-
Streptocoque A: les infections toujours plus fréquentes qu'avant le Covid mais "semblent moins sévères"
-
A Coxyde, dans l'effervescence "brueghelienne" des cyclo-cross
-
Cinq choses à attendre en 2026
-
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
-
La Bourse de Paris en repli, dans une séance sans catalyseur
-
"On est tous tombés amoureux!" Aux Etats-Unis, la Wembamania à tout âge
-
Italie: amende de près de 100 millions d'euros à Apple pour abus de position dominante
-
La Chine impose des droits antisubventions sur des produits laitiers de l'UE
-
Le Cap frappé par une crise du logement, Airbnb aimante le ressentiment
-
Les résurrections de personnalités disparues via l'IA amusent et agacent
-
Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s'étaient entrainés en Australie
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
-
NBA: 47 points pour Jalen Brunson qui offre la victoire aux Knicks
-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Victimes d'Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
Procès des viols de Mazan: un réquisitoire pour "l'avenir" et les victimes de violences sexuelles
L'accusation au procès des viols de Mazan a souhaité mercredi que le futur verdict constitue "un message d'espoir" pour les victimes de violences sexuelles, l'avocate de Dominique Pelicot tentant elle de faire émerger son "humanité".
"Par votre verdict, vous signifierez que le viol ordinaire n'existe pas, que le viol accidentel ou involontaire n'existe pas. Vous délivrerez un message d'espoir aux victimes de violences sexuelles", a insisté Laure Chabaud, l'une des deux représentantes du ministère public, en s'adressant à la cour criminelle de Vaucluse.
"Vous rendrez une part de son humanité volée à Gisèle Pelicot", a-t-elle ajouté, face à la septuagénaire, devenue une icône de la cause féministe depuis sa décision de refuser le huis clos lors de ce procès, qui a débuté le 2 septembre, à Avignon.
"Par votre verdict, vous signifierez aux femmes de ce pays qu'il n'y a pas de fatalité à subir, et aux hommes de ce pays pas de fatalité à agir. Vous nous guiderez dans l'éducation de nos fils, car c'est par l'éducation que s'impulsera le changement", a-t-elle ajouté.
- "Pas de formule magique" -
L'avocate générale a enfin espéré que "l'ampleur du combat qui doit être mené" amène à "une prise de conscience collective, sociétale": "Ce procès est une pierre à l'édifice que d'autres après nous continueront à construire. Ce procès est un pas sur le long et sinueux chemin de la reconstruction".
"Il y aura un avant et un après" procès des viols de Mazan, a en tout cas espéré la magistrate, souhaitant que les peines qui seront prononcées lors du verdict, prévu au plus tard le 20 décembre, conduisent les accusés à "une prise de conscience réelle et profonde" de leurs actes, "notamment sur la notion de consentement".
De même elle a fustigé la "formule magique" de plusieurs accusés, qui ont répété "n'avoir pas eu l'intention" de violer Gisèle Pelicot, "pour faire disparaître leur responsabilité": "Sachez messieurs que les formules magiques ne fonctionnent pas dans les enceintes judiciaires", a-t-elle asséné.
Cette prise de parole est venue conclure trois journées de menées au pas de course à l'encontre des 50 coaccusés de Dominique Pelicot, contre lesquels l'accusation a réclamé entre 4 et 18 ans de prison. Pour Dominique Pelicot, qui a eu 72 ans ce mercredi, la peine maximale de 20 années de réclusion avait été requise lundi.
"Dix-sept ans de réclusion criminelle, on n'est qu'à trois ans de Dominique Pelicot, alors qu'en réalité, il n'est concerné que pour quelques minutes dans la vie de Dominique Pelicot. C'est une disproportion totale", s'est insurgé devant la presse Me Roland Marmillot, l'avocat de Mohamed R., un des 50 coaccusés, âgés de 26 à 74 ans.
"La justice, ce n'est pas la vengeance", a-t-il accusé.
L'avocate de Dominique Pelicot, Béatrice , a ensuite pris la parole en début d'après-midi, inaugurant un peu plus de deux semaines consacrées aux plaidoiries de la défense.
- "L'avocate du diable" -
"Bien malgré moi, je suis devenue l'avocat du diable (...) Comme je vous l'ai souvent dit, c'est vous et moi contre le monde entier", a dit en guise d'introduction Me Zavarro, se tournant d'abord vers son client, dans le box des accusés, puis vers Gisèle Pelicot, sur le banc des parties civiles, pour lui exprimer son "profond respect".
Pendant une heure, l'avocate s'est attachée à rappeler la face A du principal accusé, celle du "bon mari, bon père, bon grand-père" décrit par tous, puis elle a tenté de chercher dans une histoire familiale au "climat délétère" et dans ses ressorts psychologiques mal élaborés les raisons de sa "perversité".
"Dominique Pelicot a accepté, a reconnu la prévention qui lui est reprochée", a rappelé Me Zavarro, qui en revanche a réfuté ce rôle de "chef d'orchestre" que lui attribuent nombre de ses coaccusés, qui s'étaient dits sous son "emprise", voire drogués par ses soins.
Sur la peine réclamée par l'accusation, 20 ans de réclusion criminelle, soit le maximum possible pour viols aggravés, l'avocate a seulement demandé à la cour de s'en "éloigner quelque peu, peut-être", sans insister.
Et c'est face à Gisèle Pelicot qu'elle a fini son plaidoyer: "Il attendait 1.000 fois de demander pardon, je ne sais si vous l'entendrez, Madame, mais il le répète à nouveau".
Puis, évoquant les trois enfants du couple, présents lors du réquisitoire contre leur père lundi mais absents pour sa défense depuis, Me Zavarro leur a demandé de "garder en tête le premier Dominique, celui qui vous a choyés, câlinés, profondément aimés".
E.Rodriguez--AT