'interim découvraient tout. C'était un combat permanent pour avoir des budgets, pour partir en course. Mais le ministère m'a beaucoup aidé dans ma tâche."
Q: Pour le Rwanda, le cyclisme est devenu une priorité ?
R: "Avec les Championnats du monde, c'était évident qu'il fallait mettre les moyens pour répondre présent. Et relancer la dynamique du cyclisme rwandais qui était sur une pente descendante par rapport à certaines nations comme l'Erythrée, alors que les athlètes ici ont des dispositions physiologiques et physiques hors normes."
Q: Le potentiel est immense ?
R: "Des personnes qui feraient de bons coureurs, au Rwanda, on en croise à tous les carrefours. On voit des gars sur leur vélo en claquettes, en jean et en chemise qui suivent l'équipe nationale dans un col. Jusqu'au bout! Parfois, on prend un numéro de téléphone. Félix a recruté pas mal de taxi-vélos comme Eric Manizabayo (qui a été le porte-drapeau de la délégation rwandaise aux JO de Paris, NDLR). Ils sont forts, clairement. Après, c'est la position sur le vélo qui est un peu compliquée. A transporter des gens ou des charges, ils ont tendance à courber un peu au niveau des lombaires. Donc, il faut retravailler tout ça, ce n'est pas simple."
Q: Quels sont les autres obstacles ?
R: "La culture du vélo est omniprésente au Rwanda, comme en Erythrée, où c'est le sport national. Mais là-bas ils ont plein de courses. C'est ce qui manque au Rwanda. Mes coureurs prennent le départ, ils ont trois courses dans les jambes depuis le Tour du Rwanda (en février). Ce n'est pas suffisant pour être au niveau."
Q: Et le matériel ?
R: "Grâce aux Championnats du monde, il y a eu beaucoup de dotations. Des marques nous ont soutenu. On a eu des prix préférentiels. Aujourd'hui, j'ai 32 vélos neufs. Le problème, c'est l'entretien. Parce que ces vélos sont comme des Formule 1. Acquérir des pièces pour ces vélos n'est pas facile. Et ça coûte cher. Il y a les outils aussi. Des clés Allen africaines, c'est bien, mais là, il faut des outils de haute précision."
Q: Craignez-vous que le soufflé retombe après ces Mondiaux ?
R: "Après chaque grand objectif, il y a toujours un moment de relâche. J'espère qu'il ne va pas durer longtemps. J'aimerais qu'il y ait un Championnat d'Afrique, qu'on puisse profiter de tous les entraînements qu'on a fait pour gagner des titres et des médailles."
Q: Espérez-vous que certains de vos coureurs puissent aller dans des structures en Europe ?
R: "Ça fait partie de mon travail. Si j'entraîne des coureurs ici, ce n'est pas pour qu'ils restent au Rwanda. Shemu Nsengiyumva fait 25e du contre-la-montre, il y a des personnes qui pourraient être intéressées par son profil. Mais ça fait toujours peur d'intégrer un Africain dans son équipe. Il faut mettre des choses en place pour être sûr qu'il n'ait pas envie de rentrer au bout de deux mois. Il y a la barrière de la langue. Les visas sont un éternel problème aussi. Mais au niveau du vélo, il n'y a pas de souci."
PROPOS recueillis par Jacques KLOPP
F.Ramirez--AT