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"Qu'il retourne en Afrique": l'Assemblée envisage des sanctions contre un élu RN
"Qu'il retourne en Afrique": après la vague d'indignation suscitée par les propos du député RN Grégoire de Fournas, l'Assemblée nationale se prononce vendredi et pourrait exclure temporairement l'élu, accusé de racisme par les autres groupes parlementaires.
Le bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance collégiale, se réunit à 14H30.
Dans les deux cas, la proposition du bureau doit être approuvée par un vote assis-debout de l'Assemblée qui aurait lieu à 15H30.
Nupes et camp présidentiel plaident pour la sanction "la plus lourde". "La question de sa démission se pose", a lancé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin vendredi sur BFMTV et RMC, ajoutant qu'il signerait une pétition du groupe Renaissance réclamant son départ. LFI et les Verts demandent aussi la démission.
A l'initiative de LFI, un rassemblement de soutien au député Insoumis visé, l'élu noir du Val d'Oise Carlos Martens Bilongo, s'est tenu à la mi-journée aux abords de l'Assemblée, réunissant quelques centaines de personnes.
"Ma personne a été attaquée mais aussi les personnes qui me ressemblent. Des millions de Français ont été attaqués hier. En 2022, nous ne devons pas laisser place à ces idées", a affirmé Carlos Martens Bilongo, entouré d'élus de gauche et de Jean-Luc Mélenchon.
Jeudi, c'est pendant une question au gouvernement du député Insoumis sur le "drame de l'immigration clandestine" qu'a retenti dans l'hémicycle un "Qu'il retourne en Afrique", lancé par Grégoire de Fournas et retranscrit dans le compte rendu de séance.
- "J'assume" -
Le RN assure que son député parlait du "bateau" humanitaire Ocean Viking, mentionné plus tôt par Carlos Martens Bilongo, et en "aucun cas" du député lui-même.
Sur BFMTV vendredi, Grégoire de Fournas, qui "assume ses propos sur la politique migratoire anarchique", a accusé M. Martens Bilongo d'avoir "senti un coup à jouer dans la victimisation communautaire".
Carlos Martens Bilongo réclame lui "la sanction la plus lourde" contre une "phrase raciste" venue d'un élu d'un parti d'extrême droite qui "n'a jamais changé".
"Cela aurait-il été plus acceptable" que les propos du RN soient adressés "aux réfugiés du bateau de SOS Méditerranée en situation critique?", s'était-il interrogé la veille.
Il a reçu le soutien de l'ensemble des autres bancs. Les propos de Grégoire de Fournas ont profondément ébranlé l'Assemblée jeudi, avec des députés rassemblés en masse au pied du perchoir pour réclamer des sanctions - une scène inédite.
La présidente Yaël Braun-Pivet a mis prématurément un terme à la séance de questions au gouvernement, une décision rarissime, en raison de la "gravité des faits" et de "l'émotion légitime".
Viticulteur dans le Médoc, Grégoire de Fournas est l'auteur de tweets tendancieux. "En Afrique, ils aiment tous la France et ses allocs. On accueille toute l'Afrique?!", a-t-il tweeté en 2017; et en janvier 2022: "En réponse à l'expulsion de notre ambassadeur au Mali, il faut expulser tous les maliens de France!". L'élu s'est défendu vendredi d'avoir effacé d'autres messages.
Sa sortie fragilise la stratégie de notabilisation revendiquée par les troupes de Marine Le Pen, depuis l'élection inédite de 89 députés RN en juin.
Le groupe d'extrême droite avait déjà créé la polémique lorsque le doyen de l'Assemblée José Gonzales avait d'entrée fait l'éloge de l'Algérie française de son enfance le 28 juin, ou pendant une séance houleuse où deux députés RN avaient traité le ministre de l'Economie Bruno Le Maire de "lâche" et celui de l'Education Pap Ndiaye de "communautariste", avec des rappels à l'ordre à la clé.
Lundi, la députée RN Alexandra Masson avait aussi suscité l'indignation de la gauche en considérant dans l'hémicycle que les sauveteurs en mer avaient vocation à "sauver des vies" et non à "aller chercher toujours plus de migrants".
Si Grégoire de Fournas écope d'une exclusion temporaire, il serait le deuxième député ainsi sanctionné après l'élu apparenté PCF Maxime Gremetz en mars 2011, pour une altercation en raison de... voitures ministérielles, mal garées selon lui.
La dernière "censure simple", donc moindre, remonte quant à elle à 1984. Les députés de droite Jacques Toubon, Alain Madelin et François d'Aubert avaient été sanctionnés pour avoir "mis en cause le passé du président de la République" François Mitterrand.
parl-adc/reb/cs/alc
A.Clark--AT