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La Tunisie avance pour se hisser au premier rang mondial de la thalassothérapie
Environ 1.400 kilomètres de littoral méditerranéen, 300 jours de soleil par an, des sources thermales et des tarifs avantageux: la Tunisie, numéro deux mondial de la thalassothérapie, pousse ses atouts avec l'ambition de ravir à la France sa première place.
Par rapport à d'autres pays de la région, "les atouts principaux de la Tunisie sont ses plages et la thalassothérapie", estime Mario Paolo, un curiste italien, à Korbous, ville thermale perchée sur une colline à une heure de route de Tunis.
Installé en Tunisie depuis cinq ans, ce retraité de 78 ans vient fréquemment "pour une remise en forme" dans le centre de thalasso d'un hôtel de luxe où l'AFP l'a rencontré.
Korbous a été "le premier site de thalassothérapie et de cures thermales" du pays, créé au début du XXe siècle, explique Shahnez Guizani, directrice générale de l'Office national du thermalisme et de l'hydrothérapie (ONTH).
Cette station balnéaire reste toutefois moins connue à l'international que des destinations comme Sousse, Hammamet, Monastir ou Djerba (sud), capitale méditerranéenne de la thalassothérapie en 2014.
"Profiter de l'eau de mer et des sources, cela n'est pas seulement un loisir mais aussi une thérapie", souligne M. Paolo, après un massage aux huiles aromatiques.
Rouaa Machat, 22 ans, est venue de France pour une cure de trois jours afin de "profiter des trois eaux" de Korbous: l'eau de mer, l'eau de source --l'antique Carpis possède six sources-- et l'eau douce (eau de mer désalinisée). "Et je suis là aussi pour ça", dit cette Franco-Tunisienne en montrant le panorama sur mer et montagne qu'elle peut admirer dans son jacuzzi à travers une cabine vitrée.
"Les curistes viennent essentiellement pour la qualité de l'eau de source", indique Mme Raja Haddad, médecin responsable du centre de thermalisme et thalassothérapie de l'hôtel Royal Tulip Korbous Bay.
"C'est un héritage ancestral puisque l'hydrothérapie existe en Tunisie depuis l'Antiquité, à l'époque des Carthaginois et des Romains", note Mme Guizani de l'ONTH.
Avec ses 60 centres de thalasso et 390 Spa (centres de remise en forme) dont 84% dans des hôtels, la Tunisie se classe au deuxième rang mondial derrière la France, selon l'ONTH.
"L'hydrothérapie en général attire 1,2 million de visiteurs et curistes par an dans tous les centres, stations (thermales) et Spa" avec 70% de clientèle européenne dont 40% de Français, souligne Mme Guizani.
Le chiffre d'affaires de la thalasso représente 50% du tourisme de santé, soit 200 millions de dinars par an (environ 60 millions d'euros).
- "Soleil et qualité-prix" -
Le tourisme dans le pays nord-africain, pénalisé sur la dernière décennie par des attentats et le Covid, a connu "une reprise et a retrouvé les niveaux de 2010", année de référence, d'après Mme Guizani.
Le nombre de visiteurs étrangers a dépassé officiellement les dix millions en 2024, un record pour ce secteur qui représente 7% du PIB tunisien et près de 500.000 emplois directs et indirects.
Près de l'aéroport de Monastir (centre-est), la thalasso d'un autre hôtel de luxe accueille en plein hiver des dizaines de touristes français, allemands, anglais, canadiens et asiatiques.
"Dès qu'on arrive, on trouve les palmiers, le soleil... Que du bonheur! Mais il y aussi le rapport qualité-prix. Ici les cures sont bien moins chères qu'en France: 1.000 euros la semaine tout compris au lieu de 3.000", souligne à l'AFP Monique Dicrocco, une Française de 65 ans.
Venu de Cannes, Jean-Pierre Ferrante, 64 ans, un autre Français, estime que "la qualité des eaux et des équipements est aussi bonne qu'en France".
Après une période de crise aggravée par la pandémie, les touristes sont de retour, confirme la docteure Kaouther Meddeb, responsable du centre de thalassothérapie et Spa du Royal Elyssa de Monastir.
"La Tunisie est pionnière en respect des normes internationales" mais le secteur reste "peu valorisé", estime-t-elle, déplorant un "manque de communication et publicité".
Il faudrait aussi améliorer les dessertes aériennes dans un pays avec peu de vols à bas coût, s'occuper plus de l'environnement et des routes, selon plusieurs experts.
Des projets sont en cours afin de développer des stations thermales écologiques, dans le village montagneux de Beni M'tir (nord-ouest) ou près du lac d'Ichkeul, explique Mme Guizani, convaincue que "la Tunisie a tous les atouts pour devenir numéro un mondial".
P.Smith--AT