-
Commission audiovisuel public: le président suspend les convocations pour ramener l'apaisement
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge, trois départements en orange
-
Le dossier médical partagé, l'outil mal aimé qui provoque la colère des médecins libéraux
-
Mobilisation agricole: quelques blocages et rassemblements persistent
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous début janvier pour reparler budget
-
La Bourse de Paris à l'équilibre avant Noël
-
La Poste : la cyberattaque "a baissé en intensité" mais "se poursuit"
-
Italie: amende de 255 millions à Ryanair pour abus de position dominante
-
Dans un entrepôt robotisé d'Amazon, l'algorithme dicte la cadence des fêtes
-
CAN-2025: Le Sénégal, l'autre favori, se lance dans la compétition face au Botswana
-
NBA: Le Thunder retrouve la victoire, Gilgeous-Alexander dans les pas de Chamberlain
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi et Min Aung Hlaing, deux figures des élections
-
La Birmanie organise des élections après cinq ans de guerre civile
-
Venezuela: Trump affirme qu'il serait "sage" pour Maduro de partir
-
Ces restaurants américains qui réduisent leurs portions pour leurs clients sous Ozempic
-
Le co-créateur du jeu vidéo "Call of Duty" Vince Zampella meurt dans un accident de la route
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous en janvier pour reparler budget
-
Les Etats-Unis ont "besoin" du Groenland, martèle Trump malgré l'opposition de l'Europe
-
CAN-2025: Mohamed Salah sauve l'Egypte d'un couac d'entrée face au Zimbabwe
-
La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous l'eau
-
A Gaza, des Palestiniens sous les bombes du côté israélien de la "ligne jaune"
-
Wall Street espère terminer l'année dans le vert
-
Budget: la loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Nicki Minaj, diva du rap devenue pasionaria MAGA
-
Le gouvernement Trump suspend tous les grands projets d'éolien en mer aux Etats-Unis
-
Poupées sexuelles: un site britannique signalé à la justice
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous surveillance
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Adge sous surveillance
-
Quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Sachets de nicotine: le Conseil d'Etat suspend un décret d'interdiction devant entrer en vigueur en avril
-
Envoyé spécial américain au Groenland : l'UE "solidaire" du Danemark
-
Bronchiolite: avantage au Beyfortus face à son concurrent Abrysvo, selon une étude
-
Le département de l'Hérault placé en vigilance rouge pour les crues
-
Au moins quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne, selon un média d'Etat
-
La Chine cible des produits laitiers européens, vive réaction de l'UE
-
A Jérusalem-Est, des Palestiniens démunis face aux bulldozers israéliens
-
Bangladesh: des journalistes protestent contre les attaques à l'encontre de deux journaux par des émeutiers
-
Climat: un tribunal suisse accepte de juger un litige opposant une île indonésienne au cimentier Holcim
-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
-
Envoyé spécial américain au Groenland: le Danemark, "indigné", convoque l'ambassadeur américain
-
Les services en ligne de La Poste "inaccessibles" à la suite d'une attaque informatique
-
ArcelorMittal à Fos, un redémarrage entre deux eaux
-
Grand Frais veut recruter plus de 3.500 personnes en France d'ici fin 2026
-
Crise USA-Venezuela: le pétrole, au cœur du bras de fer entre Trump et Maduro
-
Electricité: le gouvernement anticipe une "stabilité" des factures pour la plupart des ménages en 2026 et 2027
-
Neige, pluies, crues: cinq départements du Sud en vigilance orange lundi
L'armée ukrainienne entre dans Kherson après avoir forcé les Russes à se retirer
L'armée ukrainienne a annoncé vendredi être entrée dans Kherson (sud) après le retrait forcé des militaires russes, qui constitue un nouveau revers cinglant pour Moscou après bientôt neuf mois d'invasion en Ukraine.
"Kherson revient sous le contrôle de l'Ukraine, des unités des forces armées ukrainiennes entrent dans la ville", a indiqué sur Facebook le ministère ukrainien de la Défense, appelant les militaires russes restés sur place à "se rendre immédiatement".
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, s'est félicité d'une "victoire importante". "Kherson c'est l'Ukraine !", s'est enthousiasmé le maire de Kiev, Vitali Klitschko, alors que la ville du sud du pays était occupée depuis la mi-mars.
Ce repli est le troisième d'ampleur depuis le début de l'invasion le 24 février, la Russie ayant dû renoncer au printemps à prendre Kiev, avant de devoir abandonner la quasi-totalité de la région de Kharkiv (nord-est) sous la pression de l'armée ukrainienne en septembre.
M. Kouleba a diffusé sur son compte une vidéo montrant, selon lui, des résidents de la localité de Bilozerka, à quelques kilomètres de la ville de Kherson, en train d'arracher une gigantesque affiche proclamant "La Russie est là pour toujours".
A Kiev, Sergueï, 26 ans et employé du secteur informatique, dit à l'AFP avoir eu "des larmes" de joie à l'annonce de l'entrée des troupes ukrainiennes dans Kherson.
"C'est un coup dur pour Poutine", estime pour sa part Isak Danilotvich, un mathématicien rencontré par l'AFP dans la capitale. "Ils ont été forcés de partir, c'est clair pour tout le monde", ajoute-t-il, célébrant cette "victoire".
Plus tôt vendredi, le ministère russe de la Défense avait annoncé avoir achevé à 05H00 de Moscou (02H00 GMT) "le redéploiement" de ses unités de la rive droite (occidentale) du fleuve Dniepr, où se trouve Kherson, vers la rive gauche, assurant n'avoir subi aucune perte, ni abandonné de matériel militaire.
Selon lui, "plus de 30.000" soldats russes et "près de 5.000 unités d'armements et de véhicules militaires ont été retirés" de la rive occidentale du Dniepr.
Ce repli a toutefois tout du camouflet, Vladimir Poutine ayant revendiqué fin septembre l'annexion de quatre régions ukrainiennes, dont celle de Kherson.
En dépit de cette retraite, la zone reste "un sujet de la Fédération de Russie", a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Il ne peut y avoir aucun changement", a-t-il ajouté dans le premier commentaire de la présidence russe sur ce repli.
- Pont détruit -
Le camouflet est d'autant plus fort que Vladimir Poutine avait ordonné le 21 septembre la mobilisation de quelque 300.000 réservistes pour consolider justement les lignes russes en difficulté.
L'agence de presse d'Etat Ria Novosti a diffusé des images filmées de nuit de véhicules militaires russes quittant Kherson, indiquant qu'ils empruntaient le pont Antonivsky enjambant le fleuve Dniepr.
Plusieurs correspondants russes ont indiqué ensuite, images à l'appui, qu'une partie du viaduc avait été dynamitée pour entraver la progression des troupes ukrainiennes.
L'Ukraine avait pilonné des semaines durant ce pont avec son artillerie, sans pouvoir pour autant le détruire, pour couper les lignes d'approvisionnements russes et forcer Moscou au repli.
L'Ukraine avait revendiqué jeudi une douzaine de localités reprises dans la région, mais ses dirigeants, Volodymyr Zelensky en tête, s'étaient montrés ces deux derniers jours très prudents quant au repli russe, craignant une feinte.
- "Réponse cynique" -
La Russie a en outre continué de mener des frappes à travers l'Ukraine, dont une partie de l'infrastructure énergétique a été détruite ces dernières semaines, ce qui a entraîné des coupures d'électricité dans une large partie du pays, notamment à Kiev, la capitale.
Une frappe a encore visé dans la nuit de jeudi à vendredi Mykolaïv, cité du sud ukrainien à une centaine de kilomètres de Kherson.
Un immeuble d'habitation de cinq étages y a été entièrement détruit par une frappe qui a fait au moins sept morts, selon le chef de l'administration régionale, Vitaliï Kim. Il a dénoncé sur Telegram "une réponse cynique de l'Etat terroriste (russe) à nos succès sur le front".
Une journaliste de l'AFP sur place a pu voir un immeuble éventré et les secours avancer dans les décombres. Une pelleteuse déblayait les décombres.
Sur le front de l'est, les combats continuent aussi de faire rage, en particulier à Bakhmout, une ville que Moscou tente de conquérir depuis l'été et le principal champ de bataille où l'armée russe, appuyée par les hommes du groupe paramilitaire Wagner, reste à l'offensive.
Th.Gonzalez--AT