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Pakistan: l'ex-PM Imran Khan se rétablit à l'hôpital après une tentative d'assassinat
L'ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan se remettait vendredi à l'hôpital d'une blessure par balle au lendemain d'une tentative d'assassinat, ses partisans promettant de maintenir sa "longue marche" vers Islamabad destinée à fragiliser le gouvernement en vue des prochaines élections.
L'attaque jeudi contre son convoi - apparemment menée par un seul homme armé - a fait un mort et au moins dix blessés, accentuant encore la tension dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis que M. Khan a été évincé du pouvoir en avril.
L'ancienne star du cricket était "dans un état stable et se portait bien" dans un hôpital de Lahore (Est), a indiqué vendredi matin à l'AFP son médecin Faisal Sultan.
Il a été touché par au moins une balle à la jambe droite quand un individu a tiré en rafale avec un pistolet automatique vers le sommet d'un conteneur posé sur un camion, d'où M. Khan avait l'habitude de s'adresser à la foule depuis le début de la marche.
La tentative d'assassinat a eu lieu alors que ce véhicule fendait lentement la large foule rassemblée à Wazirabad, à environ 170 km à l'est de la capitale.
"Tous ceux qui étaient debout au premier rang ont été touchés", a déclaré à l'AFP Fawad Chaudhry, ancien ministre de l'Information du gouvernement Khan, derrière lequel il se tenait.
Il s'agissait d'une "tentative de le tuer, de l'assassiner", a affirmé à l'AFP l'un des proches conseillers de M. Khan, Raoof Hasan.
Plusieurs officiels de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice), figurent parmi les blessés. Le PTI a accusé le gouvernement d'être derrière cette attaque, ce que celui-ci a fermement nié.
- Scène de crime -
M. Chaudhry a précisé que les responsables du PTI se réuniraient vendredi pour discuter de la stratégie à tenir concernant la "longue marche", tout en promettant qu'elle allait se poursuivre.
"La longue marche pour la vraie liberté continuera et le mouvement en faveur des droits du peuple aussi jusqu'à ce qu'il y ait une annonce sur les élections", a-t-il twitté.
Depuis son renversement par une motion de censure en avril, M. Khan n'a cessé d'exiger la tenue immédiate d'élections, misant sur sa popularité intacte pour obtenir un second mandat.
Le gouvernement préfère attendre la date butoir d'octobre 2023, pour se donner le temps de remettre l'économie sur les rails et en faire un argument de campagne.
Vendredi matin, le camion de M. Khan est devenu une scène de crime. Le périmètre est bouclé et gardé par des commandos, pendant que la police scientifique passe les lieux au crible.
Pendant la nuit, des milliers de partisans de M. Khan se sont rassemblés sur place, beaucoup brandissant des banderoles aux slogans politisés.
La ministre de l'Information, Marriyum Aurangzeb, a annoncé jeudi qu'un assaillant avait été appréhendé, et partagé une vidéo circulant en ligne dans laquelle il justifie son acte.
"Je l'ai fait parce que (Khan) trompait le public. J'ai essayé de le tuer, j'ai fait de mon mieux", explique l'homme aux cheveux ébouriffés, les mains attachées dans le dos, à l'intérieur de ce qui semble être un poste de police.
Il ajoute avoir été mis en colère par le vacarme émanant du cortège au moment de l'appel à la prière.
- Large soutien -
Plusieurs assassinats politiques ont émaillé l'histoire récente du pays, qui est par ailleurs aux prises depuis des décennies avec des mouvements islamistes violents contestant l'influence du pouvoir central.
Cette attaque fait notamment ressurgir le souvenir de l'attentat qui avait coûté la vie en 2007 à Benazir Bhutto, la première femme de l'ère moderne à avoir dirigé un pays musulman. Les commanditaires de son assassinat n'ont jamais été identifiés.
Des coups de feu avaient été tirés et un kamikaze s'était fait exploser près de son véhicule alors qu'elle saluait ses partisans à Rawalpindi. Elle était revenue au Pakistan quelques semaines plus tôt pour participer aux élections, après plusieurs années d'exil.
Malgré son éviction, M. Khan bénéficie d'un large soutien de la population. Depuis avril, il a organisé de vastes rassemblements dans tout le pays - attirant des dizaines de milliers de partisans - pour faire pression sur la fragile coalition au pouvoir.
Il continue d'affirmer que sa chute a été le fruit d'une "conspiration" ourdie par les Etats-Unis, et critique sans répit le gouvernement de son successeur, Shehbaz Sharif, ainsi que l'institution militaire.
Imran Khan était arrivé au pouvoir en 2018, après la victoire aux législatives du PTI, sur une plateforme populiste mêlant promesses de réformes sociales, conservatisme religieux et lutte contre la corruption.
Mais sous son mandat, la situation économique s'est dégradée et il a perdu l'appui de l'armée, qui était accusée d'avoir contribué à le faire élire.
Ces derniers mois, il s'est plusieurs fois déclaré prêt à mourir pour son pays, et son entourage a souvent fait état de menaces à son encontre.
Y.Baker--AT